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17/12/2012

Il ne faut pas croire tout ce qui est écrit dans les journaux !

ouiago.jpgDécouvrant des propos qui me sont attribués dans la presse de ce jour, je n'y reconnais nullement ma position concernant le transfert de l'aéroport.

J'ai voté, en conscience, à plusieurs reprises en faveur de ce projet. J'ai été, avec d'autres députés, à l'initiative du récent appel des 36 parlementaires de l'Ouest, ainsi que de la conférence de presse des élus du grand Ouest à Paris.

Le temps du débat est derrière nous, les décisions sont prises, les recours judiciaires sont rejetés les uns après les autres. Les travaux doivent débuter au plus vite ; l'aéroport du Grand Ouest se fera.

Pour lire la "précision" publiée ce 17 décembre par Presse-Océan suite à mon communiqué, cliquer ICI

Publié dans Economie et emploi, politique et société | Lien permanent | Commentaires (7) | |  Facebook |  Imprimer | |

Commentaires

De quels débats parlez-vous ????
Avec qui avez-vous débattu ???

Effectivement il ne faut pas croire tout ce qui est écrit dans les journaux.
mais parfois ça serait bien d'écrire ce qui n'est pas dit
par exemple les provocations policières contre les opposants de ce projet stupide; Par exemple combien coûte aux contribuables le maintien des "forces de police" sur les lieux de la "ZAD"???

Écrit par : Potiron Joseph | 04/01/2013

Dans notre démocratie, les décisions sont prises par les délégués du peuple, et en ce sens vous êtes fondés à prendre les décisions. Cependant aucun délégué du peuple, fut-il député, n’est omniscient. Il est donc conduit, dans les domaines pointus, à prendre ses décisions en s’appuyant sur des experts.. qui eux-mêmes ne sont pas omniscients. Il serait donc sage que les élus du peuple laissent toujours un peu de place au doute.
Pour ce qui me concerne, je doute beaucoup de la pertinence économique du projet d’aéroport à NdL.

Écrit par : Michel Piou | 05/01/2013

Entre 30000 et 40000 manifestants le 17 octobre 2012 pour dire non au projet d'aéroport à Notre Dame des Landes. Un soutient très fort du monde agricole (370 tracteurs le 17 octobre) prêts à venir de tout le grand ouest pour refuser ce projet d'aéroport.
Une détermination des opposants sur place très forte. Les écologistes et une partie du "centre" contre ce projet .... le temps du débat devrait plutôt être devant nous.
Les partisans du projet ont une vision de l'aménagement du territoire à 25 ans et les opposants auraient une vision à court terme ? Au contraire les opposants à ce projet d'aéroport ont une vision plus lointaine de l'avenir. L'augmentation du trafic aérien basée sur un pétrole abondant et encore relativement bon marché est derrière nous. Quel sera l'état des réserves mondiales de pétrole dans 25 ans et combien vaudra le baril de brut ?
Pourquoi construire un aéroport qui va s'ajouter à la liste des aéroports déficitaires et soutenus financièrement par les collectivités locales.
L'aéroport de Notre Dame des Landes est inutile d'un point de vue économique et je ne parle pas des aspects écologiques.

Écrit par : Denais | 06/01/2013

S'il ne faut pas croire tout ce qui est écrit dans les journaux, j'ai, aussi peine à croire ce que tu écris :
"aucun regret pour le passé" et "le temps du débat est derrière nous". Tu sais bien qu'aucune solution alternative n'a réellement été étudiée et que les chiffres de l'analyse coûts/bénéfices ont été pipés.Non, le préfet n'a toujours pas autorisé les travaux à cause des réserves de la commission d'enquête loi sur l'eau. Non, tous les recours ne sont pas épuisés.
"Aucun remord sur le présent" et les décisions sont prises". Pas de remord pour l'envoi des forces de l'ordre contre des opposants pacifiques? Pourquoi une commission de dialogue a-t-elle été mise en place par le gouvernement que tu soutiens si tout est bouclé?
"Une confiance inébranlable pour l'avenir". Mais quel avenir? Comment traites-tu la résistance à ce projet inutile et couteux, symbole d'un modèle de développement dépassé?
L'aéroport actuel dont tu vantes la croissance est la preuve que c'est bien lui, l'aéroport du Grand Ouest adapté aux besoins actuels et adaptable demain si l'on reconstruit l'aéroport sur lui-même comme on le fait pour la ville.
Certes, nos positions divergent sur ce projet, mais j'attendais, de ta part, plus d'arguments et plus de considération face à un certain nombre de tes électeurs qui ne partagent pas ton point de vue mais qui essaient d'exercer leur devoir d'alerte et leur expression citoyenne.
Bonne année pour des débats que je souhaite ouverts et constructifs !

Écrit par : Thérèse Leparoux | 08/01/2013

Non, il ne faut pas croire tout ce qui est écrit dans les journaux, et cette phrase indiquait clairement que je ne retrouvais pas ma position concernant le projet d’Aéroport du Grand Ouest dans un article de Presse-Océan. Uniquement cela, ainsi que l’a bien compris la rédaction de Presse-Océan qui a très rapidement fait paraître un rectificatif.
Quant à la phrase de Jean Jaurès « Il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remord pour le présent, et une confiance inébranlable dans l’avenir », je l’ai choisie pour ma carte de vœux car je la trouve très belle, et qu’elle exprime le sens que j’ai toujours donné à mon engagement.
Je dois t’avouer que ce qui guide mon action quotidienne n’est pas axé sur le seul projet de transfert de l’aéroport. Quant aux opposants qui s’expriment dans un esprit démocratique, qui ne harcèlent pas ceux qui ne pensent pas comme eux, qui respectent les règles de la République, ont toute ma considération.
Il n’en est pas de même pour un certain nombre d’opposants qui m’envoient des messages d’insultes, qui ne grandissent pas leurs auteurs.
Je suis heureux, et je n’en doutais pas, que tu ne fasses pas partie de ceux-là.
Bien amicalement,
Michel

Écrit par : Ménard Michel | 11/01/2013

Plaidoyer pour Notre-Dame des Landes

Dans un rapport publié en 2009 au demeurant bien écrit, l'ACIPA stigmatisait les concepteurs du futur aéroport de Notre-Dame des Landes. Selon lui, deux modèles de société s'opposent. Soit le choix d'une croissance responsable, durable et maîtrisée préparant l'avenir en conciliant compétitivité, création d'emplois avec la protection de l'environnement et le développement durable.
Soit le choix de la régression, qui prend en otage la question de l'aéroport actuel pour en faire un symbole et engager la métropole nantaise sur la voie du déclin.

Il est clair que l'argumentaire des opposants à Notre-Dame des Landes est le fruit de conseils "avisés" de militants "bien informés" sur le fait aéronautique, mais dont la crédibilité laisse perplexe. Il me paraît judicieux de souligner quelques éléments objectifs et incontestables.

Le survol de l'agglomération nantaise présente un réel danger de part la proximité de l'aéroport de Nantes-Atlantique du centre-ville, des axes de descente et altitudes préconisés, de la densité du trafic qui ne cesse de croître. Statistiquement une catastrophe peut-être envisagée. Chacun peut consulter le rapport rédigé par le bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA) concernant le MD 83 qui au milieu des années 2000 a survolé tard dans la nuit par un temps exécrable, à 60 mètres de hauteur avec 140 passagers à son bord, le pont de la Tortière au cœur de la cité des Ducs de Bretagne. La catastrophe aérienne a été évitée de justesse par un équipage qui manifestement était perdu, peu qualifié et mal contrôlé.

Compte-tenu de l'accroissement du trafic, vraisemblablement 4 millions de passagers à court-terme, l'impossibilité de modifier les axes de descente, sinon à créer une autre piste transversale qui de toute façon survolera des zones urbanisées... l'avenir de Nantes Atlantique est compromis.

Il est utile d'indiquer que lors des décollages face à l'Est (en direction de Nantes et Rezé), le point critique se situe au-dessus du lycée de la Herdrie. Ce qui signifie qu'en cas de panne majeure ou erreur de pilotage, l'altitude basse et la vitesse réduite de l'aéronef, le rend particulièrement vulnérable à un crash. En outre, lors du survol (en phase de descente) de la Loire via Carquefou, les aéronefs génèrent depuis des décennies une pollution résiduelle par les hydrocarbures, phénomène rarement évoqué. Quant au bruit, si les flottes existantes sont plus discrètes que celles de jadis, les riverains des communes périphériques et de Nantes apprécieront sans nul doute son transfert.

Tous les aéroports vieillissent, infrastructures d'accueil, enrobage des pistes, dépôts de carburants... Tous sont confrontés à des travaux de modernisation coûteux aux frais de la collectivité. ND des Landes apportera une réponse par sa modernité, au respect des normes les plus récentes en matière de sécurité aérienne et pourra assurer l'accueil et la maintenance des avions les plus récents.

La construction du futur aéroport est une chance pour le Grand Ouest et l'Arc Atlantique. Une ouverture sur l'Ouest, l'Est, le Nord et le Sud, bien au-delà de nos frontières, de l'Europe... Au plan économique, une chance pour les industries et entreprises, pour leur rayonnement. Une infrastructure créatrice d'emplois pour le BTP, puis la CCI pour son fonctionnement et l'aviation civile pour la gestion opérationnelle de la plateforme (à cet égard, les aéroports de Roissy et Orly sont de véritables villes pourvoyeuses d'emplois dans tous les secteurs).

Alors quand certains s'aventurent à évoquer les terres nourricières abandonnées, occupent illégalement le site de ND des Landes, obligent à la mobilisation des forces de l'ordre (qui pourraient être employées utilement ailleurs) pour faire respecter le droit et les décisions de justice, le citoyen que je suis est consterné. Le réalisme et le bon sens s'imposent à tous ceux qui (y compris certains politiques égarés) ont choisi de mener un combat rétrograde en refusant un progrès générateur d'emplois, de richesses... et d'avenir pour les générations futures.

Pour information, c'est au début des années 1970 que le président du Conseil général de l'époque Abel Durand, avait entrepris d'acheter les premiers hectares du futur aéroport.

Robert Cibron

Écrit par : Cibron | 11/01/2013

L'avenir du transport aérien, sujet inépuisable de débats. Certains ici nous promettent la fin du pétrole dans 30 ans, le PDG de Total cette semaine parle de réserves pour 100 ans... Je ne suis pas expert, je note juste que des avions beaucoup plus économes en carburant sont inventés (voyez la recherche sur les matériaux), commandés (avec des carnets pleins pour plusieurs années) et construits (en Loire-Atlantique pour une bonne part). Je crois a ce progrès technologique et humain pour permettre un développement "soutenable" du trafic aérien.
Intuitivement, je pense que mes enfants se déplaceront plus loin que moi, et contrairement à certains, je le leur souhaite. Mais je ne leur souhaite pas d'avoir à le faire depuis les aeroports parisiens
Donc oui, un aéroport pour les 50 prochaines années, j'en vois bien l'intérêt.
- Déplacé, pour permettre à l'agglomération nantaise de se densifier.
- Situé plus près de sa clientèle entre Nantes, Rennes et la Bretagne sud, des territoires parmi les plus dynamiques de France
- Financé majoritairement par l'initiative privée, puisqu'il sera directement rentable (à la différence des lignes ferroviaires ou des infrastructures portuaires).
Un aéroport dont on ne me fera pas croire qu'il va ruiner l'agriculture de Loire-Atlantique (450 000 ha, 10 000 exploitations). Je veux bien entendre que plusieurs centaines d'ha seront perdus pour l'agriculture... Mais pour accueillir 3000 emplois. Dans un territoire sans doute charmant mais ou la majorité des actifs perdent temps et argent pour rejoindre leur emploi situé... A 25 km de là, dans l'agglomération nantaise !
Un aéroport d'intérêt général, donc.

Écrit par : Jérôme | 13/01/2013

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