UA-89942617-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/04/2008

OGM : Appel à la défense de l’amendement 252

208115366.2.jpgLe projet de loi relatif aux OGM a été adopté hier soir à une très courte majorité avec seulement 21 voix d’écart (249 voix pour et 228 voix contre). Il s’agit de la plus courte majorité obtenue sur un texte de loi à l’Assemblée Nationale depuis 2002. Le vote est intervenu au terme de plusieurs jours de débats particulièrement houleux et révélant la division du Gouvernement et de sa majorité sur le sujet.

Nous avons mené, avec l’ensemble des députés de gauche et sous le regard des membres du collectif anti-OGM présents dans les tribunes, une véritable bataille rangée contre ce texte qui constituait un retour en arrière par rapport aux promesses du Grenelle de l’Environnement (voir précédent article  sur le projet de loi). Et, outre des amendements soulignant la nécessité d’une plus grande transparence vis-à-vis du public et en matière d’expertise sur les OGM, nous sommes parvenus à faire adopter, contre l’avis de la majorité UMP, un amendement capital, l’amendement 252. Celui-ci vient conditionner la culture des OGM au « respect des structures agricoles, des écosystèmes locaux et des filières de production et commerciales qualifiées sans OGM et en toute transparence ». Il s’agit d’une avancée puisque cet amendement permet d’envisager l’interdiction des OGM sur une grande partie du territoire.

Aujourd’hui, à la veille de l’examen par le Sénat de ce texte, nous craignons que le Gouvernement et l’UMP tentent de revenir sur cet acquis et fassent supprimer cet amendement lors de la deuxième lecture du texte au Sénat. Aussi, nous appelons toutes celles et tous ceux qui souhaitent voir sauvegarder la liberté de produire et de manger sans OGM à se joindre à nous, pour demander au Gouvernement de s’engager à respecter le vote du Parlement et à s’opposer à toute tentative de suppression de l’amendement 252 jusqu’à l’adoption définitive de la loi.

Je vous invite donc à signer notre appel en faveur de la défense de l’amendement 252 sur le blog créé à cet effet : http://amendement252.blogspot.com.

Publié dans Agriculture, Environnement | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : ogm, menard, amendement 252, mais, assemblée | |  Facebook |  Imprimer | |

27/03/2008

Débat sur la situation économique et sociale : le Gouvernement fait la sourde oreille

2039339601.jpgLe Groupe Socialiste organisait ce jour à l’Assemblée Nationale un débat sur la situation économique et financière du pays et sur ses conséquences sociales.

Nous voulions à cette occasion, avec mes collègues députés socialistes, interroger le Gouvernement sur ses choix économiques inscrits notamment dans le budget 2008. Ce budget, adopté par la majorité à la fin de l’année 2007, reposait sur une prévision de croissance de 2,5 % pour l’année en cours. Or le chiffre vient d’être revu à la baisse, le Premier Ministre annonçant un nouvel objectif de croissance de 1,7 à 2 % pour 2008. Par ailleurs, avec le paquet fiscal voté l’été dernier, le Gouvernement s’est privé de toute marge de manœuvre et se trouve impuissant à soutenir le pouvoir d’achat des Français face à la hausse brutale de l’inflation.

Pour faire face à cette situation, le Premier Ministre a annoncé une annulation de crédit de 7 milliards d’euros. C’est un plan de rigueur qui ne dit pas son nom et dont les effets se feront bientôt sentir au quotidien dans les domaines les plus variés : éducation, sécurité, santé, justice, etc. L’austérité attend aussi les générations futures qui auront à payer une dette publique qui s’alourdit de façon significative.

Relayant avec mes collègues députés du Groupe Socialiste, les craintes et interrogations exprimées dans le pays (Quelles sont les marges de manœuvre existantes ? Qui paiera la facture ?), nous déplorons que ni le Premier Ministre ni la Ministre des Finances ne se soient déplacés pour apporter des éléments de réponse. Eluder les difficultés n’aide en aucun cas à les résoudre, et le Gouvernement ne pourra indéfiniment faire la sourde oreille face à l’inquiétude grandissante de nos concitoyens.