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13/11/2008

La phytoépuration, une filière à valoriser, pas à condamner !

blog_immobilier_salon_habitat_sain_nantes2.pngJ’ai fait part ces dernières semaines au Ministre de l’Ecologie de mon incompréhension (et de celle de nombreux élus locaux) devant le coup d’arrêt porté à la phytoépuration dans le projet d’évolution de la réglementation relative aux installations d’assainissement non collectif.

La phytoépuration est une solution d’assainissement des eaux usées par les plantes (bassins plantés de roseaux). Employée depuis 15 ans en France, notamment en zone rurale où elle s’avère particulièrement adaptée, la filière a démontré une réelle efficacité épuratoire et un intérêt évident en raison de son faible impact environnemental. Plusieurs communes du Pays d’Ancenis y ont eu recours concernant leurs installations d’assainissement collectif (stations d’épuration). Et de même, un certain nombre de réhabilitations d’installations individuelles ont été engagées sur la base de ces techniques novatrices.

Pourtant le Ministère de l’Ecologie s’apprête à interdire ce type d’installation dans le cadre d’une réforme en cours de l’assainissement non collectif. A mon sens, le risque sanitaire invoqué en justification de cette interdiction ne saurait conduire à la condamnation pure et simple de la filière « plantée » qui mériterait au contraire d’être valorisée.

J’ai ainsi sollicité auprès du Ministre l’étude approfondie de solutions adaptées conciliant recours aux solutions plantées et prise en compte des exigences de protection sanitaire des populations, rappelant à cette occasion les ambitions du Grenelle de l’Environnement et l’incohérence  que constituerait à cet égard une condamnation de la phytoépuration.

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