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17/12/2015

Ma lettre n° 21

lettre21.PNGLe 21è numéro de ma "Lettre du député" est publié.

Au sommaire :

"L'heure est à l'union et au rassemblement" (édito), trois exemples de mesures de justice sociale, l'amendement que j'ai déposé pour la reconnaissance du patrimoine culturel immatériel, la simplification en marche, mes démarches en faveur de la reconnaissance de l’État de Palestine, une brève sur la mise en place du droit opposable à la retraite et, pour conclure, l'expression de ma suppléante, Elsa Régent-Pennuen sur la Réforme du Code du Travail.

Pour la consulter, cliquez sur l'image ou bien ICI.

Pour en être destinataire, n'hésitez pas à vous rapprocher de mon équipe de collaborateurs, par téléphone (02 40 68 70 04) ou par mail (contact@michelmenard.fr).

Bonne lecture.

04/07/2015

Les États européens doivent reconnaître l’État de Palestine

PalestineMM2013.jpgJe suis allé en Palestine en 2013. Depuis, la situation s’aggrave avec, l’été dernier, les massacres de Gaza et, suite aux élections israéliennes, l’installation d’un gouvernement d’extrême-droite qui durcit sa politique coloniale.

Après l’échec prévisible des négociations, M. Netanyahu déclare en campagne électorale qu’il n’y aura pas d’État palestinien. Elu, il en reparle pourtant, mais comme d’un territoire réduit et mité par les nombreuses colonies à l’intérieur de la Ligne verte.

Cette contradiction traduit l’impasse d’une ligne politique qui refuse autant un État Palestinien qu’un État unique. Quelle alternative alors? Statu quo, blocus de Gaza, essor des colonies, incursions nocturnes de l’armée dans les villes et camps de réfugiés palestiniens, répression violente de la résistance pacifique, emprisonnements massifs de Palestiniens y compris d’enfants? Inacceptable pour qui est attaché au droit!

Malgré des avancées diplomatiques, les Palestiniens sont livrés à eux-mêmes, les phares de l’actualité étant braqués, à juste titre, sur l’avancée de Daech, la désintégration d’États du Moyen-Orient et l’afflux de réfugiés en Europe. Si tous ces périls menacent l’avenir du monde, il ne faut pas oublier que la question israélo-palestinienne, partie intégrante de la situation au Moyen-Orient, appelle une solution urgente qui, contrairement à ce que déclarait M. Sarkozy en Israël, ne peut résulter d’une négociation bilatérale entre Israéliens et Palestiniens, entre l’occupé et l’occupant.

Grâce au travail des associations de solidarité pour informer et mobiliser la société civile, nos sociétés européennes sont majoritairement convaincues que l’occupation et la colonisation israéliennes doivent cesser et que la paix passe par l’application du droit.

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20/11/2014

Reconnaissance de l'État palestinien: un pas vers la paix

1053437_.jpgJ'ai signé la proposition de résolution du Groupe Socialiste, Républicain et Citoyen, portant reconnaissance de l’État de Palestine, qui sera débattue à l'Assemblée Nationale le vendredi 28 novembre prochain. Je me réjouis qu'une large majorité de mes collègues socialistes se retrouve sur cette rédaction équilibrée du texte.

 

Pour consulter la proposition de résolution, suivre ce lien

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05/11/2014

Tribune*: La France doit reconnaître l’État de Palestine

690748--.jpgIl y a quelques jours, la Suède a reconnu officiellement la Palestine comme État. Sans délai, le gouvernement français doit œuvrer en faveur d’un État palestinien indépendant, démocratique, contigu et souverain.

La France a une voix qui résonne sur la scène internationale. S’engager dans la reconnaissance de l’État Palestinien, ce serait poursuivre et accroître le mouvement international qui compte déjà 135 pays. En Europe, le 13 octobre, le Parlement britannique a voté une motion en faveur de cette reconnaissance. Plus important encore, il y a quelques jours, le gouvernement de la Suède a reconnu officiellement la Palestine comme État. Demain, d’autres pays de l’Union européenne emprunteront ce chemin. La France, patrie des droits de l’homme, se doit d’être un acteur majeur d’une résolution politique de ce conflit. Aujourd’hui, sa voix doit être encore plus forte.

L’été dernier, nous avons assisté impuissants à une nouvelle escalade de violences dans la région du Proche-Orient dont l’horreur et les conséquences sur les populations civiles étaient intolérables. Aujourd’hui encore, la tension est forte à Jérusalem-Est. Vingt et un an après les accords d’Oslo, le processus de paix est au point mort. Aucune avancée significative n’a été réalisée, parce que le rapport de force entre les deux parties est trop inégal. Le jour approche où le processus de colonisation rendra irréversible tout processus de paix. Nous sommes donc aujourd’hui convaincus qu’une paix juste et durable dans la région ne sera possible que par une solution négociée entre deux États indépendants. La France doit tenir des positions justes, et constater que les critères de droit international pour une reconnaissance de l’État de Palestine sont remplis.

Sans délai, le gouvernement français doit œuvrer en faveur d’un État de Palestine indépendant, démocratique, contigu et souverain, vivant dans la paix et la sécurité aux côtés d’Israël, sur la base des frontières de 1967 : deux États reconnus par l’ONU, avec Jérusalem comme capitale des deux États.

Par cette déclaration symbolique, la France choisirait le seul camp qui vaille, celui de la paix, de la justice et du droit international. Cette reconnaissance permettra à la Palestine d’avoir plus de poids dans ses discussions avec l’État d’Israël. Cela donnera également la possibilité aux Palestiniens d’accéder à un certain nombre d’instances internationales et pourra permettre la reconnaissance pleine et entière de la Palestine à l’ONU.

L’existence d’un État palestinien, fondé sur le respect du droit international et le refus de la violence, constitue la seule garantie durable pour la sécurité du territoire israélien et de sa population.

Aujourd’hui, nous, parlementaires, soutenons toutes les initiatives à l’Assemblée nationale, au Sénat et du gouvernement, en faveur du vote d’une résolution reconnaissant la Palestine comme un État. Nous appelons le gouvernement de la France à reconnaître la Palestine.

 

Signataires :
Sylviane ALAUX, députée des Pyrénées-Atlantiques
Pouria AMIRSHAHI, député des Français de l’étranger
Christian ASSAF, député de l’Hérault
Alexis BACHELAY, député des Hauts-de-Seine
Nicolas BAYS, député du Pas-de-Calais
Kheira BOUZIANE-LAROUSSI, députée de Côte-d’Or
Jean-Patrick GILLE, député d’Indre-et-Loire
Razzy HAMMADI, député de Seine-Saint-Denis
Benoit HAMON, député des Yvelines, ancien ministre
Bariza KHIARI, sénatrice de Paris
Chaynesse KHIROUNI, députée de Meurthe-et-Moselle
François LAMY, député de l’Essonne, ancien ministre
Arnaud LEROY, député des Français de l’étranger
Michel MENARD, député de Loire-Atlantique
Christophe PREMAT, député des Français de l’étranger
Gilbert ROGER, sénateur de Seine-Saint-Denis
Jean-Michel VILLAUME, député de Haute-Saône

 

*Publiée ce jour. Pour consulter la tribune sur Libe.fr, suivre ce lien

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