17/12/2012
Il ne faut pas croire tout ce qui est écrit dans les journaux !
Découvrant des propos qui me sont attribués dans la presse de ce jour, je n'y reconnais nullement ma position concernant le transfert de l'aéroport.
J'ai voté, en conscience, à plusieurs reprises en faveur de ce projet. J'ai été, avec d'autres députés, à l'initiative du récent appel des 36 parlementaires de l'Ouest, ainsi que de la conférence de presse des élus du grand Ouest à Paris.
Le temps du débat est derrière nous, les décisions sont prises, les recours judiciaires sont rejetés les uns après les autres. Les travaux doivent débuter au plus vite ; l'aéroport du Grand Ouest se fera.
Pour lire la "précision" publiée ce 17 décembre par Presse-Océan suite à mon communiqué, cliquer ICI
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15/11/2012
Les parlementaires du Grand Ouest affirment leur soutien à l’aéroport
Élus locaux et nationaux, nous avons défendu, sans ambiguïté, depuis plusieurs années le transfert de l’aéroport «Nantes Atlantique» sur le site de Notre-Dame-des-Landes. La démocratie s’est exprimée, et nous avons été désignés par nos concitoyens pour les représenter.
Il s’agit d’un investissement d’avenir dont l'intérêt est avéré aux différentes échelles concernées : à celle de l'agglomération nantaise, qui doit être débarrassée du survol des avions ; à celle du Grand Ouest, qui a besoin d'un nouvel équipement capable de répondre à l'augmentation du trafic aérien dans les 50 prochaines années ; à celle enfin du territoire national, dans lequel doivent être mieux répartis les flux de mobilité qui tendent à se concentrer autour de la région parisienne.
Parce que cet équipement public générera une activité économique créatrice d'emploi, l'essentiel de son coût est supporté par l'entreprise chargée de sa construction puis de son exploitation. Les participations publiques sont raisonnées, et celle des collectivités est remboursable par le concessionnaire. L’enjeu écologique est pleinement pris en considération dans toute sa complexité : non seulement les 42000 habitants et la réserve naturelle nationale du lac de Grandlieu concernés par l'activité de l'actuel aéroport en seront protégés, mais quelques 41 M€ et 280 ha seront consacrés à la mise en œuvre de mesures agro-environnementales visant à protéger les paysages ruraux, la faune et la flore. Les agriculteurs seront justement indemnisés et, si c'est leur choix, réinstallés.
Nous n’en sommes plus au «projet» mais bien à la construction de cet aéroport qui ouvrira en 2017. Les procédures, administratives, techniques et juridiques, préalables se sont toutes déroulées dans les règles. Les travaux doivent donc démarrer, sans plus attendre.
Nous soutenons la réalisation de l’aéroport du Grand Ouest car nous mesurons objectivement son intérêt pour nos territoires et leurs habitants, son impact sur l’économie et l’emploi. Ces choix ont été faits démocratiquement, dans la transparence, par des assemblées élues, et défendus par des candidats confortés par le suffrage universel. Leur contestation par des activistes radicaux et violents n'est pas admissible et explique le déploiement récent des forces de l'ordre.
La démocratie, qui s'est exprimée à plusieurs reprises, ainsi que les différentes décisions de droit, doivent maintenant être respectées par tous, dans le sens de l’intérêt général.
Les signataires :
François ANDRE (Député de l’Ille-et-Vilaine)
Nathalie APPERE (Députée de l’Ille-et-Vilaine)
Serge BARDY (Député du Maine-et-Loire)
Luc BELOT (Député du Maine-et-Loire)
Maryvonne BLONDIN (Sénatrice du Finistère)
Yannick BOTREL (Sénateur des Côtes-d’Armor)
Marie-Odile BOUILLE (Députée de la Loire-Atlantique)
Sylviane BULTEAU (Députée de la Vendée)
Marie-Anne CHAPDELAINE (Députée de l’Ille-et-Vilaine)
Guy-Michel CHAUVEAU (Député de la Sarthe)
Marie-Françoise CLERGEAU (Députée de la Loire-Atlantique)
Yves DANIEL (Député de la Loire-Atlantique)
Françoise DUBOIS (Députée de la Sarthe)
Sophie ERRANTE (Députée de la Loire-Atlantique)
Jean-Luc FICHET (Sénateur du Finistère)
Jean-Pierre FOUGERAT (Député de la Loire-Atlantique)
Hugues FOURAGE (Député de la Vendée)
Marc GOUA (Député du Maine-et-Loire)
Edmond HERVE (Sénateur d’Ille-et-Vilaine)
Odette HERVIAUX (Sénatrice du Morbihan)
Ronan KERDRAON (Sénateur des Côtes-d’Armor)
Marietta KARAMANLI (Députée de la Sarthe)
Jacky LE MENN (Sénateur de l’Ille-et-Vilaine)
Jean-Pierre LE ROCH (Député du Morbihan)
François MARC (Sénateur du Finistère)
Jean-René MARSAC (Député de l’Ille-et-Vilaine)
Michel MENARD (Député de la Loire-Atlantique)
Michelle MEUNIER (Sénatrice de la Loire-Atlantique)
Hervé PELLOIS (Député du Morbihan)
Sylvie PICHOT (Députée de la Mayenne)
Monique RABIN (Députée de la Loire-Atlantique)
Dominique RAIMBOURG (Député de la Loire-Atlantique)
Daniel RAOUL (Sénateur du Maine-et-Loire)
Marcel ROGEMONT (Député de l’Ille-et-Vilaine)
Sylvie TOLMONT (Députée de la Sarthe)
Yannick VAUGRENARD (Sénateur de la Loire-Atlantique)
Pour prendre connaissance du dossier argumentaire remis à la presse le 28 novembre dernier, cliquer ICI
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28/09/2012
Communiqué : Bureau Veritas Nantes, une menace de délocalisation inacceptable
Les représentants des 40 salariés du Data Center de Bureau Veritas situé à l’Eraudière m’ont alerté sur les menaces de délocalisation pesant sur certaines de leurs missions et qui ont motivé leur mouvement de grève entamé le 17 septembre. J’ai aussitôt relayé auprès du Directeur général de Bureau-Veritas la colère des salariés d’une entreprise dont le chiffre d’affaire est en constante augmentation, ainsi que leur inquiétude de voir, dans une logique d’actionnariat, disparaître des savoir-faire et des emplois. J’ai, de même, appelé l’attention d’Arnaud MONTEBOURG, ministre du redressement productif, sur cette situation.
Ce 26 septembre, le mouvement de grève a été suspendu, la direction ayant pris l’engagement d’étudier les propositions émises par l’intersyndicale.
Je me félicite de cette avancée et prends acte des propos rassurants tenus par la direction de Bureau Veritas. Je n’en reste pas moins vigilant, auprès des salariés, pour que l'activité à Nantes soit pérennisée et consolidée autour de la création d'un pôle technique à forte valeur ajoutée.
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Traité européen : une ratification cohérente… et responsable
Le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG), signé par les gouvernements européens le 2 mars 2012, doit maintenant être ratifié par les États parties. Sur les 25 pays que compte la zone Euro, 11 l’ont déjà ratifié (Allemagne, Autriche, Danemark, Grèce, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Portugal, Roumanie, Slovénie).
Intervenant à la suite de la crise économique européenne, ce traité vise à aboutir, par une série de mesures économiques, à un assainissement financier et une plus grande coordination économique entre les pays de l’Union Européenne.
Lors du sommet européen des 28 et 29 juin derniers, la France a négocié un paquet européen. Il comprend le TSCG, mais inclut également des engagements politiques forts.
Ainsi, un plan de relance de 120 milliards d’euros, prévu dans le paquet croissance, permettra de financer de nouveaux projets. La taxe sur les transactions financières, attendue mais jamais mise en place, a enfin été négociée par la France lors de ce sommet. De plus, par le mécanisme européen de stabilité (MES), l’Europe se donne la compétence de superviser les banques, cassant ainsi la spirale unissant crise bancaire et crise des dettes des États. Enfin, L’Union Européenne se dote de moyens d’intervention pour limiter l’augmentation des taux d’emprunt des pays auprès des marchés financiers, et donne ainsi naissance à une véritable Union bancaire.
Ces avancées sont la traduction de l’engagement de réorienter l’Europe qu’avait pris François Hollande pendant la campagne des élections présidentielles. Mais la France n’est pas seule en Europe. Impossible donc de refuser la ratification du TSCG tout en prétendant maintenir les volets croissance et régulation du paquet européen.
C’est une première victoire pour la gauche européenne. En effet, ce paquet correspond aux objectifs communs que se sont fixés le Parti socialiste français et le Parti socialiste allemand (SPD). À l’Assemblée Nationale, plus le vote sera fort, plus forte sera la voix de la France en Europe, et plus nous serons en mesure de continuer à travailler, avec nos partenaires de gauche, à la réorientation de l’Europe : une Europe plus solidaire, qui aura pour objectif premier la croissance. Sans la volonté de réduire notre dette et sans le refus de laisser aux générations futures le soin de la régler, l’Europe ne pourra pas répondre à l’impérieuse nécessité d’une relance de sa croissance.
Les opposants au traité ne proposent d’ailleurs aucune solution alternative et ne portent aucune dynamique politique ou sociale pour l’Europe. Et ils semblent n’avoir pas conscience du fait que l’Europe ne peut se faire sans nos partenaires européens, et que ce vote est la stratégie politique qui permettra de faire avancer les positions de la gauche européenne.
Le contexte actuel est grave: l'avenir de l'euro est en suspens, les nationalismes progressent partout en Europe, la Grèce et l’Espagne s’enfoncent dans une crise économique et sociale grave. La solution se trouve à la fois dans la baisse de la dette et la relance de la croissance en Europe. Ratifier le traité, c’est s’inscrire dans cette cohérence.
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