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19/03/2009

19 mars : Tous unis face à la crise !

Manifestation à Ancenis.pngOn pouvait s’y attendre, la mobilisation d’aujourd’hui a été massive, avec un nombre de manifestants encore supérieur aux chiffres atteints le 29 janvier. Une nouvelle fois, le message adressé au pouvoir en place est sans appel. Dans le cortège : des enseignants, des personnels hospitaliers, des étudiants, des salariés du privé inquiets pour leur emploi, des retraités. Sur les banderoles, le rejet des politiques gouvernementales (éducation, santé, services publics) et surtout, les attentes des Français face à la crise économique.

La crise, justement, est l’objet d’un nouveau cycle de rencontres ouvert ces dernières semaines entre les parlementaires socialistes et les organisations syndicales. Jean-Claude MAILLY (FO), Alain OLIVE (UNSA) et François CHEREQUE (CFDT) ont déjà été entendus*, confirmant la totale communauté de vues entre les syndicats et la Gauche sur la nature de la crise, sur la faiblesse des réponses du pouvoir en place, sur le manque de coordination européenne. Cette crise est celle du système libéral qui a détruit les régulations nationales et internationales, financiarisé les échanges économiques, paupérisé les Etats, comprimé les salaires et érodé les protections sociales. Le plan de relance arrêté par le Gouvernement s’avère tout à la fois inadapté à l’ampleur et à la durée de la récession. Et l’absence de tout volet concernant les salaires et la consommation accroît un profond sentiment d’injustice sociale.

Pour répondre à ces iniquités, nous avons décidé d’inscrire trois propositions de loi relatives au pouvoir d’achat et à l’emploi à l’ordre du jour de notre prochaine journée d’initiative parlementaire, qui prévoient la conclusion d’accords sur les salaires et l’emploi en contrepartie des exonérations de cotisations sociales pour les entreprises ; le plafonnement des rémunérations des dirigeants d’entreprises soutenues financièrement par l’Etat ; et la suppression du paquet fiscal. Autant de mesures inscrites à la plateforme communes de revendications des huit organisations syndicales qui appelaient à la mobilisation. Reste à voir si la majorité acceptera d’en débattre dans l’hémicyle…

* Les autres organisations syndicales seront auditionnées ces prochaines semaines.