Tunisie : au cœur de la transition démocratique (21/01/2013)
Tel était l’intitulé du débat organisé par Opinion Internationale (magazine international des droits de l'homme), à l’Assemblée nationale le 15 janvier dernier et auquel j’ai apporté mon soutien en tant que président du groupe d’amitié France-Tunisie.
Tout le monde se souvient du point de départ des révolutions arabes. Le 17 décembre 2010, Mohamed Bouazizi, jeune tunisien de 26 ans, s’immolait à Sidi Bouzid. Par ce geste il entendait signifier de manière tragique les conditions de vie extrêmement difficiles de la population, soumise à un gouvernement autoritaire.
Deux ans après, le pays cherche encore sa voie pour réussir son changement de régime. Si des élections constituantes ont eu lieu en octobre 2011, l’adoption d’une constitution a pris du retard. Pour reprendre les mots d’Adel Fekih, ambassadeur de Tunisie en France, et qui nous a fait l’honneur de sa présence à cette soirée, la Tunisie «est encore en pré-démocratie».
Autour de Michel Taube, fondateur d’Opinion Internationale et modérateur de la discussion, trois personnalités sont donc venues livrer leur analyse de la situation et des enjeux de la transition : Nadia Leïla Aïssaoui, secrétaire générale du Fonds pour les Femmes en Méditerranée, Khadija Chérif secrétaire générale de la FIDH et Béchir Tourki, président de l’Association des Tunisiens des Grandes Ecoles (ATUGE).
L’auditoire fourni et attentif, composé des parlementaires membres du groupe d’amitié et de citoyens engagés de France et de Tunisie, n’a pas manqué de rebondir sur leurs propos, donnant lieu à un échange animé. La confrontation des points de vue s’est faite aussi bien sur les forces politiques en présence dans le pays que sur la liberté d’expression ou le respect des droits de l’homme et plus particulièrement des minorités.
Permettre le débat citoyen et soutenir la démocratie partout dans le monde font également partie des missions de l’Assemblée nationale. Membre de plusieurs groupes d’amitié en plus de la Tunisie (Canada, Equateur, Pérou, Portugal, Québec, Territoires palestiniens), j’entends prendre part autant que possible aux activités internationales qui auront lieu dans ce cadre.
| Lien permanent | Commentaires (2) | | Facebook | Imprimer | |
Commentaires
"Monsieur le député, je suis heureux de vous écrire pour vous remercier de l'intérêt que vous voulez accorder à l'évolution de la démocratie et les droits de l homme dans mon pays, mais les choses n'évolue pas dans l'esprit de la révolution de notre peuple aujourd hui des forces politiques ont confisqué notre révolution et ils sont entrain de nous imposer une nouvelle dictature en nom de la religion financée par l'argent des pays du Golf, la TUNISIE EST MENACE , nous sommes entrain de subir une idéologie obscurantiste pire que celle du dictateur BEN ALI. Nous appelons à l'occident de nous soutenir nous les défenseurs des droits de l homme, car le danger ne menace pas la Tunisie mais le danger est a la porte de l'Europe. SI ON SE REVEILLE PAS et vous ne soutenez pas les forces démocratiques en TUNISIE , nous courons un grave danger contre les valeurs des droits de l homme, notre appel est de nous aider et de faire quelque chose car les islamistes sont entrain de mettre la main mise sur la TUNISIE et le SUD DE LA MEDITERRANEE Monsieur le député, il est temps de réagir et de nous soutenir. Cordialement k.MAAOUI SECRETAIRE GENERAL PARTI DES LIBERTES ET DES DROITS DE L HOMME DE TUNISIE
Écrit par : MAAOUI | 31/05/2013
Merci Monsieur le député pour cet article de qualité sur ce sujet très important je pense pour la France qui reste un pays extremement proche de la Tunisie et du magreb en général. J'avous avoir été un peu decue par les consequences de la révolution et des printemps arabes. j'espere que le futur va corriger le tir... inchallah...
A bientot
Écrit par : malika | 22/06/2013