UA-89942617-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17/03/2011

Education : nouvel appel à la mobilisation

Un-pays--une-ecole-notre-avenir 2.png66.000 suppressions de postes depuis 2007, un taux d’encadrement dans le primaire le plus faible d’Europe, des classes surchargées … ce gouvernement organise la casse de l’Education nationale.

À la rentrée 2011, ce seront encore 16.000 postes qui seront supprimés malgré l’augmentation du nombre d’élèves. Les conséquences auront des effets immédiats sur la taille des classes dans les écoles, les collèges et les lycées, la scolarisation des enfants de moins de trois ans, les dispositifs d’aide aux élèves en difficulté, le fonctionnement des services et l’offre d’enseignement… Le gouvernement fait le choix de la régression, de même qu’il l’a fait en supprimant la formation initiale des enseignants entraînant démissions et effondrement du recrutement. Toutes les décisions du gouvernement concernant la politique éducative sont prises sans concertation, et souvent dans un esprit de conflit et de sanction envers les professionnels du service public de l’éducation.

 Dans le même temps, la majorité UMP a décidé de favoriser l’enseignement privé au détriment du service public, allant ainsi à l’encontre de nos valeurs de laïcité (cf. article précédent sur le sujet). Sur ma circonscription, je me bats, depuis 2007, aux côtés des parents d’élèves, des élèves et du personnel éducatif pour défendre un service public de l’éducation juste, équitable et adapté aux besoins de chaque enfant.

Aussi, je soutiens l’appel à la mobilisation citoyenne qui vise à inverser les choix gouvernementaux. Avec mes collègues socialistes et les organisations du monde éducatif, je vous invite à participer à la journée nationale d’action  qui aura lieu le samedi 19 mars.

| Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook |  Imprimer | |

Situation critique en Libye

libye 2.pngEn Libye, la situation se détériore de jour en jour. Plusieurs villes, tenues par l'opposition à l'ouest et surtout à l'est de Tripoli, ont été reprises par les forces loyales au chef de l'Etat libyen après des bombardements et des raids aériens qui ont fait de nombreuses victimes.

Fief des insurgés, Benghazi pourrait être une prochaine cible. Confiant, Mouammar Kadhafi affirmait hier que les rebelles, en passe d'être vaincus, avait «perdu» leur bataille et que le peuple était avec lui.

Mise en place d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la Libye, reconnaissance du Conseil National de Transition comme représentant légitime du peuple libyen et mesures concrètes d’aide à la population et aux réfugiés : sur ces trois points, le sommet européen s’est achevé la semaine dernière sans avancée vraiment concrète. Cela est d’autant plus regrettable qu’il relève de la responsabilité de l’Union européenne d’adopter une position commune claire et forte pour soutenir le peuple libyen confronté à la répression meurtrière menée par des soldats et des mercenaires restés fidèles au dictateur libyen.

Une fois encore, les initiatives individuelles et désordonnées de Nicolas Sarkozy auront été contreproductives. Après le désaccord européen, aucune solution internationale n’a été trouvée. Il faut que l’Europe œuvre en faveur d’un consensus, en lien avec l’ONU, pour apporter les réponses urgentes attendues par le peuple libyen.

| Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook |  Imprimer | |

16/03/2011

Nucléaire : réflexion et responsabilité

nucléaire,japon,énergieLa population japonaise vient d'être triplement frappée. Après un  séisme de 8,9 sur l'échelle de Richter et un tsunami responsable de vagues de 10 mètres de haut vient s’ajouter une catastrophe nucléaire produite par des explosions dans les réacteurs de la centrale de Fukushima Daiichi, dans le nord-est du pays.

Des fuites de radioactivité menacent directement la population déjà éprouvée et la situation est préoccupante dans plusieurs autres centrales. Inévitablement, cet accident nucléaire nous rappelle des catastrophes antérieures, celles de Three Mile Island et de Tchernobyl.

Cette dramatique démonstration des multiples conséquences d’un accident nucléaire nous impose l’urgente nécessité de planifier un contrôle systématique et renforcé de toutes nos centrales nucléaires et de travailler à un objectif international visant à l'adoption de normes communes de sécurité. De même, il nous faut dès à présent  faire le choix d'une société responsable et déterminée à réduire sa consommation d’énergie. Tout cela implique de la part de notre pays la maîtrise à 100% du nucléaire par le secteur public ainsi que le contrôle de nos exportations. Enfin, mettons en œuvre un plan national de développement des énergies renouvelables, doublé d’un effort de recherche sans précédent, qui nous permettent, à terme, de sortir du nucléaire.

Comme j’ai pu le vérifier lors de ma visite de sites éoliens off-shore au Danemark l’année dernière, des exemples en Europe ou dans le monde sont là pour nous démontrer que tous ces objectifs ne relèvent pas d’une utopie. Les politiques menées par les collectivités locales pour promouvoir les énergies alternatives au nucléaire devraient inciter le gouvernement à prendre les mesures nécessaires, qui puissent assurer, à long terme, une sécurité pour les populations et une préservation de l’environnement, tout en défendant notre indépendance énergétique.

Publié dans Environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nucléaire, japon, énergie | |  Facebook |  Imprimer | |

25/02/2011

Dette publique, fiscalité : bilan et perspectives



Le 9 février dernier, je recevais dans ma circonscription Jérôme Cahuzac, député-maire socialiste et actuel Président de la Commission des Finances de l'Assemblée Nationale. Voici en vidéo, un résumé de son intervention.

En débat : paquet fiscal, taxe professionnelle, suppression d'emplois publics, défiscalisation des heures supplémentaires, politique générale...