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12/09/2014

Droits de l'Homme : la voix et l'action de la France doivent porter

6001164db517b3aafd2548f2c8f0970e6ac4431c.JPGAujourd'hui, au-delà des difficiles équilibres et des innombrables conflits que connaît le Moyen-Orient depuis des décennies, ce sont bien les droits humains qui sont menacés en Irak, au Kurdistan et dans l'est de la Syrie ; menace pour les femmes, réduites à la servilité, menace pour les populations qui doivent se soumettre, fuir ou mourir.

Des fanatiques criminels qu'aucune cause ne saurait justifier, tentent par tous les moyens d'asseoir leur suprématie barbare sur les populations civiles, dans une stratégie expansive de création d'un État djihadiste. Leur avancée résulte du recul de l'autorité des États dans la Région, mais aussi de l'indétermination internationale.

Durant l'été, la France a immédiatement réagi à l'urgence humanitaire. Cependant, c'est bien la question de la sécurité internationale qui se joue au travers la création de ce prétendu État islamiste, dont la seule réalité est l'état terroriste.

Des initiatives devaient être prises, elles l’ont été! Le Président de la République s'est ainsi rendu ce 12 septembre en Irak afin d'apporter son soutien au nouveau gouvernement du premier Ministre Haïdar Al-Abadi et de préparer avec lui la Conférence internationale sur la paix et la sécurité en Irak qui se tiendra le15 septembre prochain à Paris.

Déjà, une quarantaine de pays semblent résolus à se mobiliser et à trouver ensemble des solutions à cette crise humaine, politique et sécuritaire.

Dans le même temps, en France, les comportements individuels inadmissibles, les petites phrases ou les longs textes de quelques-uns, sapent en permanence la confiance que les Français ont dans leurs institutions. Ces agissements occupent la sphère médiatique et nous éloignent tous des vrais enjeux, des vrais dangers.

Je ne parle pas ici du débat, nécessaire en démocratie, sur la politique intérieure. Le vote de confiance sur le discours de politique général du gouvernement y répondra.

Je veux seulement rappeler les enjeux impérieux qui se présentent à nous, ceux qui menacent aux portes de l'Europe et ailleurs, et qui réclament sérieux et unité nationale.

Abaisser l'autorité du Président, c'est rendre inaudible la voix et l'action de la France à l'étranger. Là où les Droits de l'Homme sont bafoués, la voix et l'action de la France doivent porter.

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03/09/2014

Une rentrée scolaire bien maîtrisée

rentrée1415.JPGCe mardi matin, près de 717000 élèves reprenaient le chemin de l’école au sein de l’Académie de Nantes, qui occupe la 4ème place nationale en termes de population scolaire.

A lui seul, le département de la Loire-Atlantique accueille 1698 écoliers de plus cette année dans ses établissements publics de premier degré, 630 dans ses collèges, ainsi que 1131 lycéens supplémentaires.

Afin de faire face à cette hausse des effectifs, le Gouvernement a mis en place des moyens à la hauteur de ses ambitions pour la jeunesse, priorité du Président de la République. L’éducation et la réussite éducative ont été hissées au premier rang des postes de dépenses budgétaires depuis 2012, avec une enveloppe de 63,4 milliards d’euros. A l’occasion de cette rentrée 2014, ce sont ainsi 2355 postes qui ont été créés dans le premier degré, 1986 postes dans le second, ainsi que 150 dans l’enseignement agricole.

Pour garantir la qualité des apprentissages, il était en effet nécessaire de rompre avec la logique de réduction du personnel enseignant appliquée par la précédente majorité, autour du dispositif tant décrié de non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Au-delà des 60000 postes d’enseignants supplémentaires prévus à l’horizon 2017, dont près de 22000 sont d’ores et déjà  ouverts, cette rentrée 2014 est également marquée par la poursuite de la refondation de l’Ecole de la République.

Ce projet cadre, auquel j’ai eu l’occasion de participer à l’Assemblée Nationale, est au cœur de la rentrée 2014, notamment à travers la généralisation des nouveaux rythmes scolaires. Si leur mise en œuvre a rencontré quelques difficultés dans certains secteurs, 4000 communes les ont adoptés dès 2013, rejointes par 20000 autres cette année. Les aménagements rendus possibles par le Gouvernement ont de plus permis de surmonter les derniers obstacles qui faisaient barrage à l’application de la réforme.

Comme l’a indiqué Najat Vallaud-Belkacem, nouvellement nommée Ministre de l’Éducation Nationale, «les enseignants passés aux nouveaux rythmes ont rapporté les nombreux effets vertueux de cette nouvelle organisation, aussi bien en termes d'amélioration des apprentissages, du climat en classe, et de l'organisation des activités».

M’inscrivant pleinement dans cette ambition pédagogique pour la réussite scolaire de tous, je tiens à souhaiter une bonne rentrée aux élèves, ainsi qu’à l’ensemble de la communauté éducative.

Pour aller plus loin :  dossier de presse présenté par la Ministre à partir de ce lien 

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28/08/2014

Ni godillots ni déloyaux : députés socialistes

4477895_6_2bf2_pour-les-200-deputes-socialistes-le-debat_e3a562d21e05ff085eeabff03cccd329.jpgJe vous livre ci-dessous la tribune que j'ai cosignée avec d'autres collègues députés socialistes. Publiée ce jour sur lemonde.fr, elle est consultable en cliquant sur l'image ci-contre ou à partir de ce lien.

 

«Depuis le début de ce quinquennat, les parlementaires socialistes seraient confrontés à une impossible alternative : faire preuve de déloyauté en refusant le soutien au gouvernement de gauche et au président de la République, faire preuve de passivité en revêtant le costume de godillot au Parlement.

Ce débat n'est pas nouveau dans l'histoire des socialistes. La double nature des députés, porte-parole de leur famille politique et en même temps porte-voix de leurs électeurs, a toujours été acceptée. Le groupe parlementaire n'est pas la fraction parlementaire du parti comme c'est le cas en Allemagne, il a toujours cherché son équilibre entre la singularité et la solidarité.

UNE NOUVELLE DONNE. Le débat qui a traversé, ces derniers mois, le groupe majoritaire à l'Assemblée nationale n'a pas échappé à cette apparente contradiction. D'autant que nous sommes entrés dans une nouvelle phase de la vie de nos institutions. Le non-cumul des mandats, une lecture plus parlementaire de la Ve République portée par François Hollande dans la campagne de 2012, un nouveau rapport entre l'exécutif et le Parlement proposé par le premier ministre dans sa déclaration de politique générale ont créé une nouvelle donne.

La défaite lors des récentes élections municipales et européennes est venue accentuer cette situation. Le problème n'est pas qu'il y ait des désaccords, il en a déjà existé. Rappelons-nous les votes de députés socialistes contre la première guerre du Golfe ou contre l'amnistie des généraux félons, lors des septennats de François Mitterrand. Le problème réside dans la permanence d'une défiance a priori à l'égard de l'exécutif, qui a conduit à une mobilisation de socialistes contre d'autres socialistes ou allant jusqu'à mobiliser d'autres groupes pour battre le gouvernement.

Le débat entre godillots et déloyaux n'a pas de sens. Si ce n'est notre affaiblissement collectif.

LA FRANCE A PRIS SES RESPONSABILITÉS. Alors que l'appareil productif –et d'abord l'industrie–, les comptes publics et le système éducatif ont été gravement abîmés pendant une décennie de politique libérale-conservatrice, le cap de la politique économique a été fixé, et nous l'assumons. Parlementaires, nous jouerons notre rôle pour en mesurer l'efficacité, en particulier dans le cadre de la mission sur le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) qui doit permettre de vérifier que l'indispensable soutien à la compétitivité de nos entreprises sert effectivement l'emploi, la formation, l'investissement, et pas la distribution de dividendes.

La France a pris ses responsabilités tant au plan des réformes –retraites, marché du travail, formation professionnelle, organisation territoriale– que du sérieux budgétaire, et il n'est pas possible, alors que la croissance est atone, de lui demander des efforts supplémentaires. L'Europe, toujours dominée par la droite, n'est pas au rendez-vous. Malgré les demandes des gouvernements de gauche, elle tarde à s'engager en faveur de la croissance, avec plus de déclarations d'intention que d'actes réels. Elle tarde à agir devant un euro qui reste trop fort.

A la rentrée, nous nous saisirons des chantiers ouverts par le chef de l'Etat et le premier ministre sur l'emploi –des jeunes et des seniors, notamment–, sur la fiscalité des ménages modestes et des couches moyennes –donc le pouvoir d'achat–, sur l'investissement –des entreprises, mais aussi des collectivités locales. Nous agirons à chaque moment pour que les inflexions sociales en faveur des plus fragiles soient prises en compte. Nous serons au rendez-vous des grands défis de la transition énergétique et de l'adaptation de la société au vieillissement qui seront examinés par le Parlement d'ici à la fin de l'année.

MODERNISER NOTRE PRATIQUE. Ce pseudo-débat entre godillots et déloyaux est derrière nous. Il faut maintenant moderniser notre pratique. Le groupe doit être plus que jamais le lieu de l'élaboration. Le respect des opinions et des personnes, la norme de nos débats. La majorité, le mode de régulation. Nous ne pèserons dans les débats que collectivement.

Nous connaissons le désarroi qui s'exprime devant des résultats qui tardent à arriver. Nous mesurons à quel point le chômage toujours trop élevé est une plaie ouverte dans notre démocratie. Nous sommes aussi conscients d'une désespérance sociale qui vient nourrir la désespérance politique. Face aux difficultés, les tentations de repli, de défiance et d'indifférence sont nombreuses. Trop souvent, le «tous pareils» renvoie au «à quoi bon», les deux nourrissant le vote Front national et l'abstention. Nous sommes convaincus qu'il revient aux parlementaires socialistes de revendiquer l'affirmation d'une détermination, d'une cohérence et d'un rassemblement pour agir.

Une détermination, dans le choix de la réforme pour notre pays. Il ne s'agit pas de changer pour changer, mais de construire une France plus efficace et plus juste, face aux inégalités territoriales et sociales.

Une cohérence, par un cap constant. Il ne s'agit pas de se montrer sourds aux manifestations d'inquiétude. Mais on ne peut redonner confiance à un pays qui doute par des coups de volant brusques et répétitifs.

Un rassemblement, car c'est ce qui fait notre force, nous permet de convaincre et d'entraîner avec nous les Français. Ce n'est pas l'argument pour éviter les débats, c'est la condition pour être audibles et crédibles, et donc un jour entendus.

Le président de la République a indiqué le calendrier de cette seconde moitié du quinquennat dans son entretien télévisé du 14 Juillet. Nous nous inscrivons dans ce chemin.

Nous voulons réussir ensemble et non perdre les uns contre les autres. La lecture plus parlementaire de nos institutions, qui doit être confortée et renforcée, exige des parlementaires pleinement responsables de l'intérêt général de la gauche et du pays. Nous voulons la réussite de la gauche et nous pèserons ensemble en ce sens.»

Les signataires:
Ibrahim Aboubacar, Patricia Adam, Sylviane Alaux, Jean-Pierre Allossery, François André, Nathalie Appéré, Joël Aviragnet, Pierre Aylagas, Guillaume Bachelay, Jean-Paul Bacquet, Dominique Baert, Gérard Bapt, Frédéric Barbier, Ericka Bareigts, Claude Bartolone, Marie-Noëlle Battistel, Nicolas Bays, Catherine Beaubatie, Jean-Marie Beffara, Luc Belot, Chantal Berthelot, Gisèle Biémouret, Philippe Bies, Erwann Binet, Yves Blein, Jean-Luc Bleunven, Patrick Bloche, Daniel Boisserie, Pascale Boistard, Christophe Borgel, Florent Boudié, Christophe Bouillon, Brigitte Bourguignon, Emeric Bréhier, Jean-Louis Bricout, Jean-Jacques Bridey, François Brottes, Sabine Buis, Jean-Claude Buisine, Sylviane Bulteau, Vincent Burroni, Alain Calmette, Colette Capdevielle, Christophe Caresche, Marie-Arlette Carlotti, Martine Carrillon-Couvreur, Christophe Castaner, Laurent Cathala, Jean-Yves Caullet, Guy Chambefort, Jean-Paul Chanteguet, Marie-Anne Chapdelaine, Guy-Michel Chauveau, Jean-David Ciot, Alain Claeys, Jean-Michel Clément, Marie-Françoise Clergeau, Philip Cordery, Valérie Corre, Jacques Cresta, Carlos Da Silva, Seybah Dagoma, Yves Daniel, Pascal Deguilhem, Michèle Delaunay, Guy Delcourt, Sébastien Denaja, Françoise Descamps-Crosnier, Sophie Dessus, Michel Destot, Fanny Dombre-Coste, René Dosiere, Philippe Doucet, Sandrine Doucet, Françoise Dubois, Anne-Lise Dufour-Tonini, Françoise Dumas, William Dumas, Jean-Louis Dumont, Jean-Paul Dupré, Yves Durand, Philippe Duron, Corinne Erhel, Sophie Errante, Marie-Hélène Fabre, Alain Faure, Martine Faure, Olivier Faure, Matthias Fekl, Hugues Fourage, Jean-Marc Fournel, Valérie Fourneyron, Michèle Fournier-Armand, Michel Francaix, Christian Franqueville, Jean-Claude Fruteau, Jean-Louis Gagnaire, Geneviève Gaillard, Guillaume Garot, Hélène Geoffroy, Jean Glavany, Yves Goasdoué, Geneviève Gosselin-Fleury, Pascale Got, Marc Goua, Laurent Grandguillaume, Estelle Grelier, Jean Grellier, Elisabeth Guigou, Thérèse Guilbert, David Habib, Razzy Hammadi, Joëlle Huillier, Sandrine Hurel, Monique Iborra, Françoise Imbert, Michel Issindou, Serge Janquin, Henri Jibrayel, Armand Jung, Marietta Karamanli, Bernadette Laclais, Anne-Christine Lang, Colette Langlade, Jean Launay, Pierre-Yves Le Borgn', Jean-Yves Le Bouillonnec, Patrick Lebreton, Anne-Yvonne Le Dain, Jean-Yves Le Déaut, Annie Le Houérou, Annick Le Loch, Jean-Pierre Le Roch, Bruno Le Roux, Michel Lefait, Dominique Lefebvre, Patrick Lemasle, Catherine Lemorton, Annick Lepetit, Bernard Lesterlin, Serge Letchimy, Michel Liebgott, Martine Lignières-Cassou, François Loncle, Gabrielle Louis-Carabin, Victorin Lurel, Jean-Pierre Maggi, Jacqueline Maquet, Martine Martinel, Frédérique Massat, Sandrine Mazetier, Michel Ménard, Patrick Mennucci, Philippe Nauche, Nathalie Nieson, Robert Olive, Monique Orphe, Michel Pajon, Luce Pane, Rémi Pauvros, Germinal Peiro, Hervé Pellois, Jean-Claude Perez, Sébastien Pietrasanta, Martine Pinville, Christine Pirès-Beaune, Philippe Plisson, Elisabeth Pochon, Pascal Popelin, Emilienne Poumirol, Christophe Premat, Joaquim Pueyo, François Pupponi, Catherine Quéré, Monique Rabin, Dominique Raimbourg, Marie Recalde, Eduardo Rihan-Cypel, Alain Rodet, Marcel Rogemont, Frédéric Roig, Bernard Roman, Gwendal Rouillard, René Rouquet, Alain Rousset, Boinali Said, Béatrice Santais, Odile Saugues, Gilbert Sauvan, Gilles Savary, Christophe Sirugue, Julie Sommaruga, Gérard Terrier, Thomas Thévenoud, Sylvie Tolmont, Jean-Louis Touraine, Catherine Troallic, Cécile Untermaier, Jean-Jacques Urvoas, Daniel Vaillant, Jacques Valax, Clotilde Valter, Michel Vauzelle, Olivier Véran, Fabrice Verdier, Patrick Vignal, Jean-Michel Villaume, Jean-Jacques Vlody. 

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01/08/2014

Israël / Palestine : la France doit prendre toutes ses responsabilités

201408IPPR.pngCarquefou, le 1er août 2014

Monsieur le Président de la République,

Dans le courrier que je vous ai adressé le 24 juin dernier, je vous alertais sur le sort réservé aux ressortissants palestiniens faisant l’objet d’une détention administrative en Israël. Je vous remercie pour votre réponse, qui exprime toute l’attention que la France porte à la situation palestinienne.

Je me permets cependant de vous faire de nouveau part de ma plus vive inquiétude devant l’escalade de violences à laquelle nous assistons depuis plusieurs semaines dans la confrontation entre Israël et les Territoires palestiniens à Gaza et en Cisjordanie. L’horreur et les conséquences sur les civils, majoritaires parmi les plus de 1400 victimes dénombrées à ce jour, se font chaque jour plus violentes. Elles ne sauraient être tolérées plus longtemps.

De nombreuses voix s’élèvent depuis plusieurs semaines pour dénoncer les attaques perpétrées par Israël contre des centres de santé, des écoles et appellent la France à sortir de son silence face à ces manquements manifestes aux Droits de l’Homme et au Droit international. Notre pays se doit de condamner plus fermement et sans équivoque le comportement inadmissible et la politique destructrice que mène ainsi Israël, de même qu’il doit dénoncer les tirs aveugles de roquettes du Hamas vers Israël.

Chacun des protagonistes de ce conflit devra répondre de ces exactions devant les juridictions compétentes. Il n’est particulièrement pas admissible qu’Israël continue en toute impunité d’ignorer les décisions de l’ONU. Seules des sanctions sévères le feront évoluer. Il appartient donc à la France, Pays des Droits de l'Homme, de se montrer intransigeante avec cet État qui bafoue en permanence le Droit international.

Ainsi, à l’heure de l’échec du cessez-le-feu qui débutait ce jour pour, théoriquement, une durée de 72 heures, la France doit donc prendre l’entière mesure de ses responsabilités et tout mettre en œuvre pour exiger un arrêt immédiat et durable des hostilités entre l’État Hébreu et le Hamas. L’engagement de notre pays dans la résolution de ce conflit doit être entièrement tourné vers la protection et le respect de la dignité des populations, la recherche de la paix, et le renforcement de l’autorité palestinienne.

Veuillez croire, Monsieur le Président de la République, à l'assurance de ma plus haute considération.

Michel MÉNARD


Copie de ce courrier a été adressée à M. Laurent FABIUS, Ministre des Affaires étrangères