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30/08/2013

Étudiants : une rentrée plus sereine

rentrée étudiante.jpgLes bancs de la faculté ou des écoles se rapprochent peu à peu pour les 2,3 millions d'étudiants français (dont 115500 dans les Pays de la Loire). Après un été souvent synonyme de petits boulots et de travaux saisonniers, zoom sur quelques mesures qui devraient alléger la reprise.

Trouver un logement décent au loyer supportable est la première difficulté rencontrée par les étudiants. Pour y remédier, le Ministère de l'enseignement supérieur vient d'annoncer la mise en place d'une caution locative pour les jeunes qui ne parviennent pas à trouver de garant. D'abord conçu pour aider 1500 à 2000 étudiants, le dispositif sera étendu dès le printemps 2014. À terme, près de 20000 étudiants, issus de familles monoparentales, isolés ou étrangers devraient en bénéficier.

À noter que le cap des 40000 logements étudiants construits en 5 ans est maintenu, soit une progression de près de 25% du parc actuellement disponible et géré par les CROUS. Dès cette rentrée, 8500 logements, nouvellement construits ou réhabilités, ont été livrés.

De plus, à l'heure où près d'un étudiant sur deux est contraint de travailler en parallèle de son cursus universitaire, le Ministère s'efforce de limiter autant que possible le coût de cette rentrée. Ainsi les droits d'inscription ne connaissent qu'une faible progression, de 2 à 8 euros en moyenne par rapport à l'an dernier. Surtout la réforme des bourses est engagée: 120 millions d'euros supplémentaires y sont consacrés.

D'abord, toutes les bourses sont augmentées au niveau de l’inflation. Ensuite deux nouveaux échelons font leur apparition: un échelon "0 bis" qui permettra à plus de 50000 étudiants qui ne percevaient aucune aide financière jusque-là de toucher une bourse annuelle de 1000 euros et un échelon 7 qui s'élèvera à 5500 euros (30000 étudiants concernés). Enfin un substantiel coup de pouce est donné aux jeunes en autonomie avérée : 1000 allocations individuelles supplémentaires sont créées. D'un montant de 4000 à 5500 euros, elles seront versées indépendamment du revenu des parents.

Après la loi sur l'enseignement supérieur et la recherche, le gouvernement, par ces décisions, donne à sa jeunesse les moyens concrets de réussir ses années universitaires.

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27/08/2013

Reconnaissance des auxiliaires de vie scolaire (AVS) : des décisions encourageantes

carlotti-pau-langevin462.jpgDans mon billet du 12 juillet dernier, je vous faisais part de la remise du rapport du groupe de travail interministériel portant sur la «professionnalisation des accompagnants pour la réussite des enfants et adolescents en situation de handicap».

Depuis son installation en octobre 2012 par Marie-Arlette Carlotti et George Pau-Langevin, respectivement ministre déléguée chargée des personnes handicapées et ministre déléguée à la réussite éducative, ce groupe a mené de nombreuses auditions qui lui ont permis d’avancer un certain nombre de propositions reflétant les attentes des différentes parties prenantes (voir notamment les annexes 2 –composition du groupe- et 5 -liste des personnes auditionnées- du rapport).

Mobilisé de longue date sur ces questions et moi-même membre de ce groupe, je me réjouis des décisions annoncées ce 22 août à Matignon par Jean-Marc Ayrault recevant 250  hauts cadres de l’Éducation Nationale.

Tout d’abord, le parcours d’AVS va être sécurisé : au bout de six ans de contrat à durée déterminée, un contrat à durée indéterminée sera proposé aux personnels exerçant cette profession. Ils bénéficieront donc d’un statut de salarié pérenne permettant d’ouvrir sur de vraies perspectives professionnelles.

Ensuite, parce qu’exercer un métier suppose une formation spécifique, celle-ci sera élaborée et mise en œuvre dans les deux ans. Elle s’inscrira dans une réforme plus générale, preuve qu’une véritable réflexion a été menée en amont et que nous avons pris le temps du dialogue et de la concertation. Concrètement, les diplômes d’Etat «Auxiliaire de vie sociale» et «Aide médico-psychologique» vont fusionner pour devenir des spécialités d’une même formation sur l’accompagnement des personnes. Les titulaires choisiront ensuite de travailler en tant qu’auxiliaires de vie à domicile, intervention dans un établissement ou accompagnement scolaire et pourront envisager des évolutions de carrière dans d’autres secteurs de l’accompagnement.

D’ici là, et parce que les enfants en situation de handicap ne peuvent attendre, une «Validation des Acquis de l’Expérience» sera proposée aux personnels remplissant les conditions pour signer un CDI.

Ces mesures fortes qui viennent en compléter d’autres –création de 8000 postes d’AVS pour cette rentrée, volet handicap dans la formation dispensée aux futurs enseignants dans les ESPE, déploiement d’outils numériques pour faciliter la scolarisation des élèves à besoins particuliers…- sont le signe du volontarisme gouvernemental pour que l’école redevienne le lieu de l’intégration et de l’inclusion.


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