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31/03/2008

Projet de loi relatif aux OGM : L’Appel à la raison et à la précaution des députés socialistes

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Après avoir été adopté par le Sénat en février dernier, le projet de loi relatif aux OGM sera débattu à l’Assemblée Nationale à partir du 1er avril prochain.

Ce projet de loi qui prévoit de légaliser les cultures OGM en plein champ constitue un véritable retour en arrière par rapport aux promesses du Grenelle de l’environnement. Il suscite à ce titre de nombreuses inquiétudes, relayées notamment par les réseaux associatifs. Le texte, qui a par ailleurs été largement modifié lors de son examen au Sénat, est alarmant à plus d’un titre : Il consacre, en organisant la coexistence des cultures, la prééminence du droit de produire des OGM sur celui de produire et de consommer sans OGM. Il entretient ensuite la confusion entre seuil de détection d’OGM et seuil d’étiquetage (0,9% selon une directive communautaire). Il minore, enfin, la responsabilité des divers acteurs de la filière OGM, en même temps qu’il crée un « délit de fauchage », etc.

Opposé aux cultures OGM en plein champ, je m’engage, avec mes collègues députés socialistes contre ce projet de loi qui pose de graves questions en matière d’agriculture, d’alimentation, de santé et de préservation de l’environnement. Nous ferons ainsi entendre, à la suite de nos collègues sénateurs, les appels à la raison et à la précaution qui s’imposent sur le sujet.

Publié dans Agriculture, Environnement | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : ogm, mais, ancenis, ménard, ps, député, socialiste | |  Facebook |  Imprimer | |

27/03/2008

Débat sur la situation économique et sociale : le Gouvernement fait la sourde oreille

2039339601.jpgLe Groupe Socialiste organisait ce jour à l’Assemblée Nationale un débat sur la situation économique et financière du pays et sur ses conséquences sociales.

Nous voulions à cette occasion, avec mes collègues députés socialistes, interroger le Gouvernement sur ses choix économiques inscrits notamment dans le budget 2008. Ce budget, adopté par la majorité à la fin de l’année 2007, reposait sur une prévision de croissance de 2,5 % pour l’année en cours. Or le chiffre vient d’être revu à la baisse, le Premier Ministre annonçant un nouvel objectif de croissance de 1,7 à 2 % pour 2008. Par ailleurs, avec le paquet fiscal voté l’été dernier, le Gouvernement s’est privé de toute marge de manœuvre et se trouve impuissant à soutenir le pouvoir d’achat des Français face à la hausse brutale de l’inflation.

Pour faire face à cette situation, le Premier Ministre a annoncé une annulation de crédit de 7 milliards d’euros. C’est un plan de rigueur qui ne dit pas son nom et dont les effets se feront bientôt sentir au quotidien dans les domaines les plus variés : éducation, sécurité, santé, justice, etc. L’austérité attend aussi les générations futures qui auront à payer une dette publique qui s’alourdit de façon significative.

Relayant avec mes collègues députés du Groupe Socialiste, les craintes et interrogations exprimées dans le pays (Quelles sont les marges de manœuvre existantes ? Qui paiera la facture ?), nous déplorons que ni le Premier Ministre ni la Ministre des Finances ne se soient déplacés pour apporter des éléments de réponse. Eluder les difficultés n’aide en aucun cas à les résoudre, et le Gouvernement ne pourra indéfiniment faire la sourde oreille face à l’inquiétude grandissante de nos concitoyens.