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03/10/2008

Amélioration du réseau routier : l’Etat laisse les collectivités dans l’impasse

Péage 1.pngJ’ai déjà eu l’occasion d’évoquer ici le dossier du péage de Carquefou. La présence de ce péage sur l’A11 empoisonne le quotidien de nombreux habitants de l’agglomération nantaise. Le 29 janvier 2008, j’avais interpellé le Secrétaire d’Etat en charge des Transports lors d’une séance de questions à l’Assemblée Nationale. Bien que ne s’étant pas montré très ouvert sur le sujet, il m’avait invité à prendre contact avec ses services pour examiner ce dossier. Je me suis donc rendu le 26 septembre dernier au Ministère des transports, accompagné de représentants de Nantes Métropole et du Conseil Général.

Nous étions venus solliciter la participation de l’Etat pour le rachat du péage, afin de le supprimer. Les représentants de l’Etat se sont montrés particulièrement fermes sur ce projet, repoussant cette perspective en raison d’un coût jugé trop élevé. Il est regrettable que l’Etat ne saisisse pas l’occasion d’engager une renégociation des concessions des autoroutes  pour trouver une issue à ce problème.

Par cette attitude, l’Etat laisse les collectivités seules face à des investissements trop lourds pour leurs budgets, retardant ainsi des chantiers pourtant essentiels à l’aménagement des territoires et à leur développement économique. Pour preuve, cet autre projet présenté au cours de la même réunion par Claude BRICAUD, Conseiller général de Varades, qui propose la construction d’un échangeur sur l’A11 afin de permettre une sortie à hauteur de la commune de Varades et d’en développer l’attractivité.  Là encore, le refus du Ministère de prendre en charge tout ou partie du financement a été sans équivoque.

Je partage la déception des habitants et des élus qui travaillent sur ces questions depuis plusieurs années. Comme eux, je suis inquiet de constater que le désengagement de l’état, dans ce domaine comme dans d’autres, nous laisse une nouvelle fois dans l’impasse.

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02/10/2008

La crise financière en débat à l'Assemblée

cartes.gifLes traditionnelles questions d’actualité ont repris hier à l’Assemblée avec la réouverture de la session ordinaire. Au cœur des débats, la crise qui secoue actuellement le monde économique, sujet des quatre questions posées par les députés du Groupe Socialiste.

Car cette crise n’est pas un accident, elle est la manifestation de la crise d’un système, celui de la dérégulation voulue par les gouvernements libéraux. De même, la crise ne date pas de ces derniers mois, elle remonte à plus d’un an. Et pendant un an, le Gouvernement a largement sous-estimé l’impact de la crise sur notre économie. Combien de fois durant cette année a-t-on entendu, dans l’hémicycle ou ailleurs, le Premier ministre ou le Ministre de l’Economie et des Finances, affirmer qu’il n’y avait pas de danger, que cette crise ne nous toucherait pas, que le système financier européen était solide, à la différence du système financier américain, qu’aucun établissement financier français n’était menacé ! Aujourd’hui, les mêmes s’affolent, appellent à l’unité nationale sur cette question… La confusion entretenue par le Gouvernement sur la crise actuelle, ses causes et les moyens à mettre en place pour y faire face a conduit la Gauche à rejeter cet appel, et à réclamer plutôt la tenue d’un débat national, au Parlement, pour que majorité et opposition examinent ensemble les réponses à apporter.

François Hollande, dans son intervention lors des questions au Gouvernement, a précisé dans cette optique les propositions du PS visant à sortir de la crise et surtout, à en atténuer les conséquences pour les ménages français. Deux objectifs doivent être poursuivis en priorité : la sécurisation du dépôt des épargnants et la préservation de l’accès des entreprises et des particuliers au crédit, le risque étant que les établissements financiers resserrent la distribution des prêts, faute d’avoir une sécurité sur leurs propres engagements. Deux propositions ont été faites en ce sens : la première consistant à créer un fonds de garantie des prêts permettant l’accès au crédit des PME et des ménages afin d’assurer leur rôle de distribution de liquidités à l’ensemble de l’économie ; la seconde visant à soutenir l’investissement privé et public en modulant d’une part l’impôt sur les sociétés selon que le bénéfice est réinvesti ou distribué aux actionnaires et en rendant d’autre part aux collectivités locales des marges de manœuvre budgétaires afin qu’elles puissent participer à soutenir les efforts d’équipements publics.

Nous avons appris ce matin que le Gouvernement acceptait finalement l’organisation d’un tel débat qui aura lieu mercredi prochain à l'Assemblée Nationale. J’espère et j’attends, avec mes collègues socialistes, un vrai débat de fond constructif et positif pour les Français.

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01/10/2008

Compte-rendu de mandat 2008

Sans titre.pngMon premier compte-rendu de mandat est paru aujourd'hui, alors que s'ouvre cet après-midi la session parlementaire 2008-2009. Bilan législatif, actions en circonscriptions, perspectives et projets pour l’année à venir… Ce document est pour moi un moyen supplémentaire, au-delà de ma présence sur vos communes, de mes permanences parlementaires, de ma Lettre de Député, de vous tenir informés de mes activités à l’Assemblée Nationale et en circonscription.

Ce document va être diffusé très largement sur les communes de la circonscription. Il peut également vous être adressé sur simple demande  (contact@michelmenard.fr) ou être téléchargé ici.

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30/09/2008

Trelleborg Carquefou : Une table ronde pour anticiper l’avenir

20070905_WWW000000314_15724_1.pngTrelleborg, équipementier automobile implanté à Carquefou et plus gros employeur de l’agglomération nantaise (1 200 salariés), fait face depuis plusieurs mois à d’importantes difficultés liées à la crise qui touche actuellement l’industrie automobile. L’entreprise a ainsi annoncé en juin dernier la suppression de 400 emplois et la fermeture de l’une de ses unités.

Après avoir rencontré à plusieurs reprises ces derniers mois les syndicats et la direction de Trelleborg, j’ai participé hier à une table ronde organisée par le Préfet de Région,  suite à la demande que nous avions formulée avec les présidents des collectivités territoriale afin d’examiner la situation actuelle de l’entreprise et les conditions de la pérennité du site au-delà de 2010. Car si la négociation du plan social relève de la seule responsabilité des partenaires sociaux, les questions de la consolidation des activités maintenues et de la réindustrialisation du site appellent en revanche une plus large concertation et le concours des pouvoirs publics qui s’avèrent, en la matière, force d’analyse et de proposition.

La direction de Trelleborg  a rappelé à cette occasion sa volonté de maintenir le site de Carquefou. Pour autant, l’ensemble des propositions et alternatives présentées par les syndicats, a été rejeté en bloc. Et nous avons tous également relevé la précision, de taille, conditionnant le maintien des activités à Carquefou  à l’évolution du contexte international ces prochaines années… Ce qui suscite de fait quelques inquiétudes légitimes pour la suite.

Dans ce cadre, les collectivités territoriales ont décidé la mise en place d’une cellule de veille et de suivi au niveau régional visant à anticiper des situations critiques à venir au niveau de la filière en essayant de consolider les synergies entre dispositifs privés et publics. L’idée est de mettre en réseau l’ensemble des entreprises du secteur et d’impliquer notamment, à travers le pôle de compétitivité automobile haut de gamme, les constructeurs qui ne peuvent s’exonérer de leurs responsabilités vis-à-vis de leurs sous-traitants.

Concernant enfin le volet social et la question du reclassement des salariés susceptibles de perdre leur emploi, des passerelles devraient être trouvées avec le dispositif « 6 000 compétences pour l’industrie », mis en place par les collectivités à partir de l’appréciation des besoins de main d’œuvre en 2009 et 2010 des grands sonneurs d’ordre industriels de l’estuaire de la Loire et désormais opérationnel.