UA-89942617-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/06/2009

Elections européennes

DepouillementUrne.pngLe scrutin de dimanche constitue un sérieux avertissement pour notre camp. A l’échelle de l’Union Européenne, les partis socialistes et sociaux-démocrates, réunis au sein du PSE, sont en net recul. Et évidemment, le score du PS au niveau national, dans la grande région ouest et sur le département est décevant. Il est clair que nous n’avons pas su mobiliser notre électorat à l’occasion de ce scrutin. Pire, une partie de cet électorat s’est détournée de nous.

L'Europe est de plus en plus distante des européens, bien qu'elle soit de plus en plus présente dans notre vie quotidienne. Le taux d’abstention, très préoccupant, est là pour le démontrer. L'Europe a besoin d'un vrai projet pour susciter à nouveau l'enthousiasme et l'adhésion. La crise du système que nous subissons appelle à des solutions nouvelles, à la construction d'un autre modèle social, économique, environnemental. L'Europe doit porter ce projet. Et le Parti Socialiste n'a pas su répondre à cette attente en proposant un programme clair et lisible.

Je vois aussi dans le score réalisé par les listes Europe Ecologie un message clair sur le fond avec l’urgence de la prise en compte de la question environnementale et sur la forme avec la nécessité d’un rassemblement de toutes les forces de gauche. Il est paradoxal d’observer en effet que le total des voix de gauche n’a jamais été aussi élevé et que pourtant c’est le sentiment de dispersion qui prévaut. Car la liste « majorité présidentielle », bien qu’arrivée en tête le soir du scrutin, ne recueille que 28% des suffrages exprimés. Le signe d’un échec de cette politique que nous dénonçons, semaine après semaine, à l’Assemblée. La division de la gauche profite à la droite. Sachons nous en souvenir…

La leçon est sévère pour le Parti Socialiste. Des questions nous sont ouvertement posées. Nous devons les accepter et y répondre, tant au niveau local que national. Je prendrai ma part dans ce travail nécessaire de rénovation, avec pour objectif l’élaboration, dans l’unité, d’une alternative politique à la droite et à Nicolas Sarkozy.

Je veux saluer l’action au Parlement Européen et en faveur de l’Europe sociale de Yannick VAUGRENARD, en quatrième position sur la liste socialiste de la grande région ouest et qui n’a pas été réélu dimanche. Féliciter aussi les deux élus de la liste PS, Bernadette VERGNAUD et Stéphane LE FOLL, et les assurer de mon soutien dans leurs prochains combats qui s’annoncent évidemment ardus

Les résultats sur la circonscription, enfin, suivent globalement la même tendance qu’à l’échelle de la région et du département : L’UMP est en tête avec 26% des voix, suivie de la liste Europe Ecologie (20,7%), du PS (17,7%). Le Modem arrive ensuite avec 9,8% des voix puis la liste conduite par Philippe DE VILLIERS (7,9%). Et le rapport droite/gauche est favorable à la gauche.

05/06/2009

Changeons l’Europe, maintenant !

2.pngNous voterons dimanche pour élire nos députés au Parlement européen. Cette élection est cruciale car c’est l’occasion de donner une nouvelle direction à l’Europe au moment où le monde traverse une grave crise économique et sociale.

La droite a fait de l’Europe un grand marché mettant en concurrence les biens mais aussi les services publics, les territoires ainsi que les hommes et les femmes. Il est temps d’imposer cette autre Europe, progressiste, sociale et écologique que nous appelons de nos vœux.

Le vote de chacun est décisif. Pour avancer dans le projet européen, seul le Parti socialiste et plus largement le Parti socialiste européen offre une alternative crédible et réaliste. Voter socialiste, c’est construire une Europe qui serve de modèle social et solidaire. C’est voter pour une Europe réformiste, de la relance économique durable, de la progression de la justice. C'est voter pour une nouvelle Europe sociale, de la lutte contre le changement climatique, de l’égalité des sexes.

Alors, dimanche, votons !

03/06/2009

Le RSA n’est pas la solution miracle contre la pauvreté

images.pngLe RSA (revenu de solidarité active) est entré en vigueur ce lundi 1er juin, ce que personne n’aura manqué, tant il a été annoncé à grands renforts médiatiques ces dernières semaines. Mais d’abord de quoi s’agit-il ? D’encourager le retour à l’emploi des bénéficiaires du RMI en évitant que ceux-ci voient leur revenu réel diminuer avec la reprise d’un emploi. Concrètement, les bénéficiaires du RMI basculeront vers le RSA sans changement ; et tous ceux qui travaillent ou travailleront sans atteindre un revenu suffisant (par rapport à un seuil défini en fonction des charges familiales) percevront un complément. Le RSA, c’est donc deux choses différentes : une allocation de base, équivalente au RMI, versée à ceux qui n’ont ni emploi ni allocation chômage ; et un complément de revenu pour les travailleurs pauvres : on parle alors de « RSA chapeau ».

Le RSA, nous en avons toujours approuvé le principe. Les départements socialistes ont d’ailleurs été à la pointe de son expérimentation. C’est un dispositif utile en ce qu’il relève le revenu de ceux qui travaillent. En revanche, les conditions de sa généralisation nous interrogent : financement prévu sans aucune mesure avec les exigences du terrain, avec un risque de nouvelle défausse de l’Etat sur les collectivités locales aux dépens des politiques d’accompagnement (absentes du dispositif) ; surcharge de travail non anticipée et bug prévisible tant du côté du Pôle-Emploi (qui connaît déjà d’importantes difficultés) que des CAF ; absence d’encadrement des dérives possibles du dispositif (risque de trappe à pauvreté)… Et surtout, nous ne pouvons pas laisser dire le Gouvernement que le RSA permettra de « répondre à la crise de la pauvreté ». Le RSA n’est pas la solution miracle, d’autant plus aujourd’hui que la dégradation du contexte économique compromet sérieusement le retour à l’emploi des plus précaires.

La situation actuelle, qui voit exploser la pauvreté dans notre pays, appelle une politique globale et la mise en chantier d’une nouvelle grande loi contre l’exclusion intégrant outre les questions d’insertion professionnelle, celles de santé et de logement. Et qui n’oublierait pas non plus les jeunes, durement touchés par la crise et cependant exclus du RSA…