10/09/2010
Eolien en mer : de l’exemple danois à l’application sur notre territoire
La semaine dernière, avec d’autres élus de Loire-Atlantique, j’ai participé à une mission d’étude des impacts économiques de l’éolien offshore, au Danemark (où l’éolien représente déjà plusieurs milliers d’emplois), et des répercussions de ces installations sur la pêche et sur l’environnement.
Avec ses 80 éoliennes, le parc éolien offshore de « HORNS REV 1 », installé en 2002 à 14 kilomètres de Blavandshuk, couvre la même surface que celui qui pourrait voir le jour sur le banc de Guérande (soit 100 km²) et se situe à une distance équivalente à celle qui sépare la côte française et le futur parc du banc de Guérande (à 12 km de la pointe du Croisic). Ce parc, qui pourrait fournir 15% de la consommation électrique totale de la Loire-Atlantique (particuliers et entreprises), représente un investissement de 1,5 milliard d’euros… 3,5 milliards si on y ajoutait le parc vendéen (120 éoliennes)… dont ne veut pas le Président du Conseil général de Vendée, Philippe de Villiers !!
Prise de position regrettable, si l’on considère que ce programme vise à rattraper le retard de l'Hexagone. En effet, malgré ses 5 800 kilomètres de côtes pour la seule métropole, la France ne compte encore aucune éolienne offshore, quand on en dénombrait, fin juin, quelque 950 chez nos voisins européens.
Le gouvernement français s’apprête à lancer un appel d’offres dans la perspective d’implanter 600 éoliennes au large des côtes françaises. A l’heure où l’activité industrielle française est en berne, il ne faut pas que l’Etat laisse échapper cette triple chance, économique, écologique et technologique. Aussi, je soutiendrai avec force l’appel d’offre de l’Etat pour développer enfin l’éolien offshore sur nos côtes.
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Retraites : un nouveau rendez-vous le 23 septembre !
Plus de 2,5 millions de manifestants !! La journée de mobilisation du 7 septembre 2010 a été historique par son ampleur. Ce mardi, un grand nombre de salariés n’avait pas hésité à sacrifier le salaire d’une journée pour faire grève et signifier leur mécontentement. Cette mobilisation est à la mesure de l’inquiétude engendrée par la politique menée par Nicolas Sarkozy. Les annonces faites depuis constituent une véritable provocation et un déni de démocratie. Ni écoutée, ni respectée, la parole des citoyens se heurte à un système hermétique où le Président décide de tout, tout seul.
Si les mesures du gouvernement étaient appliquées, elles aboutiraient, via le relèvement de l’âge légal à 62 ans et de l’âge du taux plein à 67 ans, à faire peser l’essentiel de l’effort sur les salariés qui ont eu les carrières les plus longues, les plus pénibles ou les plus fragmentées. Dans le même temps, il n’y aurait toujours pas de réelle mise à contribution des revenus du capital.
Les Français sont parfaitement prêts à faire des efforts… à condition qu’ils soient justes, partagés équitablement et utiles. Tout le contraire de cette réforme.
Contrairement aux mensonges de la droite, l’alternative n’est pas entre cette réforme et le chaos, mais entre une réforme profondément injuste et qui ne règle rien, et une autre réforme, possible, concertée, juste, équilibrée et durable.
Pour l’adoption du texte, le gouvernement a fait une nouvelle fois le choix du passage en force. Il a imposé un débat expéditif au Parlement. Avec mes collègues socialistes, je continue, à l’Assemblée, de défendre une réforme plus juste. Le combat se poursuit non seulement dans l’hémicycle, mais dans la rue… le 23 septembre.
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08/09/2010
Rentrée scolaire 2010 : nouveau coup dur pour les accompagnants scolaires
Pour cette rentrée scolaire, une nouvelle étape a été franchie dans la remise en cause des fondements et principes de l’Ecole. En effet, les RASED (Réseaux d’Aides Spécialisées aux Elèves en difficulté) et les AVSI (Auxiliaire de Vie Scolaire Individuel) ont encore subi la politique de dégradation de l’Education Nationale menée par le Gouvernement. J’avais déjà, lors de mes précédentes interventions, par des Questions Ecrites et dans l’hémicycle, interpellé le Ministre sur les conséquences néfastes de cette politique, pour les enfants et leurs familles.
En Loire-Atlantique, de nombreux témoignages me parviennent depuis jeudi dernier, m’alertant sur les suppressions de postes, ou sur la baisse significative des heures de soutien aux élèves ou des heures d’aide aux enfants handicapés. Je prendrai pour exemple la décision de l’Inspection d’Académie (IA44) –et annoncée aux professionnels 3 jours avant la rentrée scolaire- de diminuer de 3 heures par AVSI leur mission d’aide, et cela malgré les préconisations de la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapés).
Ces décisions, prises par l’IA44, ont des conséquences désastreuses pour les familles, et vont à l’encontre du travail des équipes pluridisciplinaires, constituées de professionnels de la santé, du social, de l’éducation, qui définissent le nombre d’heures dont les enfants ont besoin. Aux motifs de réductions des budgets et/ou des effectifs dans les services publics, des centaines d’enfants du département ne pourront bénéficier d’un soutien des RASED, et des centaines d’enfants porteurs d’un handicap devront rester à la porte des écoles, par manque d’heures d’accompagnement.
Nous sommes ici bien loin des promesses du Président de la République, qui affirmait que chaque enfant devait recevoir, quelle que soit sa situation, la même éducation. Très attaché au maintien de ces missions spécifiques au sein de l’école – prise en charge de l’échec scolaire et intégration des enfants handicapés-, je suis une nouvelle fois intervenu ce jour auprès du Ministre de l’Education Nationale afin que cesse le travail de sape de notre système scolaire.
03/09/2010
Réforme des retraites : mobilisons-nous le 7 septembre
Alors que l’examen des mesures gouvernementales sur la réforme des retraites débutera la semaine prochaine l’Assemblée nationale, une journée de mobilisation nationale est organisée le 7 septembre prochain.
Les mesures qui seront présentées sont non seulement injustes mais aussi complètement inefficaces. Injustes, car elles font peser l’essentiel des efforts sur les couches moyennes et populaires tandis qu’elles en exonèrent les hauts revenus. Le recul de l’âge légal de départ va pénaliser durement les Français ayant des métiers pénibles et des carrières longues. Inefficaces, car les propositions du Gouvernement n’assureront pas le financement et la pérennité de notre système de retraites.
Dans la préparation de la réforme, la droite a toujours refusé d’entendre les partenaires sociaux et l’opposition. Elle s’est organisée, pendant l’été, à faire diversion, ranimant ainsi ses vieux démons sécuritaires, sans résultat.
Le Parti Socialiste, qui a proposé une autre réforme des retraites, sera mardi prochain aux côtés des organisations syndicales et des citoyens mobilisés. Et à l’Assemblée nationale, je défendrai, avec mes collègues socialistes, un projet de réforme des retraites plus juste et plus efficace.
J’appelle donc les citoyens à venir manifester le 7 septembre afin de forcer le gouvernement à faire marche arrière, comme nous avions réussi à le faire en 2006 pour le Contrat Premier Embauche (CPE).
Télécharger ici le projet de réforme des retraites du Parti Socialiste
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