UA-89942617-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01/04/2009

Emplois de vie scolaire : 40 000 emplois supprimés en juin 2009

QA 1er avril.pngNous sommes nombreux a avoir été interpellés, en circonscription, sur le sort des EVS (ou employés de vie scolaire) à l’issue de leur contrat au sein de l’Education Nationale, à partir de juin prochain. Le Groupe Socialiste de l’Assemblée Nationale auditionnait hier la Présidente de l’Union Nationale des Collectifs d’EVS. Quoiqu’ayant déjà eu l’occasion de m’entretenir avec elle sur le sujet – elle est en effet en poste dans une des écoles de la circonscription – j’ai assisté à cette audition que j’avais sollicitée auprès du Groupe.

Les EVS, recrutés sur la base de contrats précaires, sont aujourd’hui plus de 40 000 (700 en Loire-Atlantique). Ils participent, au sein des écoles, collèges et lycées, à l’accueil des élèves, et en particulier des élèves en situation de handicap. Ils aident également au développement d’activités sportives et culturelles et assistent les directeurs dans leurs tâches administratives. Bien que leur rôle soit devenu essentiel au bon fonctionnement des établissements, ils seront remerciés en juin prochain, date à laquelle leurs contrats doivent prendre fin. Ces salariés n'ont été ni accompagnés ni suivis durant leur mission. Très peu d’entre eux ont pu bénéficier d’une formation, contrairement à ce qui était spécifié dans leurs contrats. Formés sur le tas, ils ont néanmoins acquis une véritable expérience, reconnue par la communauté éducative mais non valorisable puisque ne débouchant sur aucune reconnaissance officielle (validation d’acquis). Leur situation actuelle est enfin d’autant plus inacceptable que le Gouvernement laisse entendre que de nouveaux personnels seront recrutés (combien ?), à qui on demandera là encore d’apprendre le métier sans tutorat ni formation et sous contrats toujours plus précaires

J’ai interpellé cet après-midi, lors de la séance des questions d’actualité, le Ministre de l’Education Nationale sur l’avenir des EVS, réclamant la création d’un statut adossé à une véritable formation, afin que leurs compétences soient reconnues et qu’ils puissent être maintenus dans leur emploi. Bien loin de se soucier du sort de ces personnels, Xavier Darcos s’est contenté de rappeler l’engagement du Président de la République en faveur des élèves en situation de handicap.

Evidemment, je partage cet objectif. Mais la déclaration s’accommode bien mal de l’absence de moyens mis en œuvre et je ne pense pas être contredit sur le sujet : suppression de postes d’enseignants, augmentation du nombre d’agents sous statuts précaires et sans réelle formation, remise en cause des RASED, etc. Et surtout, certes c’est devenu la règle dans l’exercice, le Ministre n’a pas répondu à la question posée… Les membres de la communauté éducative, parents, enseignants et autres acteurs de l’éducation, méritent d’autres réponses. Et les employés de vie scolaire plus de considération.

Vous trouverez ci-dessous la vidéo de mon intervention lors de la séance des questions d'actualité du 1er avril, suivie de la réponse du Minitre :

 

27/05/2008

La palme de la mauvaise foi pour Xavier Darcos

RTEmagicC_palme_d_or_ok_jpg.jpgAu moment où l’école est portée à l’écran par le film "Entre les murs", avec à la clef la récompense d’une palme d’or au Festival de Cannes, le malaise au sein de l’Education Nationale demeure profond. Après les mouvements qui ont secoué les lycées voilà quelques semaines, ce sont aujourd’hui les écoles primaires qui se mobilisent sous l’impulsion des enseignants et des parents  d’élèves.

Très attentif à la situation, je suis intervenu aujourd’hui dans l’hémicycle à l’occasion de la séance des questions au Gouvernement. J’ai interrogé Xavier DARCOS, Ministre de l’Education nationale, sur la réforme des programmes ainsi que sur les nombreuses suppressions de postes annoncées. La réponse du ministre est sans surprise : il élude l’idée d’une concertation avec les acteurs et refuse de revenir sur les choix arrêtés par le Gouvernement (budget et programmes). C’est une marque de mépris supplémentaire à l’égard des parents et des enseignants, inquiets pour les élèves. Dans ces conditions, on ne peut que s’interroger sur les conditions dans lesquelles se déroulera la prochaine rentrée scolaire.
Vous trouverez ci-dessous la vidéo de mon intervention lors de la séance des questions au Gouvernement du 27 mai 2008, suivie de la réponse du Ministre de l'Education Nationale :