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03/05/2010

Plan d’aide à la Grèce : le PS votera pour…

euro.pngLe volet français du plan de soutien à la Grèce doit être examiné ce soir à l’Assemblée Nationale. Comme déjà mercredi dernier en commission des Finances, nous voterons POUR. Dans le cadre du plan global de 110 milliards d’euros, cofinancé par le Fonds Monétaire International (FMI) et les Etats de la zone euro, la France va s’engager à apporter une aide maximale de 16,8 milliards d'euros sur trois ans, dont 3,9 milliards d’euros de prêts bilatéraux dès 2010.

Il est essentiel, dans une logique de solidarité européenne, que les Etats membres de l’Union apportent leur soutien à la Grèce et luttent ainsi contre la spéculation qui s’exerce, derrière la Grèce, contre toute la zone euro. Il n’était pas concevable de laisser le FMI intervenir seul.

Seules réserves, le taux d’intérêt (trop élevé) - curieuse conception en effet de la solidarité que celle qui consiste à emprunter à 3% pour prêter à la Grèce à 5% - et la cure d’austérité imposée à la Grèce en contre partie de la mise en œuvre de ce plan de soutien. La réduction des dépenses publiques risque en effet d’amener la Grèce à s’enfoncer dans la récession. Nous préconisions une véritable politique de relance.

Enfin, il est regrettable que ce plan soit si tardif. Lorsque la crise grecque a éclaté, l’Europe s’est divisée sur la réponse à apporter et n’a pas su envoyer un message fort de nature à calmer les marchés financiers. Ces divisions ont permis que se développent les risques de contagion des symptômes grecs, et révélé au grand jour les dysfonctionnements dont souffre l’Union : manque de réactivité, incapacité du Président de la commission à mener une action coordonnée, tergiversations du couple franco-allemand… L’Europe, en tant qu’espace politique de solidarité est encore à construire.