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07/05/2009

Accès à l’Erdre : « Tout est inscrit dans la loi ! »

DSC04435.pngSur site en fin d’après-midi comme lors de la réunion publique qui a réuni en soirée près de 200 personnes à La Chapelle sur Erdre, Germinal PEIRO, invité par le collectif Erdre pour tous, a tenu un discours clair et sans ambiguïté : les entraves au cheminement le long de l’Erdre qui subsistent sur certaines propriétés sont illégales. Et tout, depuis la prise en compte des obstacles (zones humides, falaises, ports, etc.) jusqu’à la responsabilité des propriétaires en cas d’accident est aujourd’hui inscrit dans la loi (Code général de la propriété des personnes publiques – article L2131 – 2 et 3).

Le cas de l’Erdre, où les rives (investies par les fameuses « folies » nantaises) sont de longue date fermées au public, est bien connu localement. De nombreuses associations, soutenues par les collectivités locales, sont mobilisées depuis des années afin de permettre l’accès aux rives et la continuité du cheminement. J’ai déjà eu l’occasion de relater sur ce blog les actions entreprises en ce sens, que je soutiens, évidemment. Le collectif et les élus locaux mobilisés sur le sujet souhaitaient soumettre la situation à l’appréciation de Germinal PEIRO, Député PS de la Dordogne et auteur de l’amendement qui a étendu aux piétons la servitude de 3,25 m le long des cours d’eau domaniaux. C’était lors de l’examen de la loi sur l’eau… en décembre 2006. Pourtant aujourd’hui encore, dans l’application, un certain nombre de difficultés subsiste, certains propriétaires faisant de la résistance.

Dans la salle : fervents défenseurs de l’accès à l’Erdre, randonneurs, mais aussi propriétaires. Et à travers les discours des uns et des autres (dans un climat d’ailleurs très serein), une certitude : le message de Germinal PEIRO a bien (déjà) été entendu. La loi s’appliquera (y compris, si nécessaire sous la contrainte, là aussi le message est passé), tout n’est qu’une question de temps. Dès lors le débat s’est orienté vers d’autres champs et questionnements : comment concilier protection des espaces sensibles, accès du public et continuité du cheminement, notamment ? Jusqu’à la conclusion : l'argent ne peut donc pas tout acheter...  Belle démonstration…

06/05/2009

« Que font nos députés ? »

MenardM071127_27.pngVous êtes sans doute tombés ces dernières semaines sur l’un ou l’autre de ces articles au titre tapageur présentant un classement des députés établi par le site internet lesinfos.com. Le classement, basé sur le nombre d’interventions à l’Assemblée, a été largement commenté, y compris d’ailleurs dans nos quotidiens régionaux. Certains collègues (les mieux « classés ») y ont vu une reconnaissance de leur travail et de leur implication quand la grande majorité d’entre eux cependant contestaient le bien fondé et le sens de l’exercice. Je les rejoins tout à fait dans cette dernière analyse, même si, et sans doute parce que figurant « en milieu de tableau », je n’ai pas été appelé à m’exprimer sur la question…

Si les chiffres fournis apportent une indication sur le travail des parlementaires, celle-ci reste en effet très partielle, la réalité de notre activité ne se limitant pas à nos seules interventions dans l’hémicycle. Comme j’ai déjà eu l’occasion de l’expliquer à plusieurs reprises, l’examen d’un texte en séance plénière ne constitue qu’une infime partie de l’activité législative. Un travail liminaire et de longue haleine est réalisé auparavant par un petit nombre de députés « spécialistes » du sujet abordé et chargés d’analyser dans le détail les propositions formulées. Chaque projet de loi n’est ainsi soumis au vote qu’après avoir été étudié en commission, et encore auparavant au sein de groupes de travail chargés d’auditionner, de discuter, et d’amender les textes. Cette activité « invisible », hors de l’hémicycle et du champ des caméras, ne peut être prise en compte dans ce type de classement, ni d’ailleurs l’activité en circonscription qui représente là aussi une part importante de notre implication au quotidien.

Quant à ceux qui se posent la question (ou qui vous la poseraient à vous) de savoir ce que fait leur député, je les (vous) invite à me transmettre leurs coordonnées. J’ai mis en place un certain nombre de publications par lesquelles je m’efforce de rendre compte le plus régulièrement possible de l’actualité et de mon activité en circonscription comme à l’Assemblée. Ces publications sont éditées à près de 5 000 exemplaires et sont adressées à toute personne en faisant la demande. Elles sont également disponibles sur ce blog. A bon entendeur…

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