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Reprise de l’activité : les indicateurs sont au vert (21/04/2015)

redressementFrance.JPGLe Président François Hollande a été élu dans un contexte économique marqué par la crise mondiale de 2008, dont le taux de chômage à 2 chiffres et l’explosion des déficits publics étaient les stigmates les plus visibles.

En l’espace de deux quinquennats de droite, entre 2002 et 2012, la dette publique de notre pays a ainsi doublé, passant de 912 à 1789 milliards d’euros. Dès lors, nous savions que notre trajectoire budgétaire allait se jouer sur un chemin de crête, avec d’un côté l’impérieuse nécessité de réduire les dépenses publiques, et de l’autre éviter à tout prix que la France connaisse l’austérité budgétaire, comparable à celle qu’ont subi de nombreux pays d’Europe du Sud, à l’image de la Grèce ou encore de l’Espagne.

Mais n’en déplaise à nos détracteurs, après 3 années d’efforts demandés aux Français, le redressement économique de notre pays est réel en ce premier trimestre 2015, et les politiques mises en œuvre par l’exécutif depuis 2012 commencent à payer.

La première manifestation concrète de ce phénomène réside dans les résultats budgétaires de l’année 2014, qui se sont révélés être bien meilleurs que prévu. Le déficit public a en effet été ramené à 4% du PIB, soit le plus faible rythme d’augmentation de notre dette d’État de ces dernières décennies. Le redressement des comptes publics, qui anime le Gouvernement dans l’ensemble de ces arbitrages budgétaires, ne lui a d’ailleurs pas empêché de stabiliser les impôts, et ce pour la première fois depuis 2009, sur l’exercice budgétaire en cours.

Ce gel des prélèvements obligatoires, qui s’est même traduit par une réduction de l’impôt sur le revenu pour 9 millions de ménages, accompagné de la baisse continue du prix du pétrole, a contribué à la hausse du pouvoir d’achat pour nombre de concitoyens et par ricochet de la consommation à l’échelle nationale, condition essentielle du redémarrage économique du pays. Toutefois, cet effort demandé aux Français, supporté pour l'essentiel par les contribuables les plus aisés, a parfois eu des conséquences préjudiciables pour des personnes modestes, et je pense en particulier à certains retraités qui perçoivent de faibles pensions. Nous devrons corriger cela rapidement afin que ces citoyens ne soient pas pénalisés par les mesures prises en faveur du redressement des comptes publics.

Si l’on ajoute à cela les baisses de charges accordées aux entreprises, prévues par le pacte de responsabilité et de solidarité voté durant l’été 2014, le regain de vitalité de l’économie française devrait s’accentuer tout au long de l’année grâce à l’augmentation attendue des investissements. En effet, le 14 avril dernier, le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la hausse ses prévisions de croissance pour la France, à 1,2% cette année, contre 0,9% auparavant, et 1,5% l'an prochain, contre 1,3% au début de l'année.

Selon les chiffres avancés par l’exécutif, confortés par la bonne exécution budgétaire 2014 et la reprise économique sur l’ensemble de la zone euro, le déficit public devrait atteindre 3,8% en 2015, puis 3,3% en 2016, pour ensuite passer sous la barre des 3% (2,7% selon les estimations) en 2017, nous mettant en conformité avec le programme européen de stabilité.

Cette dynamique de réduction des dépenses publiques va se poursuivre dans les années à venir, à un rythme à même de conforter la reprise de l’activité et le financement des priorités de ce quinquennat, à savoir l’emploi, l’éducation ou encore la jeunesse.

Pour l’ensemble de ces raisons, et en tant que parlementaire de la majorité, je soutiens le Gouvernement dans la dure tâche qui lui reste à accomplir, en faveur du redressement de la France dans la justice sociale et du retour vers l’emploi du plus grand nombre.

Pour aller plus loin:

La maîtrise des dépenses publiques

Les mesures fiscales en faveur des ménages

Redonner de la compétitivité aux entreprises

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