21/01/2016
Éducation : promesse tenue
La Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche l’a rappelé lors de ses vœux pour 2016: «Renforcer l’École, c’est fortifier notre cohésion républicaine».
L’éducation au cœur des priorités du pays, loin de constituer une vague promesse de campagne, se vérifie ainsi de façon très concrète sur le terrain scolaire et le vaste chantier de refondation de l’École, auquel le gouvernement s’est attelé, se poursuit avec détermination.
Près de 42000 postes ont été créés depuis trois ans pour les écoles, les collèges et les lycées, conformément à l’engagement pris en 2012 par le Président de la République de créer en cinq ans 60000 postes dans l’Éducation.
L’application concrète de ces mesures se traduira, à la rentrée 2016 dans l’académie de Nantes, par la création de 397 postes. 200 seront attribués au premier degré. Le second degré s’enrichira de 197 postes, dont 180 enseignants, les 17 autres postes concernant les personnels administratifs, de direction et assistants sociaux.
Le département de la Loire-Atlantique, qui devrait compter 1187 écoliers supplémentaires, verra ainsi la création de 172 nouveaux postes pour le premier degré. Parmi eux, il faut le souligner, 15 enseignants rejoindront les équipes des Réseaux d’aides aux élèves en difficultés (RASED).
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29/06/2015
Ma lettre n°20 vient de paraître
Le vingtième numéro de ma lettre de Député vient de paraître, accompagné de la brochure éditée par le Groupe socialiste, républicain et citoyen (SRC) de l'Assemblée Nationale «Aujourd'hui la France. 3 années d'actions au service des Français», consultable à partir de ce lien.
Au sommaire: La France se relève: 60 engagements, 3 ans plus tard. Le saviez-vous? (La loi Macron). Solidarité avec la République tunisienne. L'école au cœur de la République. L'éducation populaire, compétence partagée. Servitude de marchepied: en bonne voie! Le projet de loi sur le Renseignement. Le mot de ma suppléante, Elsa Régent-Pennuen, sur le Projet de loi sur le dialogue social et l'emploi.
Pour la télécharger, cliquer sur l'image ou bien ici.
Pour recevoir la version papier, adressez vos coordonnées par mail à contact@michelmenard.fr. Les numéros précédents sont également disponibles dans la rubrique Lettre d'information.
05/06/2015
Un quinquennat au service de la jeunesse
Placée au cœur du programme présidentiel de François Hollande, la priorité donnée à la jeunesse a marqué ce quinquennat, animé par l’ambition de garantir aux jeunes de mieux vivre en 2017 qu’en 2012.
Après trois années de mandat, les chiffres parlent d’eux-mêmes: ce sont désormais 85 milliards d’euros qui sont annuellement consacrés aux politiques en faveur de la jeunesse, soit une hausse de 12% entre 2012 et 2015. Ces nouveaux moyens témoignent d’une volonté politique, mais servent avant tout une ambition, celle de permettre à chaque jeune, quelle que soit son origine sociale, de se réaliser et de s’épanouir, et cela passe par trois piliers structurants: l’accès plein et entier à la citoyenneté, le droit à la formation et au travail, et enfin la découverte du Monde.
Permettre à tout jeune d’exercer pleinement ses droits et ses devoirs de citoyen est l’une des plus belles missions qu’il nous ait été donné d’accomplir. Pour y parvenir, nous avons mis en place, depuis 2012, un certain nombre de dispositifs incitatifs, parmi lesquels figure la création d’un droit universel au Service Civique. Grâce à celui-ci, 35000 jeunes ont effectué leur service civique en 2014, pour un total de 70000 estimé sur l’année en cours. Une mobilisation interministérielle a par ailleurs été lancée afin que chaque ministère contribue à l’accueil de ces jeunes souhaitant s’engager en faveur de l’intérêt général.
En 2015, le Gouvernement a également alloué 50 millions d’euros supplémentaires à la dynamisation du tissu associatif de proximité, d’éducation populaire et du sport. J’ai par ailleurs veillé, par voie d’amendement au Projet de loi de réforme territoriale, à ce que chaque niveau de collectivité continue, demain, à prendre part au financement de ces activités structurantes pour l’éducation de nos jeunes. Enfin, les «Fabriques d’initiatives citoyennes», véritables espaces de rencontres et de montage de projets, s’articuleront désormais avec les conseils citoyens des contrats de ville, permettant aux jeunes d’occuper une place prépondérante dans la prise de décision de proximité.
Le droit de se former et de travailler, autre impératif crucial de l’action en faveur de la jeunesse, passe quant à lui par la possibilité donnée à chacun de trouver sa voie le plus tôt possible, et ainsi endiguer le décrochage scolaire. Pour ce faire, nous avons fait le choix de généraliser le service public régional d’orientation depuis le 1er janvier 2015. Permettant de mieux accompagner les jeunes dans leurs choix et leurs projets au quotidien, celui-ci se voit renforcer par le plan de développement de l’apprentissage, qui permettra aux TPE, à partir de la rentrée prochaine, de bénéficier d’une exonération de salaire et de toute cotisation sociale pour toute embauche d’un apprenti mineur.
Après avoir atteint l’objectif fixé de 150000 emplois d’avenir l’année dernière, le Gouvernement s’attèle désormais à un nouveau chantier en faveur des jeunes travailleurs, qui passe cette fois par la mise en place, au 1er janvier 2016, de la prime d’activité. Se déclenchant dès le premier euro de revenu d’activité, celle-ci sera ouverte à l’ensemble des jeunes travailleurs, quelle que soit la nature de leur contrat. 1,2 million de jeunes, contre 5000 actuellement bénéficiaires de RSA activité, seront éligibles à ce dispositif, et pourront gagner jusqu’à 130 euros de prime chaque mois.
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23/04/2015
Tribune*: le choix d'un collège plus juste
Au fronton de toutes les écoles françaises, la devise de la République –Liberté, Égalité, Fraternité– s’affiche fièrement. Mais à chaque tentative de faire évoluer les politiques publiques vers plus d’égalité, les défenseurs acharnés d’un immobilisme qui ne protège que ceux qui profitent du système montent au créneau et manifestent bruyamment pour la défense des avantages de quelques-uns. Les attaques répétées des derniers jours contre la nouvelle organisation du collège présentée par la ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en sont une illustration flagrante.
Que prévoit en effet cette réforme ?
La promotion de l’apprentissage des langues. Que tous les élèves français apprendront désormais deux langues vivantes étrangères dès la classe de cinquième, et qu’ils bénéficieront de cinquante-quatre heures de langue supplémentaires sur l’ensemble de leur scolarité au collège. Alors qu’aujourd’hui seuls 16% des élèves de 6è et de 5è se voient offrir la possibilité de rejoindre une classe bi-langue et que moins de 11% des élèves de 4è et de 3è bénéficient de la possibilité d’être en section européenne, la réforme du collège fait commencer plus tôt la deuxième langue vivante à 100% des collégiens et offre plus d’heures de cours de langues à tous les collégiens.
Que la grande majorité des collégiens auront accès, dans le cadre des nouveaux enseignements pratiques interdisciplinaires, à l’étude de la culture et de la civilisation antiques quand, à l’heure actuelle, à peine 18% d’entre eux y ont accès en suivant les options facultatives latin et grec. Cela contribuera d’ailleurs à la promotion de l’apprentissage des langues anciennes, qu’un trop grand nombre de latinistes et d’hellénistes abandonne en entrant au lycée.
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