UA-89942617-1

Pour la paix et la justice au Proche-Orient (26/07/2014)

4365329.jpgDepuis plusieurs semaines, nous assistons à une escalade des violences dans la confrontation entre Israël et les Territoires palestiniens à Gaza et en Cisjordanie. L’horreur et les conséquences sur les civils ne sauraient être tolérées plus longtemps.

Depuis trois semaines, chaque journée est en effet plus violente, plus sanglante que la précédente. Ce 24 juillet, c’est une école de l’ONU au nord de la bande de Gaza, où s’étaient réfugiés des Palestiniens, qui a été touchée par un tir israélien faisant au moins quinze morts, dont un enfant. Au total, depuis le 8 juillet, l’offensive israélienne a fait près de 800 morts et 4750 blessés, des civils pour l’essentiel. La situation est dramatique.

Nombre de citoyens français sont décidés à faire entendre la voix de la paix et leur condamnation des actes de violence visant notamment les enfants et les femmes. Si la grande majorité des manifestations sont organisées et se déroulent de manière pacifique, nous devons montrer la plus grande fermeté contre les actes ou paroles susceptibles de faire ressurgir tout esprit antisémite ou raciste. Gardons-nous d’instaurer un autre conflit en France, c’est au contraire la paix qui doit être le sens de tout rassemblement.

Dans ce conflit, la France doit ainsi tenir des positions fermes. Il faut rapidement aboutir à un cessez-le-feu immédiat, un couloir humanitaire, le retrait des troupes israéliennes hors de Gaza, l’arrêt des tirs de roquette sur Israël et l’installation d’une force internationale de protection.

À l’heure où le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU décide de déléguer une mission ayant pour charge d’enquêter sur de possibles «crimes de guerre» commis par l’armée israélienne, tout en dénonçant les attaques aveugles du Hamas contre des zones civiles en Israël, François Hollande annonce le déblocage d’un fond de onze millions d'euros. Destinés à l'aide humanitaire à Gaza, huit millions d'euros seront versés à l'Autorité palestinienne installée en Cisjordanie, et trois millions aux Nations unies et à des ONG.

La France ne doit en aucun cas laisser penser qu’elle cautionne les violences ou les représailles militaires. Je rejoins en cela notamment mes collègues députés socialistes qui, par la voix d'Alexis Bachelay, appellent les autorités françaises et européennes à user de toute leur influence pour faire cesser immédiatement et sans délai les violences qui durent depuis trois semaines.

Notre message est simple : ni Hamas, ni Likoud, mais le parti de la paix, de la justice et du droit international !

Voir aussi mes précédents articles sur la situation palestinienne, dont ceux du 26/06/2014 et du 29/04/2014

| Lien permanent | Commentaires (2) | |  Facebook |  Imprimer | |