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16/05/2014

Le sport en France, enjeu et atout pour le gouvernement

nvb.JPGLors du remaniement ministériel, Najat Vallaud-Belkacem s’est vu confier un portefeuille élargi. Outre les droits des femmes, la Ministre a également la charge des politiques  de la ville, de la jeunesse et des sports. Dès sa nomination, la ministre a tenu à rappeler la forte complémentarité de ces quatre domaines qui «ne font pas que s'additionner. (…) C'est le ministère de l'égalité entre les sexes, entre les générations, entre les quartiers. La pratique sportive, la vie associative, l'éducation populaire sont des outils au service de cette égalité».

Cette vision claire et audacieuse s’est notamment traduite dans le discours qu’elle a tenu à la mi-avril devant le Conseil d’administration du Centre National Olympique et Sportif Français. L’occasion de dessiner les grandes priorités de son Ministère en matière de sport.

Avant tout, le sport «incarne pleinement les valeurs de la République.

Liberté, parce que le sport est vecteur d’émancipation du corps et de l’esprit,

Égalité, parce que les pratiquants, les licenciés, les compétiteurs sont soumis aux mêmes règles et que leur travail et l’engagement –et pas leur condition de naissance– détermine normalement le résultat;

Fraternité, par ce sentiment d’appartenance à un même groupe humain, à une identité et par la solidarité qui unit les sportifs dans l’apprentissage, l’entrainement, la compétition, et la vie du club ou d’une fédération, (…)

Laïcité. De la même façon que l’olympisme pose en principe la neutralité politique, je suis très attachée à ce que le sport reste un espace de neutralité où ne transpirent que l’effort et la joie de partager un dessein collectif».

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12/05/2014

Redécoupage des régions: une double exigence pour les Pays de la Loire

régions1.jpgA l’occasion de son discours de politique générale prononcé le 8 avril dernier devant la représentation nationale, le Premier ministre Manuel Valls a exprimé le souhait de réduire de moitié, à l’horizon 2017, le nombre de Régions qui composent notre territoire national.

Ouvrant de nouvelles perspectives, ce projet n’a pas manqué de susciter de vives réactions, témoignant de l’importance que revêtent encore aujourd’hui les contours de notre carte administrative.

Cependant, il est clair que cette réforme n’aura de sens que si elle relève d’une démarche constructive, ne laissant pour cela aucun territoire en marge des négociations, quelles que soient les motivations avancées, fussent-elles historiques.

Cela implique pour la Région des Pays de la Loire de réussir la conciliation d’une double exigence: celle de son unité d’une part, notamment au regard de son attractivité économique, et celle de l’opportunité accordée à l’un de ses départements, la Loire-Atlantique, de se tourner à nouveau vers la Bretagne, d’autre part.

En juin 2001, en tant que Conseiller général, j’ai en effet eu l’occasion de voter en faveur du vœu exprimé par le département, à l’initiative de Patrick Mareschal, appelant à la «reconnaissance institutionnelle de l'identité bretonne en Loire-Atlantique».

Évoquant la question de la Bretagne à cinq départements, cette motion prônait cependant l’association des «départements voisins qui le souhaiteraient dans une grande Région». C’est bien cette idée de redécoupage qui doit nous animer aujourd’hui, et non pas celle d’un démantèlement pur et simple des Pays de la Loire au nom du rétablissement de frontières historiques.

La réforme doit être engagée de façon positive, afin de créer une dynamique de territoire capable de faire aboutir un projet commun, qui n’exclurait pas a priori tel ou tel département.

D’ores et déjà à l’étude dans bon nombre de territoires, la fusion interrégionale doit prévaloir sur une logique de l’éclatement. À l’image de la Franche-Comté et de la Bourgogne, qui voient ce redécoupage comme une véritable opportunité, aussi bien en termes d’économies fonctionnelles que de moyens mobilisables demain en faveur de la croissance et de l’emploi, les régions Pays de la Loire et Bretagne ont tout intérêt à emprunter cette voie, qui serait celle de la cohérence et de l’efficacité territoriales.

Faisons le pari d’une Région Loire-Bretagne !

07/05/2014

Choisir notre Europe !

MSCHULZ.JPGIl y a deux semaines, le Parlement européen s’est réuni pour sa dernière session plénière avant les élections européennes de mai.

Parmi les sujets abordés, retenons les mesures prises pour la concrétisation de l’union bancaire en matière économique, les règles relatives aux travailleurs détachés en matière sociale, la réduction des déchets plastiques ainsi que la sécurité et l'étiquetage des produits de consommation en matière environnementale, sans oublier la diplomatie européenne avec les discussions autour de la situation en Ukraine.

Après la reconnaissance de la Banque Centrale Européenne comme superviseur unique des plus grandes banques européennes, le Parlement européen est passé à la deuxième étape de l’union bancaire, en mettant en place le mécanisme de résolution des crises bancaires. Il vise avant tout à mieux protéger les dépôts des épargnants et à ne pas faire peser sur eux la responsabilité de venir en aide aux établissements financiers en difficulté. Ainsi, à partir de 2016, cette obligation reviendra aux créanciers et aux actionnaires de la banque et en cas de crise de celle-ci, les citoyens européens recouvreront, au bout de sept jours, jusqu’à 100000 € de leur épargne.

Le Parlement européen a par ailleurs adopté un texte visant à rendre effective la directive applicable aux travailleurs détachés. Ainsi que je l’ai déjà rappelé, la France n’a pas ménagé ces efforts ces derniers mois pour obtenir la révision de ce texte. Préalable indispensable à une réelle harmonisation de la législation, une définition commune des travailleurs détachés sera élaborée, et les coopérations entre les pays pour éviter les fraudes seront renforcées, tout comme les contrôles dans chacun d’entre eux.

Les députés européens ont également tenu à rappeler que la préoccupation environnementale doit dépasser les frontières nationales. Tout d’abord, en adoptant un projet de directive visant à réduire la consommation de sacs plastiques, de 50% d’ici à 2017 et de 80% d’ici 2019. Ensuite, en votant deux propositions législatives, l’une pour renforcer les critères de sécurité des produits circulant dans l'UE, en rendant obligatoire l’étiquetage du pays d’origine du produit, l’autre pour durcir les sanctions contre les entreprises qui vendent des produits en infraction ou potentiellement dangereux, avec notamment la création d’une liste noire d’industries peu scrupuleuses.

Enfin, le Parlement européen s’est montré attentif à la crise ukrainienne, en exprimant via une résolution non contraignante «ses plus vives préoccupations face à la détérioration rapide de la situation et aux bains de sang dans l'Est et le Sud de l'Ukraine», en exhortant «la Russie à retirer sans délai son soutien aux séparatistes violents (...), à cesser immédiatement toute incitation au désordre et à la déstabilisation, à retirer ses troupes de la frontière orientale de l'Ukraine et à œuvrer à la résolution pacifique de la crise par les voies politiques et diplomatiques.»

Economie, société, environnement, diplomatie… Les décisions du Parlement européen ont un impact direct et décisif sur notre vie quotidienne: elles nous concernent tous. Aussi, mobilisons-nous largement le 25 mai prochain pour élire les 751 députés qui auront la mission de représenter, pour les 5 ans à venir, les 503 millions de citoyens européens que nous sommes.

Je souhaite vivement que ces prochaines élections au Parlement européen permettent à Martin SCHULZ d’accéder à la présidence de la Commission européenne. Il est temps en effet de marquer un coup d’arrêt à la politique libérale qui y règne aujourd’hui, nous faisant trop souvent oublier la véritable portée de ce projet d’Union, qui doit permettre à ses différentes composantes de retrouver le chemin de la croissance, dans la justice et la solidarité.

Avant cette échéance, je vous invite à consulter les propositions du candidat que je soutiens, Martin SCHULZ, tête de liste du Groupe de l'Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates au Parlement européen. Martin SCHULZ tiendra par ailleurs un meeting à Rezé (Halle de la Trocardière) ce lundi 12 mai, à partir de 19h. À ses côtés, Jean-Marc AYRAULT, Jean-Christophe CAMBADELIS, Johanna ROLLAND et, bien sûr, Isabelle THOMAS, tête de liste pour la région Grand-Ouest. Retrouvons-nous nombreux pour cette soirée exceptionnelle !

 

Suivre l’action des eurodéputés socialistes : http://www.deputes-socialistes.eu/