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30/01/2009

Soutenons le Planning Familial !

logo.pngLe Gouvernement s’en prend au Planning Familial. Une baisse importante des crédits, inscrite dans la loi de finances pour 2009, met en péril le réseau des associations du Planning qui oeuvrent depuis 50 ans en faveur de la contraception, de l’avortement, et, plus largement, de l’égalité hommes/femmes.

Alors que les relations filles/garçons sont (à en croire les nombreuses études publiées sur le sujet récemment) de plus en plus marquées par la violence, l’Etat rechigne à assumer les missions qui sont les siennes dans le domaine de l’accueil, de l’information et de la prévention sur la contraception et la sexualité. Et cette fois, difficile d’avancer l’argument budgétaire. Les sommes consacrées par l’Etat au "conseil conjugal et familial" sont ridicules : 2,6 millions d’euros en 2008, budget réduit de 500 000 euros pour l’année 2009. Mais ce recul pourrait signifier la fermeture de nombreuses permanences du Planning...

Notez que dans le même temps, Barack Obama vient d’inclure dans son plan de relance de 800 milliards de dollars quelques dizaines de millions pour le financement public des associations du planning familial… qui avait été aboli sous George Bush.

Au titre de la mission de contrôle du Parlement, le Groupe Socialiste a sollicité auprès du Président de l’Assemblée Nationale la création d’une mission d’information sur les conséquences de la baisse de ces crédits. Le but de cette mission, dénoncer les effets de la restriction des aides de l’Etat aux associations de planning familial et amener le Gouvernement à rétablir les moyens nécessaires.

Je vous invite aussi à relayer et à signer la pétition en ligne sur le site du Planning : http://www.planning-familial.org/petition-defense-loi-neu....

29/01/2009

Nouvelle censure du Gouvernement, dans la rue cette fois !

DSC03582.pngComme on pouvait s'y attendre, la mobilisation d'aujourd'hui a été massive dans tous le pays : deux millions de manifestants au total, 70 000 en Loire-Atlantique, 50 000 à Nantes et 3 000 à Ancenis.

A la lecture des banderoles (à Ancenis pour ma part, mais sans doute n'étaient-elles pas très différentes ailleurs dans le pays), pas moyen de se tromper: Défense de l'emploi, du pouvoir d'achat, des services publics (école et hôpital en tête). C'est bel et bien une remise en cause des mesures du Gouvernement face à la crise que sont venus exprimer les manifestants. Et plus largement de la politique conduite ces derniers mois par une majorité sourde et inflexible. Une seconde censure à l'égard du Gouvernement, en fait, de la rue cette fois, après celle que nous avons défendue mardi dans l'hémicyle de l'Assemblée Nationale avec mes collègues députés socialistes.

Dans l'hémicycle, j'y suis de nouveau ce soir, où nous poursuivons l'examen du projet de loi sur le logement. Dans ce contexte de crise, et alors que les Français appellent des réponses fortes de l'Etat afin de répondre à l'impact de la crise sur leurs conditions de vie, le Gouvernement s'apprête à durcir les conditions d'accès aux logements sociaux, à y augmenter les loyers, à réduire les délais d'expulsion. Cherchez l'erreur...

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28/01/2009

Le 29 janvier, mobilisons-nous !

DSC01837.pngNotre pays est à la veille d’un mouvement social comme il n’en a pas connu depuis longtemps. Demain, à l’appel des organisations CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA, des centaines de milliers de salariés sont appelés à cesser le travail et à manifester.

Les mots d’ordre de cet appel unitaire et interprofessionnel traduisent les préoccupations d’une majorité de citoyens : défendre l’emploi privé et public ; lutter contre la précarité et les déréglementations économiques et sociales ; exiger des politiques de rémunération qui assurent une augmentation du pouvoir d’achat des salariés, des chômeurs et des retraités et réduisent les inégalités ; défendre le cadre collectif et solidaire de la protection sociale ; défendre des services publics de qualité, écoles, hôpitaux, etc... Cet appel syndical a reçu le soutien de l’ensemble des partis de Gauche. Selon les enquêtes d’opinion, il recueille aussi celui de près de 70 % des Français.

Face à un Gouvernement dont les décisions n’ont fait que creuser les inégalités depuis plusieurs mois et qui se montre bien incapable d’apporter des réponses aux conséquences de la crise financière et économique qui frappe le pays, nous devons réclamer d’autres choix politiques. C'est pourquoi une motion de censure a été déposée hier par le Groupe Socialiste à l'encontre du Gouvernement. C'est pourquoi je vous appelle à participer, demain, à cette journée d’action nationale.

Pour ma part, quoique mobilisé cette semaine par l’examen du projet de loi sur le logement, je serai présent à vos côtés, à Ancenis où l’emploi industriel paye actuellement un lourd tribut face à la crise économique.

Demain, ensemble, mobilisons-nous !

27/01/2009

Loi BOUTIN (logement) : Début de la discussion en séance publique

Logement.pngNous l’attendions initialement pour la fin du mois de décembre, mais les révisions successives de l’ordre du jour des travaux de l’Assemblée en ont reculé l’examen : les députés entament donc aujourd’hui seulement la discussion en séance plénière du projet de loi de mobilisation pour le logement et contre l’exclusion, dit projet de loi « Boutin ».

Ces quelques semaines supplémentaires avant le passage du texte dans l’hémicycle nous auront permis de poursuivre et d’approfondir les échanges engagés dès novembre (voir article précédent sur le sujet) avec les acteurs directement concernés par ce texte (associations de consommateurs et d’usagers, organisations syndicales, associations, etc.), y compris d’ailleurs au niveau local. De relayer, aussi, leurs nombreuses propositions d’amendements afin d’améliorer un projet de loi que beaucoup jugent décevant et inquiétant.

Reste à cette heure une inconnue : l’attitude du Gouvernement sur l’obligation des 20% de logements sociaux instaurée (pour les communes de plus de 3 500 habitants) par la loi SRU. Cette disposition était remise en cause par le projet de loi Boutin dans sa version initiale, avant que le Sénat, à la surprise générale, ne supprime l’article concerné. En réaction, le Gouvernement avait fait part de sa volonté de continuer à rechercher, à l’occasion du débat à l’Assemblée Nationale, un assouplissement de la loi SRU, en allégeant par exemple les pénalités prévues à l’encontre des municipalités ne respectant par leurs obligations. La suite est pour ce soir.

Evidemment opposé à toute remise en cause de la loi SRU (voir article précédent sur le sujet), j’entends également, avec mes collègues députés socialistes, faire porter le débat sur le désengagement croissant du Gouvernement dans le domaine du logement. La baisse continue des budgets alloués à la politique de la Ville et du logement (1 milliard d’euros en un an) n’est pas à la hauteur des enjeux et des besoins de nos concitoyens, et participe de la détérioration des conditions de vie de nombreux français. Le projet de loi Boutin, en stigmatisant les organismes de logements sociaux et en faisant payer les locataires modestes et les partenaires sociaux, s’inscrit clairement dans la continuité de ce désengagement que nous condamnons.

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