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30/09/2008

Trelleborg Carquefou : Une table ronde pour anticiper l’avenir

20070905_WWW000000314_15724_1.pngTrelleborg, équipementier automobile implanté à Carquefou et plus gros employeur de l’agglomération nantaise (1 200 salariés), fait face depuis plusieurs mois à d’importantes difficultés liées à la crise qui touche actuellement l’industrie automobile. L’entreprise a ainsi annoncé en juin dernier la suppression de 400 emplois et la fermeture de l’une de ses unités.

Après avoir rencontré à plusieurs reprises ces derniers mois les syndicats et la direction de Trelleborg, j’ai participé hier à une table ronde organisée par le Préfet de Région,  suite à la demande que nous avions formulée avec les présidents des collectivités territoriale afin d’examiner la situation actuelle de l’entreprise et les conditions de la pérennité du site au-delà de 2010. Car si la négociation du plan social relève de la seule responsabilité des partenaires sociaux, les questions de la consolidation des activités maintenues et de la réindustrialisation du site appellent en revanche une plus large concertation et le concours des pouvoirs publics qui s’avèrent, en la matière, force d’analyse et de proposition.

La direction de Trelleborg  a rappelé à cette occasion sa volonté de maintenir le site de Carquefou. Pour autant, l’ensemble des propositions et alternatives présentées par les syndicats, a été rejeté en bloc. Et nous avons tous également relevé la précision, de taille, conditionnant le maintien des activités à Carquefou  à l’évolution du contexte international ces prochaines années… Ce qui suscite de fait quelques inquiétudes légitimes pour la suite.

Dans ce cadre, les collectivités territoriales ont décidé la mise en place d’une cellule de veille et de suivi au niveau régional visant à anticiper des situations critiques à venir au niveau de la filière en essayant de consolider les synergies entre dispositifs privés et publics. L’idée est de mettre en réseau l’ensemble des entreprises du secteur et d’impliquer notamment, à travers le pôle de compétitivité automobile haut de gamme, les constructeurs qui ne peuvent s’exonérer de leurs responsabilités vis-à-vis de leurs sous-traitants.

Concernant enfin le volet social et la question du reclassement des salariés susceptibles de perdre leur emploi, des passerelles devraient être trouvées avec le dispositif « 6 000 compétences pour l’industrie », mis en place par les collectivités à partir de l’appréciation des besoins de main d’œuvre en 2009 et 2010 des grands sonneurs d’ordre industriels de l’estuaire de la Loire et désormais opérationnel.