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10/07/2015

Crise grecque: un accord possible et nécessaire

Grèce.jpgA l’heure où les nouvelles propositions de réforme du Premier ministre grec Alexis Tsipras sont examinées par les créanciers de la Grèce, le Président François Hollande s’est une nouvelle fois exprimé ce matin afin de témoigner tout son soutien à ce peuple qui a tant souffert, ainsi qu’à ses gouvernants, qui font montre depuis plusieurs semaines d’une réelle détermination à rester dans la Zone euro.

En première ligne depuis le déclenchement de la crise, la France n’aura pas ménagé ses efforts sur le dossier grec, faisant ainsi le choix de tenir son rang de puissance européenne de premier plan. A l’issue de la victoire du «Non» au référendum dimanche dernier, par lequel le peuple grec a rejeté massivement le plan de rééchelonnement de la dette du pays que son Gouvernement lui a soumis, François Hollande a été le premier Chef d’Etat étranger à échanger avec Alexis Tsipras sur la marche à suivre, témoignant du lien de confiance qui les unit. Dès le lendemain, une réunion à l’Élysée s’est tenue en présence de la Chancelière allemande Angela Merkel, afin de maintenir coûte que coûte l’unité du couple franco-allemand, valeur sûre du projet européen en cette période de profondes turbulences, tant économiques que politiques.


Alors que le Gouvernement grec s’était engagé à produire un nouveau document, intitulé «Actions prioritaires et engagement», rendu hier soir aux créanciers dans les délais impartis, Manuel Valls a souhaité qu’un débat se tienne dans le même temps à l’Assemblée Nationale ainsi qu’au Sénat, pour que la représentation nationale soit pleinement associée, en toute transparence, à cette crise qui nous concerne tous. En effet, si un accord venait à ne pas être trouvé dimanche, les conséquences qui en découleraient seraient désastreuses pour la crédibilité économique de l’alliance monétaire qui nous lie les uns les autres. Mais au-delà des enjeux financiers, l’Union ne peut se résoudre à sortir des crises qu’elle traverse en s’éloignant des idées fondamentales qui la fondent, et au premier rang desquelles la solidarité.

Aussi, je me réjouis que la France se soit faite, par la voix du Président de la République, la gardienne de cet impératif de solidarité européenne, et émets le vœu qu’un accord soit trouvé dans les plus brefs délais entre la Grèce, l’Euro Groupe et les différents Chefs d’État, suffisamment crédible financièrement pour les satisfaire mais dans le même temps tenable pour le peuple grec à genoux. Tout manquement à ce devoir de solidarité serait un échec collectif.

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