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2012/2017 : Un quinquennat engagé pour l’avancée des droits des femmes (01/03/2017)

logo corrigé.jpgLa Délégation aux Droits des Femmes (DDF) a adopté mardi 21 février son rapport d'information relatif au bilan des avancées obtenues pour l'égalité femmes-hommes depuis 2012.

A quelques jours du 8 mars, nous pouvons être fiers des mesures adoptées  au cours de cette XIVe législature.

Les lois sur le renforcement de la parité en politique ont été renforcées par l’instauration du binôme paritaire pour les élections départementales, le doublement des sanctions à l'égard des partis politiques qui ne respectent pas la parité aux élections législatives. Dans la sphère professionnelle et sociale, la représentation des femmes dans les conseils d'administration et de surveillance des grandes entreprises est désormais de 40%. Elle est renforcée dans les fédérations sportives, les chambres de commerce et d'industrie, aux CESER (Conseils économiques, sociaux et environnementaux régionaux), et dans les commissions consultatives et ordres professionnels.

La société évolue, les hommes eux-mêmes revendiquent un droit à la parentalité plus fort. Afin de permettre une plus forte égalité professionnelle, les législateurs ont proposé des mesures afin de permettre un partage plus équilibré des responsabilités parentales (réforme du congé parental, développement de l'offre d'accueil du jeune enfant). Les entreprises ont dû également évoluer dans leur pratique, et l’accès à la commande publique est désormais conditionné au respect de l'égalité, à la lutte contre le sexisme et les agissements sexistes en milieu professionnel.

Parce que plus de 300000 femmes, en France, ont été entendues et ont déclaré avoir été victimes de violences, ce dernier mandat a affirmé clairement aux agresseurs la fin de l’impunité de ces actes. La mise en place de mesures de protection maximale due aux victimes avec le numéro d’urgence «Violence femmes info», la prise en charge du harcèlement sexuel et des cyber violences, et surtout l’adoption de la loi visant à lutter contre le système prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées, sont autant de marqueurs qui illustrent ce quinquennat progressiste.

La création de la Garantie contre les impayés de pensions alimentaires (GIPA), la politique ambitieuse en faveur des parents isolés, le renforcement des droits sexuels et reproductifs et, en premier lieu, le droit fondamental à l'Interruption volontaire de grossesse (remboursement à 100%, suppression du délai de réflexion et de la notion de détresse pour pratiquer une IVG, extension de délit d'entrave aux nouveaux moyens numériques...) ont mis en avant de nouveaux droits sociaux. A l’heure où certaines libertés sont attaquées ici et ailleurs, il était important de le réaffirmer.

Enfin, l’éducation ne pouvait être laissée de côté sur cette question cruciale du vivre ensemble. L'éducation à l'égalité filles/garçons au travers d’un plan ambitieux pour l'égalité à l'école, la lutte contre le sexisme et pour la mixité, la responsabilisation de tous les acteurs tels que le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) ont entrainé dans notre pays depuis 2012 une dynamique émancipatrice pour les droits des femmes.

Je salue ces avancées historiques. Elles ne font que fixer les priorités et baliser le chemin du progrès qui reste à parcourir, et celui-ci est encore long. La France avance sur ces questions. Les hommes et les femmes doivent continuer à agir pour une société plus égalitaire et plus juste.

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