09/03/2017
Pour le droit de mourir dans la dignité
En 2009, je m'étais exprimé sur la nécessité d’engager un débat sur un texte légalisant l’euthanasie sous certaines conditions. Bien qu’une majorité de Français et le Conseil d’État y étaient favorables, ce débat n’a pas eu lieu. Dès son arrivée à la tête en l’État en 2012, François Hollande a souhaité la création de nouveaux droits des malades et des personnes en fin de vie, soucieux du plus large consensus sur ce sujet.
Le quotidien Presse-Océan a récemment ouvert un débat sur le sujet, m'interrogeant sur la question de la légalisation de l'euthanasie. Je vous livre la réponse que j'ai apportée, présentée en trois points. Vous pourrez prendre connaissance de l'article dans son intégralité en cliquant sur l'image ci-dessus.
Mort sans souffrance. Si l’expression grecque euthanasia signifie littéralement une «mort douce», euthanasie désigne sur le plan médical l’acte consistant à ménager une mort sans souffrance à un malade atteint d'une affection incurable entraînant des douleurs intolérables (déf. Larousse). L’expression que je privilégie est «le droit de mourir dans la dignité».
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08/03/2017
"La France doit reconnaître l'Etat de Palestine". Réponse de François Hollande
En réponse à la lettre ouverte des parlementaires demandant que la France reconnaisse sans délai l'État de Palestine, le Président de la République a rappelé la place prépondérante que la France occupe dans la mobilisation internationale en faveur d'une solution à deux États, Israël et la Palestine, les deux en paix et en sécurité.
François Hollande rappelle que la France a voté fin 2012 pour l'admission de la Palestine comme État non-membre observateur aux Nations Unies.
Je regrette cependant que le Président juge que le moment ne soit pas encore venu pour notre pays de reconnaître officiellement l’État de Palestine. J'affirme de nouveau que c'est la condition sine qua non pour que les négociations de paix s'engagent entre les autorités israéliennes et palestiniennes.
Pour ma part, je continuerai à défendre la solution à deux États et l'exigence du respect des résolutions de l'ONU.
Cliquez sur l'image ci-dessous pour prendre connaissance de la réponse du Président de la République.
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01/03/2017
Halte à la désinformation de "Les Républicains"
Dans l'édition de Ouest-France du samedi 25 février, page 5, le maire des Sables d'Olonne, Didier Gallot, indique que "... il n'y a pas d'infraction car si François Fillon n'avait pas utilisé cet argent pour rémunérer sa femme comme assistante parlementaire [...] l'argent lui serait de toute façon revenu".
C'est totalement faux !
L'enveloppe de 9561€ pour rémunérer les collaborateurs est gérée par les services de l'Assemblée nationale qui établissent les bulletins de salaires en conformité avec les contrats de travail établis par le parlementaire. Aucun Euro ne peut revenir au député si celui-ci ne consacre pas toute son enveloppe au paiement des salaires de ses collaborateurs.
Ce midi, François Fillon laisse entendre qu'un tiers des parlementaires emploieraient des membres de leur famille. Selon les services de l'Assemblée nationale ce serait moitié moins.
Mais si l'emploi familial est actuellement légal, il est important de rappeler que la Justice enquête sur d'éventuels emplois fictifs concernant François Fillon. Si la preuve n'est pour l'instant pas faite de ces emplois fictifs, on peut toutefois s'étonner des montants de rémunération de Pénélope Fillon qui n'ont rien à voir avec la rémunération habituelle des collaborateurs.
En banalisant l'emploi familial, François Fillon et son parti abîment la démocratie et mettent à mal l'image de la très grande majorité des élus qui respectent les règles et la morale républicaine.
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2012/2017 : Un quinquennat engagé pour l’avancée des droits des femmes
La Délégation aux Droits des Femmes (DDF) a adopté mardi 21 février son rapport d'information relatif au bilan des avancées obtenues pour l'égalité femmes-hommes depuis 2012.
A quelques jours du 8 mars, nous pouvons être fiers des mesures adoptées au cours de cette XIVe législature.
Les lois sur le renforcement de la parité en politique ont été renforcées par l’instauration du binôme paritaire pour les élections départementales, le doublement des sanctions à l'égard des partis politiques qui ne respectent pas la parité aux élections législatives. Dans la sphère professionnelle et sociale, la représentation des femmes dans les conseils d'administration et de surveillance des grandes entreprises est désormais de 40%. Elle est renforcée dans les fédérations sportives, les chambres de commerce et d'industrie, aux CESER (Conseils économiques, sociaux et environnementaux régionaux), et dans les commissions consultatives et ordres professionnels.
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