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15/11/2012

Les parlementaires du Grand Ouest affirment leur soutien à l’aéroport

1858424_avion.jpgÉlus locaux et nationaux, nous avons défendu, sans ambiguïté, depuis plusieurs années le transfert de l’aéroport «Nantes Atlantique» sur le site de Notre-Dame-des-Landes. La démocratie s’est exprimée, et nous avons été désignés par nos concitoyens pour les représenter.

Il s’agit d’un investissement d’avenir dont l'intérêt est avéré aux différentes échelles concernées : à celle de l'agglomération nantaise, qui doit être débarrassée du survol des avions ; à celle du Grand Ouest, qui a besoin d'un nouvel équipement capable de répondre à l'augmentation du trafic aérien dans les 50 prochaines années ; à celle enfin du territoire national, dans lequel doivent être mieux répartis les flux de mobilité qui tendent à se concentrer autour de la région parisienne.

Parce que cet équipement public générera une activité économique créatrice d'emploi, l'essentiel de son coût est supporté par l'entreprise chargée de sa construction puis de son exploitation. Les participations publiques sont raisonnées, et celle des collectivités est remboursable par le concessionnaire. L’enjeu écologique est pleinement pris en considération dans toute sa complexité : non seulement les 42000 habitants et la réserve naturelle nationale du lac de Grandlieu concernés par l'activité de l'actuel aéroport en seront protégés, mais quelques 41 M€ et 280 ha seront consacrés à la mise en œuvre de mesures agro-environnementales visant à protéger les paysages ruraux, la faune et la flore. Les agriculteurs seront justement indemnisés et, si c'est leur choix, réinstallés.

Nous n’en sommes plus au «projet» mais bien à la construction de cet aéroport qui ouvrira en 2017. Les procédures, administratives, techniques et juridiques,  préalables se sont toutes déroulées dans les règles. Les travaux doivent donc démarrer, sans plus attendre.

Nous soutenons la réalisation de l’aéroport du Grand Ouest car nous mesurons objectivement son intérêt pour nos territoires et leurs habitants, son impact sur l’économie et l’emploi. Ces choix ont été faits démocratiquement, dans la transparence, par des assemblées élues, et défendus par des candidats confortés par le suffrage universel. Leur contestation par des activistes radicaux et violents n'est pas admissible et explique le déploiement récent des forces de l'ordre.

La démocratie, qui s'est exprimée à plusieurs reprises, ainsi que les différentes décisions de droit, doivent maintenant être respectées par tous, dans le sens de l’intérêt général.


Les signataires :
François ANDRE (Député de l’Ille-et-Vilaine)
Nathalie APPERE (Députée de l’Ille-et-Vilaine)
Serge BARDY (Député du Maine-et-Loire)
Luc BELOT (Député du Maine-et-Loire)
Maryvonne BLONDIN (Sénatrice du Finistère)
Yannick BOTREL (Sénateur des Côtes-d’Armor)
Marie-Odile BOUILLE (Députée de la Loire-Atlantique)
Sylviane BULTEAU (Députée de la Vendée)
Marie-Anne CHAPDELAINE (Députée de l’Ille-et-Vilaine)
Guy-Michel CHAUVEAU (Député de la Sarthe)
Marie-Françoise CLERGEAU (Députée de la Loire-Atlantique)
Yves DANIEL (Député de la Loire-Atlantique)
Françoise DUBOIS (Députée de la Sarthe)
Sophie ERRANTE (Députée de la Loire-Atlantique)
Jean-Luc FICHET (Sénateur du Finistère)
Jean-Pierre FOUGERAT (Député de la Loire-Atlantique)
Hugues FOURAGE (Député de la Vendée)
Marc GOUA (Député du Maine-et-Loire)
Edmond HERVE (Sénateur d’Ille-et-Vilaine)
Odette HERVIAUX (Sénatrice du Morbihan)
Ronan KERDRAON (Sénateur des Côtes-d’Armor)
Marietta KARAMANLI (Députée de la Sarthe)
Jacky LE MENN (Sénateur de l’Ille-et-Vilaine)
Jean-Pierre LE ROCH (Député du Morbihan)
François MARC (Sénateur du Finistère)
Jean-René MARSAC (Député de l’Ille-et-Vilaine)
Michel MENARD (Député de la Loire-Atlantique)
Michelle MEUNIER (Sénatrice de la Loire-Atlantique)
Hervé PELLOIS (Député du Morbihan)
Sylvie PICHOT (Députée de la Mayenne)
Monique RABIN (Députée de la Loire-Atlantique)
Dominique RAIMBOURG (Député de la Loire-Atlantique)
Daniel RAOUL (Sénateur du Maine-et-Loire)
Marcel ROGEMONT (Député de l’Ille-et-Vilaine)
Sylvie TOLMONT (Députée de la Sarthe)
Yannick VAUGRENARD (Sénateur de la Loire-Atlantique)

Pour prendre connaissance du dossier argumentaire remis à la presse le 28 novembre dernier, cliquer ICI

09/11/2012

Pour une véritable scolarisation des enfants handicapés à l’école primaire

éducation,école,handicap,plf2013La loi du 11 février 2005 relative au handicap reconnaît un droit à la scolarisation en milieu ordinaire. Si le bilan quantitatif de cette loi est largement positif, sur le plan qualitatif les marges de progrès restent considérables.

Le Président et le gouvernement, par la voix du ministre de l’Education nationale Vincent Peillon, se sont engagés à refonder l’Ecole. Dans ce projet ambitieux, la scolarisation des enfants handicapés ne doit pas être oubliée.

La «priorité éducative» est au cœur du projet de François Hollande. Dès le 4 juillet une grande concertation sur l’école intégrant toutes les parties prenantes a été lancée, afin d’élaborer de manière collective les choix éducatifs de l’avenir de nos enfants. Mi-décembre une loi d’orientation et de programmation pour l’École sera présentée en conseil des Ministres.

D’ici là, le budget 2013 consacré à l’enseignement traduit la priorité affichée par le gouvernement en matière scolaire : arrêt des suppressions d’emplois au Ministère de l’Education nationale, recrutement de 8700 personnels supplémentaires et rétablissement de l’année de stagiairisation (21350 postes), soit un total de 43000 postes ouverts en 2013. Ces efforts financiers remarquables doivent être suivis de mesures qualitatives pour permettre de véritables progrès. De trop nombreux manques affectent encore la qualité du processus de scolarisation des enfants handicapés.

Pour commencer, faute de critères clairs d’évaluation des besoins réels des élèves handicapés, les Maisons Départementales des Personnes Handicapées traitent de manière inégale des situations équivalentes : dans certains départements moins de 20 % des élèves handicapés bénéficient d’un accompagnement, alors que dans d’autres ce taux dépasse 40% ! Et leurs décisions, souvent «déconnectées» du calendrier scolaire, fragilisent la scolarisation de l’enfant. Ensuite, l’accompagnement humain de ces élèves, primordial pour leur intégration en milieu ordinaire, est affecté par deux facteurs. Le premier est le manque criant de formation des enseignants et le nombre insuffisant d’enseignants spécialisés. Le second est la qualité et la continuité problématiques de l’accompagnement assuré par les Emplois Vie Scolaire (EVS) et les Auxiliaires de Vie Scolaire (AVS). Trop souvent ces accompagnants, recrutés en contrat aidé, restent une variable d’ajustement.

Aussi, la question du cadre d’emploi des accompagnants apparaît comme un chantier prioritaire et doit être rapidement réglée pour favoriser des recrutements pérennes.

Vice-président de la commission des affaires culturelles et de l’éducation, j’ai rédigé le rapport pour avis sur le budget «Enseignement scolaire» présenté en séance le 8 novembre. Pour traduire la réflexion en actions, j’ai été sollicité par George Pau-Langevin, Ministre déléguée à la réussite éducative et par Marie-Arlette Carlotti, Ministre déléguée en charge des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, pour faire partie du groupe de travail sur la «professionnalisation des accompagnants pour la réussite des enfants et adolescents en situation de handicap». Ce dernier rendra ses conclusions à la mi-mars.

Pour visionner l'intervention en séance publique de Michel Ménard, cliquer ICI