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24/06/2015

Pour une loi en faveur du volontariat de l’animation

ppl volont.jpgLe 23 juin 2015, en réunion des députés socialistes membres de la Commission des Affaires Culturelles et de l’Éducation dont je suis Vice-président, nous avons présenté, avec mon collègue Hervé Féron Député de Meurthe-et-Moselle, une Proposition de loi visant à instaurer un statut de volontaire de l’animation.

Celle-ci a ainsi pour objectif de traduire dans la Loi l’une des mesures que je préconisais dans mon rapport intitulé «21 propositions pour les colos du 21è siècle» rendu en juillet 2013, à l’issue de la mission d’information parlementaire sur l’accessibilité des jeunes aux séjours collectifs et de loisirs dont j’ai été le Rapporteur.

Afin d’élaborer cette proposition, nous avons repris les dispositifs contenus dans celle qui avait été déposée en décembre 2011 par le Groupe socialiste, qui n’avaient pas retenu l’attention de la majorité de l’époque (non-inscrite à l’ordre du jour des assemblées).

Cette proposition de loi a d’ores et déjà été proposée à la cosignature de l’ensemble de mes collègues du Groupe Socialiste, Républicain et Citoyen, pour ensuite être déposée sur le bureau de la Présidence de l’Assemblée Nationale.  Une fois cette étape franchie, il ne restera plus qu’à la faire inscrire à l’ordre du jour afin qu’elle soit examinée en commission puis en séance publique.

Depuis longtemps engagé en faveur d’une politique ambitieuse d’éducation populaire et de redynamisation de l’esprit des colonies de vacances, je resterai investi dans les mois à venir pour que cette proposition de Loi poursuive son cours législatif, et vienne ainsi compléter l’ensemble des dispositifs déjà mis en œuvre par le Gouvernement en faveur de la Jeunesse.

23/04/2015

Tribune*: le choix d'un collège plus juste

743047--.jpgAu fronton de toutes les écoles françaises, la devise de la République –Liberté, Égalité, Fraternité– s’affiche fièrement. Mais à chaque tentative de faire évoluer les politiques publiques vers plus d’égalité, les défenseurs acharnés d’un immobilisme qui ne protège que ceux qui profitent du système montent au créneau et manifestent bruyamment pour la défense des avantages de quelques-uns. Les attaques répétées des derniers jours contre la nouvelle organisation du collège présentée par la ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en sont une illustration flagrante.

Que prévoit en effet cette réforme ?

La promotion de l’apprentissage des langues. Que tous les élèves français apprendront désormais deux langues vivantes étrangères dès la classe de cinquième, et qu’ils bénéficieront de cinquante-quatre heures de langue supplémentaires sur l’ensemble de leur scolarité au collège. Alors qu’aujourd’hui seuls 16% des élèves de 6è et de 5è se voient offrir la possibilité de rejoindre une classe bi-langue et que moins de 11% des élèves de 4è et de 3è bénéficient de la possibilité d’être en section européenne, la réforme du collège fait commencer plus tôt la deuxième langue vivante à 100% des collégiens et offre plus d’heures de cours de langues à tous les collégiens.

Que la grande majorité des collégiens auront accès, dans le cadre des nouveaux enseignements pratiques interdisciplinaires, à l’étude de la culture et de la civilisation antiques quand, à l’heure actuelle, à peine 18% d’entre eux y ont accès en suivant les options facultatives latin et grec. Cela contribuera d’ailleurs à la promotion de l’apprentissage des langues anciennes, qu’un trop grand nombre de latinistes et d’hellénistes abandonne en entrant au lycée.

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21/04/2015

Reprise de l’activité : les indicateurs sont au vert

redressementFrance.JPGLe Président François Hollande a été élu dans un contexte économique marqué par la crise mondiale de 2008, dont le taux de chômage à 2 chiffres et l’explosion des déficits publics étaient les stigmates les plus visibles.

En l’espace de deux quinquennats de droite, entre 2002 et 2012, la dette publique de notre pays a ainsi doublé, passant de 912 à 1789 milliards d’euros. Dès lors, nous savions que notre trajectoire budgétaire allait se jouer sur un chemin de crête, avec d’un côté l’impérieuse nécessité de réduire les dépenses publiques, et de l’autre éviter à tout prix que la France connaisse l’austérité budgétaire, comparable à celle qu’ont subi de nombreux pays d’Europe du Sud, à l’image de la Grèce ou encore de l’Espagne.

Mais n’en déplaise à nos détracteurs, après 3 années d’efforts demandés aux Français, le redressement économique de notre pays est réel en ce premier trimestre 2015, et les politiques mises en œuvre par l’exécutif depuis 2012 commencent à payer.

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20/03/2015

Elections départementales: ne laissez pas les autres décider pour vous!

Elections-departementales-2015.jpgLes 22 et 29 mars prochains, les Français sont appelés à renouveler l’ensemble des élus des Conseils départementaux. Sujets à de nombreuses mutations, le scrutin départemental en lui-même, ainsi que les compétences de cette institution ont sensiblement évolué depuis son dernier renouvellement, et il est primordial que chacun comprenne l’ampleur de ces changements pour saisir celui de l’enjeu des 10 jours à venir.

Mais il faut toutefois reconnaître que le climat actuel est peu propice à un réel débat de fond. En effet, il ne se passe pas une journée sans que l’on entende, çà et là, que les élections départementales n’intéressent personne, et que l’abstention sera la grande gagnante du scrutin. De manière inédite, les médias se complaisent même à donner raison aux futurs abstentionnistes, au motif que le Gouvernement aurait tout fait pour brouiller les pistes, en contraignant les électeurs à se prononcer sur une collectivité pour l’heure sans compétences précises.

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