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27/03/2008

Débat sur la situation économique et sociale : le Gouvernement fait la sourde oreille

2039339601.jpgLe Groupe Socialiste organisait ce jour à l’Assemblée Nationale un débat sur la situation économique et financière du pays et sur ses conséquences sociales.

Nous voulions à cette occasion, avec mes collègues députés socialistes, interroger le Gouvernement sur ses choix économiques inscrits notamment dans le budget 2008. Ce budget, adopté par la majorité à la fin de l’année 2007, reposait sur une prévision de croissance de 2,5 % pour l’année en cours. Or le chiffre vient d’être revu à la baisse, le Premier Ministre annonçant un nouvel objectif de croissance de 1,7 à 2 % pour 2008. Par ailleurs, avec le paquet fiscal voté l’été dernier, le Gouvernement s’est privé de toute marge de manœuvre et se trouve impuissant à soutenir le pouvoir d’achat des Français face à la hausse brutale de l’inflation.

Pour faire face à cette situation, le Premier Ministre a annoncé une annulation de crédit de 7 milliards d’euros. C’est un plan de rigueur qui ne dit pas son nom et dont les effets se feront bientôt sentir au quotidien dans les domaines les plus variés : éducation, sécurité, santé, justice, etc. L’austérité attend aussi les générations futures qui auront à payer une dette publique qui s’alourdit de façon significative.

Relayant avec mes collègues députés du Groupe Socialiste, les craintes et interrogations exprimées dans le pays (Quelles sont les marges de manœuvre existantes ? Qui paiera la facture ?), nous déplorons que ni le Premier Ministre ni la Ministre des Finances ne se soient déplacés pour apporter des éléments de réponse. Eluder les difficultés n’aide en aucun cas à les résoudre, et le Gouvernement ne pourra indéfiniment faire la sourde oreille face à l’inquiétude grandissante de nos concitoyens.