UA-89942617-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/01/2009

156 029 habitants !

recensement-08.pngDe 140 339 habitants en 1999, la population de la Vème Circonscription est passée à 156 029 aujourd’hui (soit une augmentation de plus de 11%) selon les chiffres récemment révélés par l’INSEE. Elle reste ainsi la circonscription la plus peuplée de Loire-Atlantique (+26% par rapport aux autres circonscriptions du département), mais aussi l’une des plus peuplées au niveau national (27è rang sur 577 circonscriptions).

L’analyse des chiffres, commune par commune, confirme sans surprise l’étalement urbain à l’œuvre sur la circonscription, comme d’ailleurs à l’échelon départemental et régional. On dresse ainsi le constat d’un ralentissement de la croissance de population sur le pôle urbain, Nantes et les communes de la dite « première couronne » (La Chapelle-sur-Erdre et Sainte-Luce-sur-Loire affichent ainsi une croissance de population inférieure à 5% sur la période) qui marque un contraste saisissant avec le développement important des communes des 2 et 3èmes couronnes (Grandchamp-des-Fontaines, Treillières, Mauves-sur-Loire mais aussi Ligné et Couffé qui enregistrent une croissance démographique de 20% et plus).

De même, un large périmètre à forte densité se dessine autour d’Ancenis (dont la population ne croît en revanche que très légèrement : +5,66% sur la période). Ainsi les communes de Mésanger, Mouzeil, Pannecé, Teillé, Trans-sur-Erdre ont-elles aussi connu une croissance de population de plus de 20% entre 1999 et 2006.

Seul le canton de Saint-Mars-la-Jaille n’a connu qu’un développement démographique modéré. Une commune a enregistré une croissance négative (Vritz -5 ,35%). Enfin, la commune la moins peuplée reste celle de Bonnoeuvre avec 554 habitants.

24/09/2008

Redécoupage électoral

ciseaux.pngIl en était question depuis plusieurs mois déjà. Le Gouvernement vient d’engager le chantier du redécoupage de la carte électorale qui devrait conduire d’ici un an à un important remodelage des circonscriptions législatives.

Cette révision de la carte électorale est aujourd’hui nécessaire pour des raisons qui tiennent essentiellement aux mouvements de population importants intervenus depuis 1986, date du dernier –et controversé – redécoupage dont sont issues les circonscriptions actuelles. Les écarts de population entre circonscriptions sont aujourd’hui tels que l’inégalité de représentation des députés s’avère manifeste, ainsi que l’a souligné à plusieurs reprises le Conseil Constitutionnel.

Si la légitimité de procéder à un tel redécoupage n’est donc pas mise en cause, la méthode employée par le Gouvernement pour aborder cette réforme importante et délicate est, elle, pour le moins sujette à caution. Les textes adoptés récemment par le Conseil des Ministres définissant les cadres du redécoupage n’ont ainsi fait l’objet d’aucune concertation. La différence de traitement entre les députés de la majorité et ceux de l’opposition est encore une fois manifeste et les vieux souvenirs de « charcutage » lors du redécoupage Pasqua de 1986 incitent à une certaine méfiance. Nous réclamons ainsi, au niveau du Groupe Socialiste, une transparence totale de la méthode employée et la précision des critères retenus pour ce redécoupage.

Le département de la Loire-Atlantique connaîtra vraisemblablement à cette occasion un remodelage des circonscriptions actuelles, sans gain ni perte de siège. Et la Vème Circonscription qui compte aujourd’hui près de 150 000 habitants, soit 20% de plus en moyenne que les autres circonscriptions du département, sera probablement concernée par ce remodelage. Je serai ainsi extrêmement vigilant sur cette réforme fondamentale qui engagera le choix des électeurs et la libre alternance démocratique.