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04/09/2009

C’est la rentrée… scolaire

rentrée 2.pngInterpellé avant l’été sur plusieurs projets de fermeture de classe (non confirmés) et sur les suppressions de postes annoncées au sein du RASED d’Ancenis (maintenues – ce que je déplore), j’ai été particulièrement attentif ces derniers jours aux conditions de rentrée et à la situation dans les écoles de la circonscription. Je reste évidemment vigilant et souhaite rappeler ma disponibilité aux parents, enseignants et organisations syndicales, les assurer aussi de mon soutien et de ma détermination à défendre les principes de notre Ecole et à travailler au renforcement de ses moyens.

D’autant que le tableau global, sur le plan national, reste très sombre. Qu’on en juge : 13 500 suppressions de postes dès cette rentrée et 16 000 annoncées pour 2010, avec des conséquences tous azimuts : remplacements non assurés, manque d’infirmiers et de médecins scolaires, disparition progressive des réseaux d’aide, refus de scolarisation de certains élèves handicapés (faute d’accompagnants), recul de la scolarisation des enfants de moins de 3 ans… Et à cette politique budgétaire de courte vue, s’ajoutent encore les effets des réformes en cours ou à venir : suppression de la carte scolaire, réforme de la formation des enseignants, nouveaux programmes et semaine de 4 jours…

La politique menée par l’actuelle majorité sacrifie l’avenir en rognant sur l’éducation et plonge l’école dans une crise sans précédent. L’éducation devrait au contraire être placée au rang des priorités. Nous réclamons, à gauche, un moratoire immédiat sur les suppressions de postes, un plan de lutte contre les inégalités scolaires (renforcement des moyens des ZEP, soutien des familles en difficultés), une revalorisation des métiers de l’éducation, une réforme des programmes et des méthodes en concertation avec l'ensemble de la communauté pédagogique, la promotion des expériences innovantes. Le Parti Socialiste lance sur ces sujets un grand chantier.

Une autre politique est possible. Nous n'accepterons pas que l'Education Nationale soit bradée !

03/09/2008

Rentrée scolaire : L’inquiétude est toujours là

larentre.pngLa rentrée scolaire 2008 restera marquée par la mise en œuvre des nombreuses réformes voulues par le Gouvernement et notamment le Ministre de l’Education Nationale, Xavier Darcos.

Ainsi que nous le dénoncions déjà avant l’été avec d’autres parlementaires du département, c’est bien l’ensemble des acteurs de l’Education Nationale qui subit dès cette rentrée les conséquences du désengagement financier de l’Etat. L’Education Nationale doit en effet faire face à suppression de plus de 11 000 postes cette année, ce qui porte à près de 60 000 le nombre de postes supprimés en 6 ans par les gouvernements de droite successifs. Une tendance qui va se poursuivre, Xavier Darcos ayant annoncé 13 500 nouvelles suppressions de postes pour l’année prochaine. La baisse de l’encadrement s’ajoute à une réduction du nombre d’heures pour l’ensemble des élèves dans le primaire, où l’on passe de 26 à 24 heures hebdomadaires avec la suppression du samedi matin. Cette dernière mesure, très critiquée, alourdit considérablement les journées de travail pour les enfants qui connaissent déjà des difficultés.

Parallèlement, l’abandon de la carte scolaire décidé pour cette rentrée provoque, selon un rapport du ministère de l’Education Nationale passé sous silence cet été, une baisse de la mixité sociale dans les écoles (le ministère avait affirmé le contraire). Les enfants issus de milieux défavorisés seront les premiers à en faire les frais.

Les collectivités locales, enfin, ne sont pas épargnées : l’accueil des élèves en cas d’absence des enseignants (y compris grévistes) est pour les communes une obligation nouvelle que l’Etat leur impose sans leur attribuer les moyens nécessaires pour sa mise en œuvre. Les maires peinent aussi à adapter les transports et l’encadrement aux nouveaux rythmes scolaires. Face à leurs interrogations et à leurs difficultés, Xavier Darcos reste sourd : « Débrouillez-vous ! ». Un peu facile lorsqu’on décide de mesures sans concertation et qu’on en fait assumer la mise en place par les municipalités.

Toutes ces décisions ont déjà soulevé en juin dernier un mouvement de protestation particulièrement suivi dans les écoles du département de la part des parents d’élèves et des enseignants. Conscient des menaces que font peser ces réformes sur le droit à l’éducation et l’égalité des chances entre tous les enfants, il est probable que les parents et les enseignants sauront à nouveaux se faire entendre dans les prochaines semaines. Je serai alors à leurs cotés, avec mes collègues parlementaires socialistes, pour défendre, face aux mesures gouvernementales, un autre projet pour l’école.