18/03/2016
Sécurité sociale : une embellie historique
«En quatre ans, nous avons divisé par trois le déficit du régime général. Il n’a jamais été aussi bas depuis 2002».
Par ces quelques mots, Marisol Touraine, ministre des Affaires Sociales et de la Santé, résume parfaitement l’action menée par le Gouvernement depuis 2012 pour redresser les comptes de la Sécurité sociale.
Ainsi, avec un déficit en 2015 s’élevant à 6,8 milliards d’euros pour le régime général, 10,6 milliards contre 13,2 milliards en 2014 si on y additionne le fonds solidarité vieillesse (FSV), nous revenons sous le niveau du déficit d’avant la crise de 2008 qui avait plongé le trou de la Sécurité sociale au-delà de 20 milliards d’euros.
L’autre grande satisfaction, c’est l’accélération de cette réduction puisque l’objectif attendu en 2015 était un déficit de 9 milliards d’euros, tout en créant des droits nouveaux pour les Français, de nouveaux remboursements, de nouveaux droits, de nouvelles conquêtes sociales.
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26/02/2016
Projet de loi El Khomri : inacceptable en l’état
Le Code du Travail est illisible pour les salariés et les employeurs.
Ce pavé de 3800 articles, divisé en trois catégories (Lois, Décrets et Règlements) et d’une multitude de jurisprudences, ne cesse de grossir d’année en année. Il est le casse-tête des principaux concernés qui ne s’y retrouvent plus et en oublient les grands principes.
Oui, il est nécessaire de réformer le Code et de rappeler les grands principes «clés de voute» de notre Droit du Travail. C’est cette mission qui avait été confiée au comité Badinter qui a remis ses conclusions le 25 janvier dernier. Une commission de refondation du Code du Travail devait prendre le relais pour proposer des dispositions s’inscrivant dans le cadre des principes intangibles. Oui, il est nécessaire d’adapter le Code actuel aux réalités du monde du travail au plus près des solutions économiques des entreprises.
Il nous faut engager une véritable réforme intégrant l’évolution des conditions et des modalités d’exercice du travail, d’autant que cette évolution s’accélère avec l’utilisation des nouvelles technologies et l’arrivée d’une nouvelle génération de travailleurs.
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25/02/2016
Soutien à l’investissement des communes
J’ai participé à une réunion de travail en Préfecture sur le programme national de soutien à l’investissement des communes. J’ai aussitôt informé l’ensemble des maires de la circonscription afin qu’ils puissent s'inscrire dans cette démarche, les projets éligibles aux aides de L’État devant être rapidement déposés.
En effet, la Loi de Finances pour 2016 marque un effort particulier de l’État, voulu par le Gouvernement, en matière de soutien à l’investissement public local, en mobilisant une enveloppe d’un milliard d’euros supplémentaires en faveur des projets portés par les communes et leur groupement ainsi que par la progression des ressources et de l’extension du fonds de compensation de la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA) attribué à l’ensemble des collectivités territoriales.
Ainsi, l’article 159 de la Loi de Finances pour 2016 concernant le soutien à l’investissement des communes et de leurs établissements publics à fiscalité propre (EPCI) est composé d’un renforcement budgétaire de 200 millions pour la dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR) en soutien des projets portés par les petites communes et de deux enveloppes nouvelles, l'une de 500 millions d’euros sont consacrés à de grandes priorités d’investissement définies entre l’État et les communes et intercommunalités, l'autre 300 millions sont dédiés au soutien à des projets en faveur de la revitalisation ou du développement des bourgs-centres.
La réunion en préfecture des Pays de la Loire a permis de fixer les modalités d’attribution de ces subventions.
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24/02/2016
Avancée sociale avec la prime d’activité
La loi relative au dialogue social et à l’emploi, promulguée le 17 août 2015, comprend la mise en œuvre de la prime d’activité, qui vient fusionner le Revenu de solidarité active (RSA) et la Prime pour l’emploi (PPE). Pourquoi remplacer ces dispositifs? D’une part parce que la prime d’activité apporte plus que le RSA à celles et ceux qui travaillent et, d’autre part, car son attribution est plus juste et plus ciblée que la PPE, qui pouvait être versée à des ménages se situant dans un niveau de revenus élevés.
Créée pour encourager l’activité et soutenir le pouvoir d’achat des travailleurs aux ressources modestes (moins de 1500 euros pour un célibataire), qu’ils soient salariés, travailleurs indépendants, étudiants salariés ou apprentis, cette aide financière concerne 5,6 millions de travailleurs et, contrairement au RSA, concerne aussi les jeunes de 18 à 25 ans.
Effective depuis le 1er janvier 2016, les Caisses d’allocations familiales (CAF) ont procédé, début février, au premier versement de la prime. Son montant est fixé pour trois mois, même si la situation du bénéficiaire change pendant cette période, et dépend par ailleurs des ressources de son foyer.
Les personnes qui perçoivent le RSA n’ont pas de démarche particulière à faire, c’est la CAF ou la Mutualité sociale agricole (MSA) qui se charge d’assurer leur passage dans le nouveau dispositif. En dehors de ce cas, la demande doit être formulée auprès de la CAF ou de la MSA, un simulateur en ligne permettant de connaître son éligibilité à la mesure.
Le dispositif a d’ores et déjà prouvé son efficacité. Un mois après sa mise en place, le nombre de foyers bénéficiaires représentait déjà le double des RSA activité versés en décembre 2015. Le premier versement, effectué le 05 février dernier, a ainsi bénéficié, en tenant compte des conjoints et conjointes, à 2 millions de personnes (soit 1,5 millions de foyers), parmi lesquelles 225000 jeunes de moins de 25 ans.
A ce jour, la Loire-Atlantique compte 31000 foyers bénéficiaires, ce qui représente un peu plus de 38300 personnes, dont 18% sont des jeunes de moins de 25 ans. Au total, pour notre département, la prime d’activité touche près de 61000 personnes, adultes et enfants, pour un montant moyen de 160 euros mensuels par foyer.
Après le soutien aux foyers les plus précaires, souvent éloignées de l’emploi, apportés par les coups de pouce des prestations sociales dans le cadre du plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale, après les baisses d’impôt en direction des classes moyennes, le Gouvernement complète sa politique en faveur du pouvoir d’achat en venant en aide de façon ciblée aux travailleuses et travailleurs modestes, qui ne perçoivent pas, ou peu, de prestations sociales et qui, souvent non-imposables, ne retirent pas d’avantage des réformes fiscales.
Le coût de la prime d’activité est évalué à 4 milliards d’euros pour 2016, ce qui équivaut au montant de la dépense du PPE et de RSA activité en 2014. Pour 2016, 3,95 milliards d’euros sont déjà crédités pour le nouveau dispositif.
Reste que l’aide est attribuée sur demande. Il faut donc que les bénéficiaires potentiels se l’approprient. Moins d’un Français concerné sur trois demandait le RSA activité. L’objectif fixé pour la prime d’activité est de 50%, sachant que 4 millions de foyers y sont éligibles. Le Gouvernement a déjà fait savoir que ni le barème, ni les règles fixées ne seront modifiés en cours d’année dans le but de tenir la prévision des 4 milliards d’euros. Si cette prévision s’avère imparfaite, des crédits seront donc redéployés pour financer le succès de cette réforme, sans pour cela entraîner d’augmentation des impôts.
Vous pensez pouvoir bénéficier de la prime d’activité mais n’avez pas encore déposé votre demande ? Il est encore temps. En effet, si la demande est faite avant le 31 mars prochain, la prime sera versée aux allocataires éligibles avec effet rétroactif au 1er janvier.
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