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10/06/2011

Les Maraîchers victimes de la crise sanitaire européenne

DSC02941 (3).pngMercredi 8 juin dernier, avec mes collègues députés de l’opposition, je suis allé exprimer mon soutien aux Maraichers de France qui organisaient une manifestation de sensibilisation devant l’Assemblée Nationale.

Devant la crise de confiance provoquée par les conséquences de la bactérie venue d’Allemagne «Escherichia coli producteurs de Shiga-toxines» (STEC), les producteurs de fruits et légumes venaient légitimement réclamer du Gouvernement une réaction publique afin de rassurer au plus vite les consommateurs français et de relancer la consommation des légumes français.

L’emballement médiatique a en effet précipitamment désigné le concombre et d’autres légumes comme étant potentiellement à l’origine de cette bactérie tueuse, et les déclarations des autorités allemandes, mettant en cause dans un premier temps la production espagnole, se sont injustement répercutées sur le comportement des consommateurs et donc sur l’activité des maraichers français.

Résultat, sur le territoire de Loire-Atlantique,  les maraichers procèdent depuis une dizaine de jours à la liquidation de 80% de leurs stocks invendus. Une catastrophe pour ces cultivateurs locaux qui respectent les normes sanitaires les plus rigoureuses et qui se voient directement concurrencés par les légumes espagnols.

Je regrette les timides prises de position du Gouvernement qui n’ont pas efficacement contribué à effacer les malentendus, ainsi que le manque d’écoute du Chef de l’État qui n’a même pas souhaité accueillir la délégation des maraîchers…

Il est urgent, non seulement de rassurer les français sur la qualité de notre production maraichère, mais surtout de mettre en place un plan de soutien européen au maraîchers afin de compenser les pertes générées par cette crise sanitaire.

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25/03/2011

Avenir de nos territoires : un simulacre de débat

Battages - JMCheverau 2.pngLes députés du groupe SRC ont présenté ce jeudi 24 mars une Proposition de loi en faveur d'un bouclier rural au service des territoires d’avenir, dans le cadre de notre journée mensuelle d'initiative parlementaire.

Face aux propositions concrètes des députés socialistes pour redéfinir la politique d’aménagement des territoires ruraux, la majorité a décidé de rejeter ce texte lors de son examen en commission, avant d'organiser un véritable simulacre de débat en séance publique.

En tant que cosignataire de ce texte, je regrette vivement l'attitude de la majorité, en décalage avec le réel malaise des territoires ruraux. En effet, et comme c'est souvent le cas lors des séances d'initiatives parlementaires de l'opposition, la majorité a eu recours à la réserve de vote, qui organise l’absentéisme des députés de la majorité et empêche tout débat véritable. 

Pourtant, l’objectif de notre proposition de loi est double : protéger des territoires aujourd’hui abandonnés par l’Etat, et agir en faveur de l’égalité réelle entre territoires, en instaurant par exemple l’obligation de réduire le temps d’accès vers des services publics essentiels (20 minutes maximum d’une école primaire, 30 minutes d’un service public de l’emploi) ou en exigeant le maintien des services publics de santé.

Nous proposons également de favoriser le développement des territoires, formidable vivier de projets, d’énergies et de promesses pour le pays. Ainsi, nous proposons plusieurs axes d’intervention : un plan national de soutien et de développement d’infrastructures routières, ferroviaires et aériennes, au service d’un maillage régulier du territoire, de nouvelles pratiques bancaires auprès des TPE et des PME, la création de conventions de commerce et d’artisanat rural avec l’Etat, ainsi que la couverture de l’ensemble du territoire par le numérique.

Défendant la vision d’un Etat déménageur ignorant les effets de l’accroissement des inégalités territoriales, la majorité a une nouvelle fois démontré son incapacité à entendre les inquiétudes et les revendications des Français.

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08/10/2010

Gastronomie et débat dans l’émission « Toques et Politique » sur LCP

     J’ai eu plaisir à participer,  mardi 28 septembre,  à l’enregistrement de Toques et Politique de la chaine LCP (canal 13 de la TNT). L’émission,  animée par le chroniqueur gastronomique Périco Légasse, s’est déroulée autour d’un repas préparé par Philippe Vétélé, chef étoilé du restaurant gastronomique Anne de Bretagne (la Plaine-sur-Mer).

A l’occasion de cet excellent déjeuner, qui a permis de valoriser la gastronomie et l’identité culturelle des Pays de la Loire, j’ai pu débattre avec le député de Maine-et-Loire Paul Jeanneteau sur des sujets essentiels qui touchent notre région : représentativité du monde syndical agricole, situation préoccupante des producteurs laitiers ou encore réforme des collectivités territoriales.

Je vous invite donc à découvrir cette émission, multi-diffusée tout au long du mois d’octobre, qui permettra à chacun, si besoin, de mieux comprendre les richesses agricoles, culturelles et gastronomiques de notre territoire mais aussi de saisir les enjeux majeurs de son développement.

 

>> Toques et politique : visionnez l'émission sur le site de LCP... 

>> Site internet du restaurant Anne de Bretagne

29/09/2010

Occupation de la Maison du Lait à Paris : les producteurs font entendre leur voix

camion-lait-2.pngDes producteurs de lait de la Confédération paysanne occupent la maison du Lait à Paris depuis le 8 septembre dernier, manifestant ainsi leur revendication d’une juste représentation des producteurs au sein des instances interprofessionnelles.  Quatre d’entre eu ont entamé, ce lundi, une grève de la faim.

Explication : aujourd'hui, seules les branches spécialisées de la Fédération Nationale des Exploitants Agricoles (FNSEA) sont représentées dans les interprofessions. C'est le cas du secteur laitier où la Fédération Nationale des Producteurs Laitiers (FNPL), section spécialisée de la FNSEA, est seule habilitée à discuter de la politique laitière et des prix payés aux producteurs. Comme les autres organisations minoritaires, la Confédération Paysanne s'insurge contre le fait que les producteurs sont obligés de verser une cotisation volontaire obligatoire (CVO) à l'interprofession sans avoir, en contrepartie, la possibilité de participer aux prises de décisions. La « Conf » dénonce « l'opacité de cet organisme » et demande qu’une commission d'enquête parlementaire étudie l'utilisation des fonds.

Exemple : une exploitation moyenne laitière (250.000 litres par an) paye une CVO de 415 euros par an, somme conséquente quand les producteurs laitiers voient leurs revenus baisser de plus de 30 % en 2009.

Le secteur agricole est gravement touché, économiquement et socialement, j’ai pu le constater sur ma circonscription et au travers de mes rencontres avec les agriculteurs de Loire-Atlantique. Je tiens à leur témoigner une nouvelle fois mon soutien et je demande au Gouvernement,  qui porte une part de  responsabilité sur cette situation, d’intervenir rapidement et d’entendre les revendications légitimes de la Confédération Paysanne.  Dialogue et concertation.

 

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