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12/09/2008

Dégradation de la Loire : Le Comité pour la Loire de Demain prochainement entendu au Ministère de l’Ecologie

DSC00059.pngLe Comité pour la Loire de Demain (CLD) est un mouvement de coordination regroupant 22 associations et plus de 200 particuliers autour d’une charte visant à la restauration et à la protection du fleuve entre Nantes et les Pont-de-Cé, sur la Loire dite « Armoricaine ».

Le CLD avait attiré mon attention lors de la campagne des Législatives sur les dégradations multiples subies par le fleuve depuis 30 ans (assèchement prolongé, envasement, courant, érosion, etc.) et sur les répercussions occasionnées sur la ressource en eau, la biodiversité, le cadre de vie, etc. Interpellé par les questions soulevées, j’avais rencontré le bureau de l’association en octobre 2007.

Avec d’autres élus locaux, j’ai embarqué ce mardi sur la « Luce » pour une croisière d’appréciation sur site des dommages subis par le fleuve organisée par le CLD à des fins de sensibilisation. Vitesse excessive du courant, dégradation des berges, bancs de sable végétalisés… Nous avons pu constater, guidés par les membres de l’association, l’état de la Loire. Nous les avons ensuite écoutés nous faire part de leurs réflexions et propositions pour restaurer le fleuve et notamment pour relever la ligne d’eau d’étiage vers un niveau d’équilibre, objectif non atteint du Plan Loire 2000-2006.

L’aménagement de la Loire est une question qui relève de l’Etat. La restauration du fleuve demandera du temps, mais dès aujourd’hui des actions peuvent être mises en œuvre. Le Comité pour la Loire de Demain a obtenu un rendez-vous au Ministère de l’Ecologie avec les conseillers de Jean-Louis BORLOO. Je les accompagnerai afin de porter avec eux leurs revendications en faveur du fleuve et notamment celle visant la mise en œuvre d’une structure unique de restauration de la Loire Armoricaine.

08/09/2008

Réformes de l'école: D'importantes difficultés en perspective pour les communes

untitled.pngLa rentrée scolaire 2008 marque l’entrée en vigueur de nombreuses mesures décidées ces derniers mois par le Gouvernement concernant l’école primaire. Au-delà des considérations développées à leur propos en termes d’atteinte au service public d’éducation (voir article du 03-09), ces mesures ont des répercussions importantes sur le fonctionnement des communes, sans parler de l’impact financier qu’elles peuvent représenter pour ces dernières.

Parmi les réformes mises en oeuvre, l’aménagement de la semaine de classe, avec la suppression du samedi matin, la réduction du nombre d’heures hebdomadaires perturbe fortement l’organisation périscolaire préexistante, le transport (notamment en secteur rural) et la restauration scolaire, mais aussi l’organisation des activités culturelles, sportives et de loisirs. Le Ministre de l’Education ayant refusé le report d’un an pour la mise en œuvre de ces réformes demandé par l’Association des Maires de France, les communes n’ont disposé que d’un laps de temps extrêmement court (2 mois environ) pour restructurer l’organisation à mettre en place autour des écoles ce qui engendre d’importantes difficultés pour certaines municipalités.

Les communes sont par ailleurs tenues, depuis cette rentrée scolaire, de mettre en place un service minimum d’accueil des élèves pendant le temps scolaire obligatoire quand les cours ne peuvent être assurés faute d’enseignants (en cas de grève, mais aussi d’absence imprévisible). La loi, instaurant ce droit d’accueil, a été promulguée le 21 août dernier. Force est de constater qu’elle ne tient pas compte de la réalité et de la diversité des communes. Elle prévoit que les municipalités devront s’organiser en 48 heures, sans moyen humain supplémentaire puisque la compensation financière qui leur sera versée sera sans commune mesure avec les besoins nécessaires à la mise en place de ce nouveau service. Là encore, l’application de cette mesure va engendrer d’importantes difficultés pour les municipalités qui devront trouver en urgence des personnels qualifiés et disponibles pour accueillir les enfants en cas d’absence des enseignants. Il est très probable qu’un certain nombre de communes va se trouver dans l’incapacité matérielle de mettre en place cet accueil auquel elles sont légalement astreintes, faute de personnels et de moyens suffisants. Enfin, les questions liées à l’engagement des responsabilités des municipalités ne sont pas, à ce jour, véritablement réglées.

Ces réformes suscitent chez bon nombre d’élus locaux de profondes incertitudes et de réelles inquiétudes. Je serai attentif, tout au long de l’année aux questions et difficultés rencontrées par ces derniers sur les communes de la circonscription et ne manquerai pas, le cas échéant, de les relayer auprès du Ministre de l’Education.

Publié dans Education | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ecole, réformes, darcos, michel ménard, maires, amf, communes | |  Facebook |  Imprimer | |

04/09/2008

L'heure d'un premier bilan

Photo.pngL’année écoulée, la première de la XIIIème législature, a été marquée par l’adoption de nombreux textes soumis au Parlement par le Gouvernement. Bouclier fiscal, franchises médicales, légalisation des cultures OGM, réformes de l’école, etc. Sur nombre de ces textes, des oppositions se sont élevées, mettant en cause les choix politiques mis en œuvre par la majorité. Comme mes collègues, j’ai eu à prendre mes responsabilités et à voter, en cohérence avec les engagements que j’avais pris devant vous en juin 2007.

Je me suis attaché, tout au long de cette année, à être le porte-parole et le relais des aspirations des habitants de notre territoire, en particulier des plus fragiles et des plus modestes, tout en défendant les dossiers d’intérêt général de la circonscription. J’ai ainsi interpellé le Gouvernement, parfois à plusieurs reprises, sur le devenir de l’hôpital d’Ancenis, les infrastructures routières dans l’est du département, l’achèvement de la couverture haut débit, les problématiques d’emplois.

Comme je m’y étais engagé lors de mon élection, je me propose aujourd’hui de vous rendre compte de mon activité de parlementaire. Je tiendrai ainsi deux réunions publiques ouvertes à l’ensemble des habitants de la circonscription qui seront l’occasion de dresser le bilan de cette première année de mandature, mais aussi d’échanger sur les problématiques de notre territoire. Ces réunions auront lieu les :

• Lundi 13 octobre 2008 à 20h30 à VARADES (espace Alexandre Gautier)
• Jeudi 16 octobre 2008 à 20h30 à LA CHAPELLE SUR ERDRE (salle Jean Jaurès)

Un document (bilan de mandat) sera également édité à cette occasion et diffusé sur l’ensemble des communes à la fin du mois de septembre. Vous pourrez également le télécharger sur ce blog ou vous le procurer en contactant le secrétariat de ma permanence parlementaire.

Je vous invite à diffuser très largement cette information autour de vous et espère que vous serez nombreux à participer à ces réunions.

03/09/2008

Rentrée scolaire : L’inquiétude est toujours là

larentre.pngLa rentrée scolaire 2008 restera marquée par la mise en œuvre des nombreuses réformes voulues par le Gouvernement et notamment le Ministre de l’Education Nationale, Xavier Darcos.

Ainsi que nous le dénoncions déjà avant l’été avec d’autres parlementaires du département, c’est bien l’ensemble des acteurs de l’Education Nationale qui subit dès cette rentrée les conséquences du désengagement financier de l’Etat. L’Education Nationale doit en effet faire face à suppression de plus de 11 000 postes cette année, ce qui porte à près de 60 000 le nombre de postes supprimés en 6 ans par les gouvernements de droite successifs. Une tendance qui va se poursuivre, Xavier Darcos ayant annoncé 13 500 nouvelles suppressions de postes pour l’année prochaine. La baisse de l’encadrement s’ajoute à une réduction du nombre d’heures pour l’ensemble des élèves dans le primaire, où l’on passe de 26 à 24 heures hebdomadaires avec la suppression du samedi matin. Cette dernière mesure, très critiquée, alourdit considérablement les journées de travail pour les enfants qui connaissent déjà des difficultés.

Parallèlement, l’abandon de la carte scolaire décidé pour cette rentrée provoque, selon un rapport du ministère de l’Education Nationale passé sous silence cet été, une baisse de la mixité sociale dans les écoles (le ministère avait affirmé le contraire). Les enfants issus de milieux défavorisés seront les premiers à en faire les frais.

Les collectivités locales, enfin, ne sont pas épargnées : l’accueil des élèves en cas d’absence des enseignants (y compris grévistes) est pour les communes une obligation nouvelle que l’Etat leur impose sans leur attribuer les moyens nécessaires pour sa mise en œuvre. Les maires peinent aussi à adapter les transports et l’encadrement aux nouveaux rythmes scolaires. Face à leurs interrogations et à leurs difficultés, Xavier Darcos reste sourd : « Débrouillez-vous ! ». Un peu facile lorsqu’on décide de mesures sans concertation et qu’on en fait assumer la mise en place par les municipalités.

Toutes ces décisions ont déjà soulevé en juin dernier un mouvement de protestation particulièrement suivi dans les écoles du département de la part des parents d’élèves et des enseignants. Conscient des menaces que font peser ces réformes sur le droit à l’éducation et l’égalité des chances entre tous les enfants, il est probable que les parents et les enseignants sauront à nouveaux se faire entendre dans les prochaines semaines. Je serai alors à leurs cotés, avec mes collègues parlementaires socialistes, pour défendre, face aux mesures gouvernementales, un autre projet pour l’école.