28/03/2017
Logement social: une ambition en mouvement
Engagé de longue date pour le droit au logement et pour un accès au logement social pour toutes celles et ceux qui y ont droit sur l’ensemble du territoire, je suis ravi de partager le bilan proposé par Emmanuelle Cosse, ministre du Logement et de l’Habitat durable, et qui publie aujourd’hui les chiffres 2016 de production de logement social et les résultats, commune par commune, du bilan triennal provisoire 2014-2016 de la loi Solidarité et renouvellement urbains (SRU).
Avec 130316 logements sociaux financés dans toute la France, la production a atteint l’année dernière un niveau historique. Le bilan triennal SRU, rendu public à des fins de transparence et de participation de tous les territoires à la solidarité nationale, s’inscrit dans cette même dynamique: le nombre de logements réalisés ou financés dans les communes déficitaires au titre de la loi entre 2014 et 2016 est en nette augmentation.
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02/12/2015
S’engager pour la simplification
Depuis maintenant deux ans, le Gouvernement et la majorité opèrent un vaste programme de mesures pour répondre au nécessaire choc de simplification annoncé par le Président de la République en mars 2013.
A ce titre, je suis mobilisé avec des collègues du groupe socialiste autour de Clothilde VALTER, Secrétaire d’État auprès du Premier Ministre en charge de la réforme de l’État et de la simplification. Nous souhaitons être porteurs de la simplification en direction des Français et des acteurs locaux.
Il s’agit de faciliter, d’accélérer et de simplifier les procédures entre l’administration et les citoyens, les associations ou les entreprises. A ce jour, 200 mesures sont mises en œuvre ou en cours d’application.
Si dans leur majorité ces mesures sont en direction des entreprises, afin de restaurer la compétitivité et de favoriser le retour de la croissance, elles concernent aussi la vie quotidienne des citoyens dans leurs démarches administratives en tant qu’usagers des services publics.
Vous retrouverez à partir du lien suivant le bilan de deux ans de simplification ainsi que l’intégralité des mesures prises. Vous verrez que les politiques publiques dans leur ensemble sont réinterrogées :
http://simplification.modernisation.gouv.fr/
Vous pourrez mesurer l’ampleur du chemin déjà parcouru. Cependant, ce vaste chantier de la simplification n’en est qu’à son commencement et beaucoup reste à faire.
C’est pourquoi notre groupe de travail a voulu mettre en place une démarche simple, consistant à interroger directement les entreprises, les associations et les citoyens. J’ai adressé un courrier en ce sens à l’ensemble des entreprises et des associations de la circonscription. J’ai aussi associé les collectivités locales à cette démarche. En effet, la proximité qu’elles entretiennent avec leurs administrés permet de recenser des cas concrets de ce qu’il conviendrait de changer pour moderniser l’administration.
La simplification est l’affaire de tous. C’est pourquoi je souhaite que toute personne puisse prendre sa part dans cette réflexion et émettre des propositions.
Aussi je vous invite à me faire parvenir des exemples de procédures en vigueur qui mériteraient d’évoluer et d’émettre des propositions de nature à faciliter la vie quotidienne de nos concitoyens. Pour cela, il suffit de remplir et de me renvoyer la fiche simplification (pour l'obtenir cliquer ici). Les parlementaires engagées dans la démarche examineront l’ensemble de vos propositions et nous déterminerons avec Clothilde VALTER celles qui peuvent être s’inscrire comme des nouvelles mesures du dispositif de simplification.
Avec mes collaborateurs, je reste à votre entière disposition pour tout complément d’information.
Pour tout contact : 02 40 68 70 04 contact@michelmenard.fr
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26/02/2015
Loi Macron : le logement intermédiaire en complément du logement social
Le projet de loi pour la croissance et l’activité vise à agir sur tous les leviers pour favoriser la relance de la croissance, de l'emploi et de l’investissement.
L'article 24 de ce texte prévoit ainsi de développer le logement intermédiaire, avec un triple objectif, dont le soutien à la filière du bâtiment, fragilisée par la crise économique. Il doit par ailleurs faciliter l’accès au logement pour les ménages dont les revenus sont trop élevés pour prétendre au logement social, mais qui n’ont pas les moyens d’accéder ou de rester dans le parc privé. Enfin, en réduisant les effets de seuil entre le parc social et le parc privé, cette mesure devrait réduire la pression sur le parc de logement social.
Le développement du logement locatif intermédiaire viendra ainsi compléter le logement social, grâce à des investissements publics de plus d’un milliard d’euros sur des cessions d’actifs permises par ailleurs par la loi.
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29/01/2014
Projet de loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR): suite du débat parlementaire
Après une lecture dans chaque assemblée, en septembre à l’Assemblée nationale (lire ICI) puis en octobre au Sénat), les députés ont examiné en seconde lecture, mi-janvier, le projet de loi ALUR.
Le texte issu de ces nouvelles discussions est reparti fin janvier au Sénat pour une seconde lecture, avant la réunion d’une Commission Mixte Paritaire*.
La version initiale a déjà été considérablement enrichie et modifiée par les travaux des deux assemblées. Le point sur les évolutions majeures.
Pour ce qui est des dispositions relatives au logement, les principaux changements concernent la Garantie Universelle des Loyers (GUL) et l’encadrement des loyers. La GUL, sorte d’assurance des propriétaires contre les impayés de loyers, sera facultative et financée par l’État -via Action Logement- et non par une taxe, contrairement à ce qui avait été envisagé au départ. Si le propriétaire opte pour la GUL, il sera couvert gratuitement pendant 18 mois pour un montant plafonné au loyer médian du quartier.
Le loyer médian est justement la mesure phare de l’encadrement des loyers, devenu indispensable quand on sait que 20% des locataires du parc privé consacrent 40% de leurs revenus à leur logement. Concrètement, dans les zones les plus tendues ce loyer médian de référence sera déterminé par des observatoires locaux. Il devra figurer sur le bail, tout comme le loyer payé par le précédent locataire. À la signature d’un nouveau bail, le loyer demandé ne pourra excéder de 20% le loyer médian de référence, sauf si certains éléments le justifient (terrasse…).
Les débats les plus vifs ont porté sur le volet urbanisme du projet de loi notamment sur la réforme des Plans Locaux d’Urbanisme (PLU), appelés à devenir des PLUi, avec leur transfert vers les intercommunalités. Les deux assemblées ont souhaité introduire une minorité de blocage à ce transfert. Les députés ont, par voie d’amendement, précisé que, si 45% des communes concernées représentant au moins 45% de la population s’y opposent, il ne pourra avoir lieu.
Pour ma part, après le «timeshare» en première lecture, je me suis impliqué sur la politique foncière et plus précisément sur l’article 68 du projet de loi traitant de la superposition des Établissements Publics Fonciers d’Etat (EPF) et des Établissements Publics Fonciers Locaux (EPFL). L’objectif de ces établissements est de faciliter les opérations d’aménagement public en constituant des réserves foncières. Il s’agit d’un outil parmi d’autres de gestion du foncier.
Soutenu par mes collègues députés socialistes de Loire-Atlantique, j’ai défendu un amendement en séance pour que cette superposition soit subordonnée à l’accord de toutes les collectivités concernées et pour supprimer la limitation temporelle comprise dans le texte initial où l’EPFL doit avoir plus de trois ans d’existence pour que les collectivités soient consultées. Ce qui n’est pas le cas de l’Agence foncière de Loire-Atlantique créée tout récemment (2012), mais dont la qualité du travail est reconnue et saluée par tous les acteurs. Cet amendement, repris par le Sénat, a pour but d’assurer la pérennité des agences foncières qui sont actuellement en servie et qui donnent entière satisfaction.
*l’adoption définitive d’un texte implique son vote dans les mêmes termes par l’Assemblée nationale et par le Sénat, au terme du mouvement de va-et-vient du texte entre les deux assemblées -ce qu’on appelle la navette parlementaire. Si elles ne parviennent pas à un accord, une commission mixte paritaire, composée de sept députés et sept sénateurs est chargée d'élaborer un texte de compromis soumis ensuite à l'approbation des deux assemblées. En cas d’échec, le dernier mot revient aux députés.
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