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05/01/2012

Internet pour tous sur le département

connexion-internet-haut-debit-id575.pngEn Loire-Atlantique, tout le monde ne bénéficie pas encore d’un accès à Internet. Sur la 5ème circonscription, il y a toujours des trous noirs côté numérique : à Bonnoeuvre, Pannecé, Treillières... Ainsi, environ 1 % de la population de Loire-Atlantique ne dispose pas du service minimum, c’est-à-dire le seuil des 512Kb/s qui permet d'accéder à Internet. Et si on veut échanger des photos, regarder des vidéos, un débit supérieur est nécessaire : au moins 2Mb/s. En Loire-Atlantique, 9 % de la population n'atteint pas ce seuil, lequel d'ailleurs n'autorise pas le « triple play » (télé, Internet, téléphone). Il existe une offre satellitaire pour les habitats isolés mais l'installation du matériel est à la charge du client. Le Conseil général de Loire-Atlantique participe aux frais d’installation à hauteur de 159 €.

Un schéma d'équipement est en cours dans le cadre du plan national très haut débit. Piloté par le Département, son objectif d'ici 2014 est de proposer au moins 2Mb/s à tous les foyers, et 8Mb/s aux entreprises et d’apporter en 2020 le très haut débit (100 Mb/s) aux principales zones d'activités et aux principaux équipements publics.  Y participent la plupart des intercommunalités, ainsi que le Syndicat d'électrification, l'État et la Région. La fibre optique jouera un peu le rôle de l'autoroute. Mais elle n'ira pas partout. Elle sera donc complétée par une action « montée en débit » sur les câbles et les sous-répartiteurs du réseau téléphonique.  Dans les secteurs les plus peuplés, donc rentables, les opérateurs (Orange et SFR) vont prendre en charge le déploiement du haut et très haut débit. Ailleurs, il sera fait appel au financement public. Ainsi le conseil général a prévu de débourser 6 millions d'euros.

Je suis intervenu dès 2008 auprès des ministres concernés pour que l’Etat contribue financièrement à l’achèvement de la couverture haut débit de l’ensemble du territoire national, c’est-à-dire partout où subsistent des zones blanches. Je reste donc très attentif à l’évolution de ce schéma d’équipement.

Pour une université universelle

immigrés étudiants.pngSur les 2,3 millions d'étudiants en France, 278 000, soit 12%, sont étrangers, ce qui fait de l'Hexagone le troisième pays d'accueil, derrière les Etats-Unis et le Royaume-Uni. La circulaire du 31 mai signée des ministères de l'Intérieur et du Travail vient préciser une loi du 24 juillet 2006. Celle-ci offre notamment à un étudiant étranger la possibilité de rester en France à l'issue de son cursus, pour effectuer sa première expérience professionnelle. Mais les conditions pour passer du statut d'étudiant à celui de salarié sont aujourd’hui restreintes par cette circulaire. Ainsi plusieurs milliers d'étudiants étrangers sont menacés de reconduite à la frontière. Certains d’entre eux ont déjà été victimes de son application.

Un appel intitulé "L’université est universelle, notre matière grise est de toutes les couleurs!" a été lancé en décembre pour réclamer l´abrogation de la circulaire Guéant du 31 mai 2011. Il a déjà réuni plus de 10000 signatures. M. Sarkozy et le gouvernement ne peuvent plus continuer à faire l'autruche et à évoquer un règlement "au cas par cas" des difficultés massives auxquelles sont confrontés les diplômés étrangers actuellement.

Il est urgent de mettre fin à ce mauvais scénario qui empoisonne la vie de centaines de diplômés, pourtant prêts à exercer leurs talents et leurs compétences dans notre pays, et qui dégrade l´image de la France dans le monde.

Je soutiens, avec mes collègues socialistes de l’Assemblée Nationale, les signataires de l´appel pour exiger un acte clair du gouvernement, qui ne peut être que l´abrogation de la circulaire. Les sénateurs socialistes proposeront une résolution allant dans ce sens en ce début d’année 2012.

14/10/2011

5 ans, et déjà fiché !!

enfant-prison_.pngL’Éducation Nationale s’apprête à imposer aux élèves âgés de cinq ans une évaluation en école maternelle afin de repérer les enfants "à risque" et à "haut risque" et de passer au crible leurs  comportements et  apprentissages.

Ainsi, des enfants de cinq ou six ans seront déclarés en échec, comme si, à cet âge, tout était joué ! La qualité pédagogique de nos enseignant(e)s leur permet de repérer, dans le cadre habituel des activités en classe, les enfants qui ont besoin d’accompagnement particulier. C’est leur métier. Ils n’ont nul besoin de ce dispositif inadapté et pernicieux.

Cette décision est injustifiable, parce qu’on ne peut faire une politique de repérage des difficultés scolaires sans se donner les moyens de les prévenir et d’y remédier. Or, avec 16000 nouvelles suppressions de postes à la rentrée 2011, portant à plus de 80000 le nombre de postes supprimés depuis 2007, les équipes éducatives n’ont plus les moyens d’assurer sur le terrain, au quotidien et de façon décente, un accompagnement individuel, d’autant que les RASED, qui ont la charge d’accompagner les élèves en difficultés, ont été réduits à peau de chagrin. De plus, avec la mise à mal de la formation initiale, les futurs enseignants seront de moins en moins préparés à la prévention et à la prise en charge des difficultés scolaires.

On se souvient des intentions de Nicolas Sarkozy en 2006 de repérage précoce des troubles du comportement qui visaient à identifier les futurs délinquants dès l’âge de… deux ans. Cette nouvelle tentative de stigmatisation des enfants est inadmissible car, plutôt que d’apporter des réponses concrètes et adaptées à leurs difficultés, pour leur donner confiance en eux et en leur avenir, ces méthodes contribuent dangereusement à les dévaloriser et à les stigmatiser durablement.

Aussi, j’appelle le gouvernement à renoncer à ce projet dans les plus brefs délais.

29/06/2011

Libération de Hervé Ghesquière et Serge Taponier : un grand soulagement

Otages.jpgCommuniqué. Les journalistes Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, otages en Afghanistan depuis le 30 décembre 2009, ont été libérés aujourd’hui.

Après 547 jours de captivité, où ils ont fait preuve d’un courage sans égal, je m’associe au bonheur de leurs familles, leur proches, leurs confrères qui a aucun moment n’ont cessé d’espérer et de montrer leur soutien. 

C’est une grande victoire pour la démocratie et pour ceux qui de par leur métier ou leur engagement tentent de faire respecter le droit inaliénable à la liberté d’expression. Enfin, je félicite l’action des autorités françaises et internationales qui ont œuvré avec discrétion et efficacité tout au long du processus de libération.

Cette excellente nouvelle ne doit pas faire oublier le sort des autres otages retenus dans le monde entier. Je leur souhaite de connaître la même issue heureuse et pense particulièrement à Pierre Legrand, habitant de Couffé, retenu au Mali.