Rentrée scolaire 2016: l’éducation reste une priorité (23/09/2016)
Apaisée. C’est ainsi que la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche a qualifié la rentrée qui vient de se dérouler. Cette dernière rentrée du quinquennat aura vu la refondation de l’école, engagée dès 2012, appliquée dans son intégralité.
Mesure majeure, la création de 60 000 nouveaux postes (54000 postes pour l’éducation nationale, 5000 dédiés à l’enseignement supérieur et 1000 à l’enseignement agricole) s’est poursuivie à cette rentrée 2016, avec 10711 postes supplémentaires. Elle arrivera à son terme avec le projet de loi de Finances pour l’année 2017 dont l’examen débutera mi-octobre et qui prévoit le financement des postes restant à créer pour l’Éducation Nationale, soit près de 13000.
Ces nouveaux postes ont permis la mise en œuvre des mesures visant à améliorer le taux d’encadrement des élèves, dans le cadre de la lutte contre les inégalités comme, en primaire, le dispositif «plus de maîtres que de classes» et l’accueil des enfants de moins de trois ans, notamment dans les écoles situées en zone d’éducation prioritaire. De même, ils accompagnent la mise en place des nouveaux programmes, en primaire, avec la première langue vivante généralisée dès le CP, ainsi qu’au collège où là aussi les nouveaux programmes viennent d’entrer en vigueur. Les lycéens ne sont pas oubliés, avec une augmentation de 10% des bourses des lycées, ainsi que la création d’une bourse pour les jeunes de 16 à 18 ans qui, après avoir décroché, reprennent leurs études.
Pour ce qui concerne notre territoire, ce sont 397 postes qui ont été attribués à l’académie de Nantes, dont 200 postes d’enseignants du premier degré et 180 pour le second degré. Les 17 postes restants concernent des personnels administratifs, de direction et des assistants sociaux.
Précisément, la Loire-Atlantique, qui enregistre 1118 élèves de primaire de plus, a ainsi été dotée de 172 postes supplémentaires. Le second degré, avec 1302 élèves de plus, s’est vu attribuer 70 nouveaux postes et 15 postes supplémentaires viennent compléter les effectifs des enseignants remplaçants.
Je me félicite de ces mesures qui permettent un peu plus chaque année de corriger les effets néfastes des 80000 suppressions de postes sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy. La confirmation, depuis 2012, de la place de l’éducation comme une priorité nationale, se traduit ainsi par des mesures complémentaires aux créations de postes, lutte contre les inégalités, refonte des programmes ou encore remise en place de la formation initiale des enseignants et revalorisation de la rémunération des enseignants. Citons encore le plan numérique qui permet, dès cette rentrée 2016, à un collège sur quatre d’être équipé, par le biais d’un cofinancement Département/État. En effet, pour un euro investi par un département pour l’équipement numérique d’un collège, L’État verse lui aussi un euro. Ce plan dote aussi les enseignants de nouvelles ressources pédagogiques et applications mobiles.
La refondation de l'école, c'est aussi
Des élèves mieux accompagnés tout au long de leur scolarité et ouverts sur le monde, avec le développement de l’enseignement des langues vivantes, l’éducation aux médias et à l'information, les nouveaux enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI) au collège, et des moyens mis à disposition des parents pour suivre la scolarité de leurs enfants.
Des enseignants en plus grand nombre, mieux formés et mieux rémunérés,
Des collectivités accompagnées, comme pour la mise en place des rythmes scolaires, que l’État continue de soutenir avec un fonds dédié (800 millions d’euros depuis 2013) aux communes pour l’organisation des nouvelles activités périscolaires,
Autant d’atouts que L’État place dans l’éducation, pour la réduction des inégalités sociales, pour que chaque élève maîtrise les fondamentaux et ait sa chance.
Face au changement, des craintes, voire des résistances s’expriment çà et là. Pourtant la refondation de l’école porte déjà ses fruits. S’il ne faut qu’un exemple, prenons celui du décrochage scolaire, en recul, le nombre de décrocheurs par an étant passé, en cinq ans, de 136000 à 110000. Comme l’a rappelé la ministre, cette réforme suit le cap fixé et s’inscrit dans la durée, avec l’objectif d’assurer à tous les élèves, donc à notre pays, un avenir à la hauteur de nos espoirs.
Pour tout savoir sur la rentrée et l'année scolaire 2016/2017, cliquer ICI
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