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08/09/2009

Taxe carbone, l’amateurisme du Gouvernement…

taxe carbonne.pngLa taxe carbone est depuis quelques jours l’objet d’un sacré cafouillage à la tête de l’exécutif. Passe encore que les modalités d’application de la dite taxe n’aient pas fait l’objet d’un arbitrage définitif. Sauf que des discordances allant jusqu’à la question du fléchage du produit de ce nouveau prélèvement (compensation de la suppression de la taxe professionnelle, réduction du déficit public… Autant de positions que de discours, et elles sont toutes mauvaises car injustes socialement !) révèlent surtout l’inconséquence et l’amateurisme du Gouvernement sur le sujet. L’affichage, en matière d’écologie, ne suffirait-il pas ?

Notre position sur le sujet est en revanche tout à fait claire : Nous sommes favorables à une fiscalité écologique pour les ménages ET les entreprises (à l’inverse du projet gouvernemental qui les en dispense quand elles sont les plus gros « pollueurs ») qui permette d’accompagner la mutation profonde et nécessaire de nos modes de vie, tout en étant juste socialement. Nous défendons ainsi la création d’une contribution énergie-climat efficace écologiquement (et donc significative économiquement) dont le produit serait intégralement consacré à des compensations sociales liées à la lutte contre le changement climatique. Concrètement, pour être efficace, il nous faut partir sur la base d'un coût de l’ordre de 32 euros la tonne de CO2. A cet égard, les 14 euros esquissés par le Premier Ministre (avant d’être dédit par le Président de la République) prouvent s’il en est besoin que la taxe carbone n’est qu’un simple gadget aux yeux de la majorité. Et pour que cette nouvelle taxe ne pèse pas trop lourdement sur les ménages les plus modestes, seule condition de son acceptation par les Français, nous proposons qu’une partie du produit de la taxe leur revienne, sous forme redistributive, en accompagnant par exemple ceux qui ont le plus de difficultés à réduire leur factures énergétiques ou de transport, notamment en zone rurale.

L’autre partie des recettes fiscales générées par cette nouvelle taxe doit ensuite permettre de financer des efforts en matière de recherche pour développer les énergies renouvelables et les modes de transports non-polluants. Car une contribution financière ne suffit pas. Si nous voulons que les Français adoptent un comportement éco-responsable, encore faut-il leur en offrir les moyens !

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