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25/02/2014

Communiqué : "Le retour de l'Etat investisseur!"

3390591_f57805c8-605b-11e3-9e0e-00151780182c_545x341.jpgLe conseil de surveillance de PSA Peugeot Citroën a validé un protocole d’accord permettant une entrée au capital de l’État et du groupe chinois Dongfeng. Aux termes de l'accord, Dongfeng et l'État français vont injecter chacun 800 millions d'euros pour acquérir une participation de 14 % dans PSA.

Si l’entrée de l’actionnaire Dongfeng a été très commentée, celle de l’État a été moins remarquée. Pourtant, la prise de capital de l’État, identique à celle de l’actionnaire chinois, est beaucoup plus remarquable dans sa finalité.

En effet, l’actionnaire chinois agit avant tout dans l’intérêt de son groupe afin de bénéficier de la technologie du groupe français. L’État, lui, a fait le choix d’entrer dans le capital de PSA pour venir en aide à l’entreprise française, symbole de l’histoire industrielle française depuis plus de huit générations, tout en garantissant la pérennité et le développement du groupe et en veillant à son ancrage national.

Voici aujourd’hui une mise en application hautement symbolique de la volonté de reconquête industrielle que le gouvernement impulse depuis près d’un an. Le redressement industriel ne se fera pas uniquement en éteignant les multiples feux ou en jouant les intermédiaires, il se fera davantage en investissant dans les entreprises porteuses d’emploi et de croissance.

Nous, parlementaires de gauche, nous nous félicitons de ce dynamisme et de cet investissement courageux dans l’un des fleurons de l’industrie française.

L’État poursuit ainsi une longue tradition d’investissement dans des entreprises nationales avec récemment des participations via le Fonds stratégique d’investissement. Il est ainsi partenaire minoritaire dans plus de 3000 entreprises nationales.

Il n’était pas possible pour l’État français, alors que la lutte contre le chômage est le cheval de bataille de ce gouvernement, de laisser en difficulté une entreprise qui emploie en France plus de 90000 salariés, sans compter les emplois indirects.

Il n’était pas non plus possible de laisser à la dérive le premier déposant de brevets français qui, avec plus de 1300 brevets déposés en 2012, continue de s’affirmer comme un leader de l’innovation technologique. C’est une certaine vision de l’innovation et du futur industriel qui se joue ici!

Cette alliance à trois, entreprise industrielle française, État et groupe étranger n’est pas nouvelle. Il ne faut pas chercher loin pour trouver des exemples positifs de cette stratégie. Le groupe Renault en est un autre exemple avec l’apport de Nissan et la présence de l’État.

Nous saluons la vision stratégique du gouvernement qui ne réagit pas mais anticipe. C’est ainsi que cette participation au capital de Peugeot s’est faite progressivement et avec lucidité. Tout d’abord lorsque l’État apporte sa garantie à la banque PSA finance puis avec l’entrée de Louis Gallois au comité de surveillance. Une méthode des petits pas structurante.

Nous saluons donc le retour d’un État visionnaire et stratégique.

Le rôle d’actionnaire qu’aura l’État lui permettra enfin d’appuyer des demandes d’engagements: tout d’abord avec la demande de voir 1 milliard d’euros investis dans la recherche et l’innovation, ensuite le souhait de voir la production automobile en France augmenter et enfin l’engagement de conserver la recherche et développement dans l’hexagone.

C’est cela aussi le rôle de l’Etat: celui d’un appui solide, d’un investisseur serein et d’un actionnaire avisé.

Tribune publiée ce jour sur le blog de Médiapart, signée par Arnaud Leroy (Français établis hors de France), Patrice Prat (Gard), Cécile Untermaier (Saône-et-Loire), Stéphane Travert (Manche), Philippe Bies (Bas-Rhin), Guy Delcourt (Pas-de-Calais), Christian Eckert (Meurthe-et-Moselle), François Loncle (Eure), Jean-Philippe Mallé (Yvelines), Nicolas Bays (Pas-de-Calais), Philippe Baumel (Saône-et-Loire), Hervé Feron (Meurthe-et-Moselle), Gilbert Le Bris (Finistère), Philip Cordery (Français établis hors de France), Laurent Grandguillaume (Côte d’Or), Olivier Faure (Seine-et-Marne), Michel Pouzol (Essonne), Philippe Nogues (Morbihan), Sylvie Tolmont (Sarthe), Luc Belot (Maine-et-Loire), Michel Lefait (Pas-de-Calais), Vincent Feltesse (Gironde), Jean-Michel Villaumé (Haute-Saône), Edith Gueugneau (Saône-et-Loire), Michel Ménard (Loire-Atlantique), Pascale Boistard (Somme), Sylviane Bulteau (Vendée), Jean-Renée Marsac (Ille-et-Vilaine), Gwendal Rouillard (Morbihan), Avi Assouly (Bouches-du-Rhône), Frédérique Massat (Ariège), Estelle Grelier (Seine-Maritime), Sylviane Alaux (Pyrénées-Atlantiques), Christophe Bouillon (Seine-Maritime), Monique Rabin (Loire-Atlantique), Alain Calmette (Cantal), Yves Blein (Rhône), Frédéric Barbier (Doubs), Chantal Berthelot (Guyane), Fabrice Verdier (Gard), Sandrine Hurel (Seine-Maritime), Frédérik Bernard (Poissy).

21/02/2014

Communiqué de presse : l'éducation, priorité nationale

8631347894959.jpgCe 21 février, j'ai reçu à ma permanence des représentants du Snuipp/FSU 44 et du SDEN-CGT44 estimant insuffisante la dotation de postes d’enseignants pour le 1er degré en Loire-Atlantique.

En réponse aux inquiétudes exprimées, j’ai tenu à rappeler qu’entre 2007 à 2012, la droite au pouvoir a supprimé près de 80000 postes au sein de l’Éducation Nationale.

Dès sa mise en place, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault a mis en application les engagements de campagne de François Hollande en faveur de l’éducation nationale, remettant en place la formation des enseignants, mettant en œuvre le dispositif «plus de maîtres que de classes», et prévoyant la création de 60.000 postes…

Depuis juin 2012, 21911 postes sont ainsi créés, dont 6770 postes pour la rentrée 2013, qui s’ajoutent au remplacement de la totalité des départs à la retraite. À l’échelle de l’Académie de Nantes, le premier degré a ainsi vu la création de 183 postes, et de 263 postes dans le second degré. Cela correspond, pour la Loire-Atlantique, à 96 nouveaux postes de professeurs des écoles.

Si j’entends les difficultés actuelles de remplacement, que je ne manquerai pas de relayer auprès de la Directrice des Services de l’académie de Nantes, je salue l’effort sans précédent que le Gouvernement a déjà réalisé et que de nouvelles mesures viendront compléter d’ici à 2017, chacune de ces mesures venant concrétiser la priorité donnée par la majorité à l’éducation et à la jeunesse.

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19/02/2014

Ukraine : une répression sanglante et inacceptable

Bruno Le Roux - Les députés socialistes expriment leur solidarité à l’égard des Ukrainiens - 19/02/2014 - See more at: http://deputes.lessocialistes.fr/node/6166#sthash.xfqaAsEq.dpuf
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000_Par7796570.jpegJe vous invite à prendre connaissance du communiqué de Bruno LE ROUX, président du Groupe Socialiste, républicain et citoyen (SRC) de l'Assemblée Nationale.

«Les députés socialistes expriment leur complète solidarité à l’égard des Ukrainiens victimes d’une répression sanglante et inacceptable.

Le coup de force auquel le régime est en train de se livrer contre son propre peuple n’a aucune légitimité et doit être stoppé sans perdre une minute. Tout doit être fait pour que le régime et les manifestants reviennent au dialogue et que soit formé, dans un premier temps, un nouveau Gouvernement intégrant ces derniers.

Nous demandons que le sommet franco-allemand, qui se tient aujourd’hui à Paris, prenne l’initiative de réunir immédiatement l’Union européenne, au nom de laquelle les Ukrainiens se battent, afin de tout mettre en œuvre pour que cesse la répression.

Le Gouvernement ukrainien doit comprendre que la crise ne trouvera pas d’issue dans la violence. Seules la constitution d’un nouveau Gouvernement et la tenue d’élections libres et transparentes peuvent favoriser la réconciliation».

Bruno Le Roux, président du groupe Socialiste, Républicain et Citoyen à l’Assemblée nationale - See more at: http://deputes.lessocialistes.fr/node/6166#sthash.xfqaAsEq.dpuf

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30/01/2014

Le peuple tunisien peut compter sur La France

3287813.jpgEn séance des Questions au Gouvernement ce mercredi 29 janvier, j'ai interrogé Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, au sujet de la nouvelle constitution dont vient de se doter la Tunisie.

Retrouvez ci-dessous le contenu de ma question et la réponse du ministre (vidéo en fin d'article -Compte-rendu intégral de la séance à consulter à partir de ce lien).

M. le président. La parole est à M. Michel Ménard, pour le groupe socialiste, républicain et citoyen.

M. Michel Ménard. Ma question, à laquelle j’associe mon collègue Pouria Amirshahi, s’adresse à M. le ministre des affaires étrangères. Monsieur le ministre, le 27 janvier dernier, dans une ambiance de liesse et au grand soulagement de tout un peuple, la Tunisie s’est dotée d’une nouvelle constitution.

Ce moment historique marque une étape essentielle dans le processus entamé en décembre 2010 avec la Révolution de jasmin. L’immolation du jeune Mohamed Bouazizi avait marqué le point de départ d’une révolution qui s’était ensuite largement propagée au-delà de la Tunisie pour fonder ce Printemps arabe qui a nourri tant d’espoir. Pourtant, après le temps de la révolte et de la chute des dictateurs, la Tunisie, comme autres pays arabes, a connu des moments de doute et d’instabilité.

L’adoption de la constitution du 27 janvier permet de sortir par le haut des crises multiples de ces dernières années. Issue de la feuille de route proposée par la société civile, notamment l’Union générale tunisienne du travail – l’UGTT, le grand syndicat du pays –, mais aussi le patronat, la Ligue des droits de l’homme et l’Union des avocats, la constitution va permettre aux Tunisiens d’être pleinement maîtres de leur destin.

La valorisation de l’égalité entre les femmes et les hommes, la promotion de la parité dans le champ politique, la reconnaissance de la liberté de conscience, l’équilibre des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif, sont des signes particulièrement encourageants qui pourront constituer des points d’appui pour tous les progressistes du monde arabe. La Tunisie va ainsi disposer d’institutions qui devraient rapidement la remettre sur la voie de la stabilité politique.

Monsieur le ministre, le gouvernement d’indépendants conduit par Mehdi Jomaâ a obtenu la confiance du Parlement dans la nuit de mardi à mercredi. Il lui revient désormais de mener à bien d’importants chantiers politiques et d’organiser de nouvelles élections au cours de l’année 2014. Pouvez-vous nous dire quel regard la France porte sur les événements de ces derniers jours et comment nous comptons intensifier notre soutien au peuple tunisien ? (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et écologiste.)

M. le président. La parole est à M. le ministre des affaires étrangères.

M. Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères. Monsieur le député, dans un monde, et en particulier dans une région arabe, d’où nous parviennent en ce moment peu de bonnes nouvelles, l’adoption à la quasi-unanimité par les représentants de la Tunisie de la constitution tunisienne est une formidable nouvelle qu’il faut saluer comme telle. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, GDR, RRDP et écologiste, ainsi que sur plusieurs bancs des groupes UMP et UDI.)

Élisabeth Guigou et Jean-Pierre Bel, président du Sénat, étaient présents pour adresser leurs félicitations aux représentants tunisiens. Il y a quelques instants, le Président de la République s’est entretenu avec le Président tunisien, et j’ai moi-même eu l’occasion de féliciter le Premier ministre, ainsi que le ministre des affaires étrangères. Ce moment constitue une séquence extraordinaire qui, si nous l’attendions, ne pouvait dépendre que de la maturité du peuple tunisien. Vous l’avez souligné, ceux qui ont eu l’occasion d’examiner la constitution tunisienne ont pu constater qu’elle comporte énormément de promesses, notamment en ce qui concerne la liberté de conscience et l’égalité entre les femmes et les hommes.

À partir de là, beaucoup de choses sont possibles. Bien sûr, ce ne sera pas facile : il va falloir organiser des élections présidentielles et législatives, et de grandes difficultés économiques restent à surmonter. Cependant, le peuple tunisien doit savoir qu’il peut compter sur ses amis traditionnels, en particulier sur la France.

M. Matthias Fekl. Très bien !

M. Laurent Fabius, ministre. J’ai invité mon homologue tunisien à me rendre visite le plus vite possible, et puis vous annoncer que mon collègue allemand, M. Steinmeier, et moi-même nous sommes mis d’accord pour nous rendre ensemble en Tunisie, afin de dire au peuple tunisien que la France et l’Europe sont à ses côtés. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP.)

 


29 janvier 2014 - Question de Michel Ménard à... par michelmenard

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