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03/09/2008

Rentrée scolaire : L’inquiétude est toujours là

larentre.pngLa rentrée scolaire 2008 restera marquée par la mise en œuvre des nombreuses réformes voulues par le Gouvernement et notamment le Ministre de l’Education Nationale, Xavier Darcos.

Ainsi que nous le dénoncions déjà avant l’été avec d’autres parlementaires du département, c’est bien l’ensemble des acteurs de l’Education Nationale qui subit dès cette rentrée les conséquences du désengagement financier de l’Etat. L’Education Nationale doit en effet faire face à suppression de plus de 11 000 postes cette année, ce qui porte à près de 60 000 le nombre de postes supprimés en 6 ans par les gouvernements de droite successifs. Une tendance qui va se poursuivre, Xavier Darcos ayant annoncé 13 500 nouvelles suppressions de postes pour l’année prochaine. La baisse de l’encadrement s’ajoute à une réduction du nombre d’heures pour l’ensemble des élèves dans le primaire, où l’on passe de 26 à 24 heures hebdomadaires avec la suppression du samedi matin. Cette dernière mesure, très critiquée, alourdit considérablement les journées de travail pour les enfants qui connaissent déjà des difficultés.

Parallèlement, l’abandon de la carte scolaire décidé pour cette rentrée provoque, selon un rapport du ministère de l’Education Nationale passé sous silence cet été, une baisse de la mixité sociale dans les écoles (le ministère avait affirmé le contraire). Les enfants issus de milieux défavorisés seront les premiers à en faire les frais.

Les collectivités locales, enfin, ne sont pas épargnées : l’accueil des élèves en cas d’absence des enseignants (y compris grévistes) est pour les communes une obligation nouvelle que l’Etat leur impose sans leur attribuer les moyens nécessaires pour sa mise en œuvre. Les maires peinent aussi à adapter les transports et l’encadrement aux nouveaux rythmes scolaires. Face à leurs interrogations et à leurs difficultés, Xavier Darcos reste sourd : « Débrouillez-vous ! ». Un peu facile lorsqu’on décide de mesures sans concertation et qu’on en fait assumer la mise en place par les municipalités.

Toutes ces décisions ont déjà soulevé en juin dernier un mouvement de protestation particulièrement suivi dans les écoles du département de la part des parents d’élèves et des enseignants. Conscient des menaces que font peser ces réformes sur le droit à l’éducation et l’égalité des chances entre tous les enfants, il est probable que les parents et les enseignants sauront à nouveaux se faire entendre dans les prochaines semaines. Je serai alors à leurs cotés, avec mes collègues parlementaires socialistes, pour défendre, face aux mesures gouvernementales, un autre projet pour l’école.

30/06/2008

Loire-Atlantique : Les parlementaires de gauche unis contre les réformes de l’Education Nationale

DSC02498.pngDe même qu’elles ont suscité une réaction de forte opposition chez les  enseignants et les parents d’élèves, les mesures annoncées par Xavier Darcos, Ministre de l’Education Nationale, ont engendré depuis des semaines de nombreuses condamnations (hélas peu médiatisées) de la part des députés de gauche à l’Assemblée Nationale.

Solidaire des mobilisations qui se développent localement autour de ce sujet, j’ai organisé vendredi 27 juin, avec mes collègues parlementaires de gauche de Loire-Atlantique, une conférence de presse pour exprimer notre point de vue sur ces réformes.

Nous avons rappelé que nous demandons la suspension des suppressions de postes décidées au sein de l’Education Nationale. Par ailleurs, nous avons réitéré notre inquiétude quant à la mise en place de nouveaux rythmes scolaires, de nouveaux programmes -particulièrement rétrogrades-  ainsi que des deux heures hebdomadaires de soutien scolaire, mal organisé et qui menace l’avenir des actuels réseaux d’aide spécialisée.

Enfin, nous avons répété que ce projet de réforme ne peut se passer d’une véritable concertation avec l’ensemble des acteurs de l’Education Nationale.

23/06/2008

Quelle école pour demain ?

DSC02408.pngAlors que la mobilisation contre les réformes Darcos se poursuit depuis plus d’un mois, touchant une majorité d’écoles de Loire-Atlantique, les initiatives se multiplient pour expliquer le sens du refus de ces mesures. Avec la volonté d’affirmer leur engagement pour une école laïque dont la finalité dépasse la seule instruction, les acteurs du système éducatif organisent sur tout le département des rassemblements réguliers. 

Ainsi, le 19 juin dernier, à 20 heures, 200 personnes étaient réunies salle du Préambule à Ligné pour s’informer et débattre sur ce sujet. La présence de responsables des mouvements complémentaires de l'Education (La Ligue de l’Enseignement/FAL44, CEMEA, Francas, PEP, FCPE, ICEM), des représentants des syndicats enseignants et des élus du Pays d’Ancenis (maires, conseillers généraux) témoignait à elle seule de la vive inquiétude que suscitent les annonces gouvernementales. J’étais moi-même présent, invité à intervenir en conclusion de cette soirée.

J’ai notamment rappelé les choix budgétaires arrêtés il y a plusieurs mois par le Gouvernement et auxquels se sont opposés les députés socialistes, et noté la remarquable continuité dont font preuve depuis six ans les différents gouvernements de droite. Je considère d’ailleurs qu’une accélération est à craindre, et ce à court terme. En effet, on estime à 20.000 le nombre de suppressions de postes pour l’année à venir. Enfin, j’ai confirmé aux participants le prochain examen à l’Assemblée Nationale du projet créant un « service minimum d’accueil » des élèves  que les maires auront à charge d’organiser en cas de grève des enseignants, mesure évidemment condamnée par les députés de Gauche.

Je retiens de cette rencontre le sentiment général d’une attaque très grave que l’ensemble des mesures déployées par le Gouvernement porte à l’Education (horaires réduits et mal ajustés, programmes passéistes, budget amputé, formation des enseignants remise en cause etc.). Je constate cependant que, malgré le mépris que Xavier Darcos affiche à leur égard, la détermination des parents et des enseignants à obtenir gain de cause reste intacte. Je m’en félicite et m’engage à poursuivre à leurs côtés le combat pour le retrait des réformes initiées par le Ministre de l’Education Nationale.

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27/05/2008

La palme de la mauvaise foi pour Xavier Darcos

RTEmagicC_palme_d_or_ok_jpg.jpgAu moment où l’école est portée à l’écran par le film "Entre les murs", avec à la clef la récompense d’une palme d’or au Festival de Cannes, le malaise au sein de l’Education Nationale demeure profond. Après les mouvements qui ont secoué les lycées voilà quelques semaines, ce sont aujourd’hui les écoles primaires qui se mobilisent sous l’impulsion des enseignants et des parents  d’élèves.

Très attentif à la situation, je suis intervenu aujourd’hui dans l’hémicycle à l’occasion de la séance des questions au Gouvernement. J’ai interrogé Xavier DARCOS, Ministre de l’Education nationale, sur la réforme des programmes ainsi que sur les nombreuses suppressions de postes annoncées. La réponse du ministre est sans surprise : il élude l’idée d’une concertation avec les acteurs et refuse de revenir sur les choix arrêtés par le Gouvernement (budget et programmes). C’est une marque de mépris supplémentaire à l’égard des parents et des enseignants, inquiets pour les élèves. Dans ces conditions, on ne peut que s’interroger sur les conditions dans lesquelles se déroulera la prochaine rentrée scolaire.
Vous trouverez ci-dessous la vidéo de mon intervention lors de la séance des questions au Gouvernement du 27 mai 2008, suivie de la réponse du Ministre de l'Education Nationale :